Église Saint-Pierre-aux-Liens de Vaise — Wikipédia
Église Saint-Pierre-aux-Liens de Vaise | ||||
L'église Saint-Pierre de Vaise | ||||
Présentation | ||||
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Culte | Catholique romaine | |||
Type | Église | |||
Rattachement | Archidiocèse de Lyon | |||
Début de la construction | 1843 | |||
Fin des travaux | 1846 | |||
Architecte | Tony Desjardins | |||
Autres campagnes de travaux | Gabriel Mortamet (père de Louis Mortamet) | |||
Style dominant | néo-roman | |||
Site web | site officiel | |||
Géographie | ||||
Pays | France | |||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | |||
Département | Rhône | |||
Ville | Lyon | |||
Coordonnées | 45° 46′ 23″ nord, 4° 48′ 30″ est | |||
Géolocalisation sur la carte : Lyon Géolocalisation sur la carte : métropole de Lyon Géolocalisation sur la carte : France | ||||
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L'église Saint-Pierre-aux-Liens de Vaise est un édifice affecté au culte catholique situé dans le 9e arrondissement de Lyon, en France. Il fait partie de la paroisse Saint-Gabriel.
Situation
[modifier | modifier le code]L'église se trouve dans le quartier de Vaise, au carrefour de la rue Saint-Pierre de Vaise et du boulevard Antoine-de-Saint-Exupéry. Elle est à 90 m en retrait de la Saône, à 150 m en aval du pont Clemenceau (pont dans le prolongement du tunnel de la Croix-Rousse)[1].
Histoire
[modifier | modifier le code]L'église se situe à l'emplacement d'un premier lieu de culte dédié à saint Baudille, mentionné dès 878. La première église nommée « Saint-Pierre de Vaise » est construite en 1050[2].
Une nouvelle construction fut entreprise de 1843 à 1846 par l'architecte Tony Desjardins, architecte diocésain à qui l'on doit notamment la restauration de l'hôtel de ville de 1854 à 1863, la construction du grand séminaire, de Saint-Bernard[3], etc. Le style choisi est néo-roman[4].
Le fronton de la façade ainsi que la statuaire extérieure sont l'œuvre du sculpteur Guillaume Bonnet[5]. Le tympan figure le Christ trônant dans une mandorle, entouré du Tétramorphe[4]. De manière générale, un grand soin a été apporté à la composition de la façade, mais en négligeant les autres parties de l'église dont le parement ou l'enduit, suivant les surfaces, a été traité avec une sobriété qui tranche avec le travail de la façade[6].
Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'église est en grande partie détruite par les bombardements alliés. Lors du remaniement liturgique apporté à l'occasion de Vatican II, le maître-autel a été conservé au même emplacement, et un nouvel autel a été placé en avant de lui[7]. À nouveau, comme sur la façade, la décoration du maître-autel représente le Christ, placé dans un quadrilobe et entouré des quatre Évangélistes[8]. En revanche, le déplacement liturgique n'a pas supprimé la table de communion préexistante ; chaque colonnette de celle-ci se termine par un chapiteau orné d'une grappe de raisin, tandis que les deux piliers centraux sont ornés de gerbes de blé[9].
Caractéristiques et mobilier
[modifier | modifier le code]L'église est implantée selon une orientation sud-ouest/nord-est, avec son porche ouvrant vers le sud-ouest (et vers la rue Saint-Pierre de Vaise)[1].
Comme de nombreux édifices lyonnais, en particulier de nombreuses églises construites à cette période, Saint-Pierre-de-Vaise est construite principalement en pierres dorées.
Le clocher se tient à l’extrémité nord-est (côté Saône), à l'extérieur du déambulatoire. Sa couverture (et seulement celle du clocher) est en tuiles vernissées à motifs[10].
L'église possède un carillon mécanique Paccard de douze cloches.
L'église possède également un orgue, derrière le chœur, construit en 1882 par le facteur d'orgues Joseph Merklin.
Une partie de la décoration intérieure est réalisée par Claudius Barriot[11].
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Façade, sud-ouest
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Jésus et les 4 évangélistes dans le tympan, sous la galerie des 12 apôtres. 1850 environ
Références
[modifier | modifier le code]- « Église Saint-Pierre de Vaise, carte interactive » sur Géoportail.
- « Le quartier antique de Vaise », sur qse.free.fr, Lyon Historique, (consulté le ).
- « Desjardins Tony », sur cths.fr, comité des travaux historiques et scientifiques, (consulté le ).
- Penlou 2008, 4e partie, section I.1 : « Les porches sculptés », p. 151.
- Penlou 2008, 2e partie, section IV : « Figures majeures de la sculpture religieuse à Lyon », p. 89.
- Penlou 2008, 4e partie, section I.2 : « Les ornements sculptés extérieurs », p. 155.
- Penlou 2008, 4e partie, section I.3 : « Les maîtres-autels », p. 157.
- Penlou 2008, 4e partie, section I.3 : « Les maîtres-autels », p. 160.
- Penlou 2008, 4e partie, section I.4 : « Les tables de communion », p. 164.
- « Vue sur le clocher de l’église Saint-Pierre de Vaise par-dessus les toits des maisons bordant le quai Arloing », en caméra de rue, sur google.fr/maps (consulté le ).
- Semaine religieuse du Diocèse de Lyon, t. 1 (15e année, 29e vol. de la série), , sur gallica (lire en ligne), p. 585.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- [Chalabi & Savereux-Courtin 2019] Maryannick Chalabi et Violaine Savereux-Courtin, Églises XXe du diocèse de Lyon, Lyon, Lieux Dits, , 352 p. (ISBN 978-2-36219-183-1), p. 300.
- [Penlou 2008] Séverine Penlou, Rôles et fonctions de la sculpture religieuse à Lyon de 1850 à 1914 : catalogue des sculpteurs (thèse de doctorat), Lyon, Université Lumière Lyon-II, , 2921 p. (lire en ligne).
- [Rochet 2019] Marc Rochet, « La paroisse Saint-Pierre de Vaise », Histoires lyonnaises, (lire en ligne [sur lyonnais.hypotheses.org], consulté le ).