Élections législatives de 2007 au Burkina Faso — Wikipédia
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Élections législatives de 2007 au Burkina Faso | ||||||||||||||
111 sièges de l'Assemblée nationale | ||||||||||||||
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Corps électoral et résultats | ||||||||||||||
Inscrits | 4 466 354 | |||||||||||||
Votants | 2 520 488 | |||||||||||||
56,4 % | ||||||||||||||
Congrès pour la démocratie et le progrès | ||||||||||||||
Voix | 1 373 078 | |||||||||||||
58,85 % | 9,3 | |||||||||||||
Sièges obtenus | 73 | 16 | ||||||||||||
Alliance pour la démocratie et la fédération/Rassemblement démocratique africain | ||||||||||||||
Voix | 249 766 | |||||||||||||
10,70 % | 1,9 | |||||||||||||
Sièges obtenus | 14 | 3 | ||||||||||||
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Les élections législatives ont été organisées au Burkina Faso le pour renouveler l'Assemblée nationale, qui compte 111 députés. L'élection a eu lieu à la représentation proportionnelle avec répartition aux plus forts restes et est organisée sur un seul tour. La campagne électorale s'est déroulée du 14 avril au 4 mai minuit. Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), parti du président Blaise Compaoré a emporté la majorité absolue avec 73 députés sur 111.
Contexte
[modifier | modifier le code]Lors des précédentes élections en 2002, le parti du président Blaise Compaoré, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) avait obtenu une courte majorité. L'assemblée sortante comptait 57 députés du CDP et 54 appartenant à 12 partis de l'opposition[1].
Le 15 novembre 2005, Blaise Compaoré avait été réélu président pour un troisième mandat.
Le 23 avril 2006, le CDP avait remporté largement les élections municipales.
Pour cette élection, le CDP était donné favori.
Candidats
[modifier | modifier le code]La Commission électorale nationale indépendante (CENI), présidée par Moussa Michel Tapsoba, a validé 3 691 candidatures présentées par 47 partis et regroupements de partis politiques 3 955 dossiers de candidatures soumis par 49 partis politiques[2].
Le scrutin
[modifier | modifier le code]Le scrutin s'est déroulé dans le calme.
Environ 4 000 observateurs, envoyé par l’Union africaine, l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et des ONG, ont supervisé le scrutin.
Selon Gérard Philipson, chef de la mission des observateurs de l'Union africaine, « le vote s'est déroulé dans la discipline mais tout laisse présager d'un taux de participation assez bas »[1].
La Commission électorale nationale indépendante (CENI) considère que les élections se sont bien déroulées mais accuse les partis politiques de pratiquer la fraude. M. Boris Edson Yaméogo, directeur de la communication de la CENI a ainsi déclaré le 9 mai que « Tout s'est bien déroulé dans l'ensemble. Mais du côté des partis politiques, il y a des gens qui choisissent délibérément d'aller aux fraudes »[3].
Résultats
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- 30 autres partis, moins de 0,49 % chacun.
Références
[modifier | modifier le code]- Législatives au Burkina Faso : affluence moyenne, résultats le 12 mai, Afp, 6 mai 2007
- La campagne pour les législatives démarre samedi au Burkina Faso, AngolaPress, 14 avril 2007
- La CENI accuse les partis de "fraude délibérée", Panapress, 10 mai 2007
- « Données récapitulatives des élections législatives du 6 mai 2007 », sur CENI