Édouard Millaud — Wikipédia

Édouard Millaud
Illustration.
Portrait gravé d'Édouard Millaud,
L'Univers illustré no 1774, .
Fonctions
Sénateur français

(32 ans, 2 mois et 2 jours)
Élection 14 mars 1880
Réélection 8 janvier 1882
4 janvier 1891
23 janvier 1900
3 janvier 1909
Circonscription Rhône
Ministre des Travaux publics

(6 mois et 26 jours)
Président Jules Grévy
Président du Conseil Charles de Freycinet
René Goblet
Gouvernement De Freycinet III
Goblet
Prédécesseur Charles Baïhaut
Successeur Severiano de Heredia
Député français

(8 ans, 8 mois et 20 jours)
Élection 2 juillet 1871
Réélection 20 février 1876
14 octobre 1877
Circonscription 1re du Rhône
Législature Ire et IIe (Troisième République)
Groupe politique Union républicaine
Biographie
Nom de naissance Édouard Millaud
Date de naissance
Lieu de naissance Tarascon
Date de décès (à 77 ans)
Lieu de décès 16e arrondissement de Paris
Profession Avocat Général
Résidence Bouches-du-Rhône

Édouard Millaud, né à Tarascon le et décédé à Paris le , est un avocat général de Lyon et un homme politique français.

De parents israélites, il est étudiant à la faculté de droit de Paris et devient en 1856 avocat au barreau de Lyon. Il collabore aux journaux républicains et, le , est nommé premier avocat général à Lyon. Il remplit par intérim les fonctions de procureur général, mais donne sa démission en mai 1871 après avoir refusé d'engager des poursuites contre les journaux républicains. Aux élections complémentaires du , il est élu député du Rhône à l'Assemblée nationale, en remplacement du général Trochu qui a opté pour un autre département ; il siège à l'extrême gauche, adhère à l'Union républicaine.

Pour ce qui est de ses prises de position à l'Assemblée Nationale, il dépose une proposition tendant à la vente et à la saisie des biens de Napoléon III pour payer les frais de guerre, et vote contre la pétition des évêques, contre le pouvoir constituant, pour le service de trois ans, contre la démission de Thiers, contre le septennat, contre le ministère de Broglie, pour les lois constitutionnelles de 1875.

Partisan du libre-échange, il est l'un des fondateurs de la Société d'économie politique de Lyon.

  • Étude sur l'orateur Hortensius (1859)
  • Daniel Manin, jurisprudence Vénète, lois et coutumes de Venise (1867)
  • De la réorganisation de l'armée (1867)
  • Le soufflet : Devons-nous signer la paix ? (1871).

Carrière politique

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Liens externes

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