Élections municipales de 1970 à Montréal — Wikipédia
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Élections municipales de 1970 à Montréal | ||||||||||||||
Type d’élection | Élection municipale | |||||||||||||
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Postes à élire | 1 maire 52 conseillers de ville | |||||||||||||
Parti civique – Jean Drapeau | ||||||||||||||
Voix | 339 215 | |||||||||||||
91,8 % | ||||||||||||||
Sièges obtenus | 52 | 7 | ||||||||||||
Indépendants | ||||||||||||||
Voix | 15 781 | |||||||||||||
4,25 % | ||||||||||||||
Sièges obtenus | 0 | |||||||||||||
Réveil de Montréal – André Démarais | ||||||||||||||
Voix | 11 072 | |||||||||||||
2,9 % | ||||||||||||||
Sièges obtenus | 0 | |||||||||||||
Parti réaliste-ouvrier – Claude Longtin | ||||||||||||||
Voix | 3 442 | |||||||||||||
0,93 % | ||||||||||||||
Sièges obtenus | 0 | |||||||||||||
Front d'action politique – Paul Cliche | ||||||||||||||
Sièges obtenus | 0 | |||||||||||||
Carte électorale | ||||||||||||||
Maire | ||||||||||||||
Sortant | Élu | |||||||||||||
Jean Drapeau Parti civique | Jean Drapeau Parti civique | |||||||||||||
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Les élections municipales de 1970 à Montréal se déroulent le . Ces élections municipales sont tenues durant la Crise d'octobre et se déroulent dans le contexte de la Loi sur les mesures de guerre ; Montréal est occupé par l'armée canadienne.
C'est le maire sortant Jean Drapeau qui remporte la mairie avec 92 % du vote. Son parti remporte les 52 sièges du conseil municipal. Le principal parti d'opposition le Front d'action politique (FRAP), voit deux de ses candidats être emprisonnés sans motifs, Henri Bellemare, dans Saint-Jacques et Jean Roy, dans Saint-Louis, et parvient à récolter 18 % en moyenne dans chaque district.
Contexte de l'élection
[modifier | modifier le code]Administration Drapeau-Saulnier
[modifier | modifier le code]En , le maire Jean Drapeau termine le troisième terme de son second mandat à la tête de la ville de Montréal.
Élu pour la première fois comme maire en , il se présente à l'époque comme le candidat de lutte à la corruption. Cette priorité reflète son implication avec la Comité de moralité publique de 1949 à 1953, qui devient la Ligue d'action civique en 1954. Avec le retrait du maire sortant Camilien Houde en , Sarto Fournier devient le favori du premier ministre unioniste Maurice Duplessis. Fournier est le principal rival de Drapeau aux élections de 1957, 1960 et 1962.
Lors de son premier mandat (1954-1957), Jean Drapeau s'attaque aux tripots, aux maisons closes, interdit les loteries et les billards électriques et réduit les subventions de lutte à la pauvreté[1]. Drapeau entre en conflit avec plusieurs acteurs montréalais de l'Union nationale comme Paul Dozois, député de Montréal–Saint-Jacques qui devient Ministre des affaires municipales et prend parti contre le député indépendant près de Duplessis Frank Hanley en 1956[1].
L'organisation de l'Union nationale, la pègre et les journaux montréalais appuient le candidat Sarto Fournier qui remporte l'élection de 1957 contre Drapeau. Fournier n'effectue qu'un mandat; la conjoncture politique, la mort de Duplessis et l'élection de Jean Lesage et du Parti libéral du Québec favorise le retour de Drapeau. En , Jean Drapeau et son nouveau bras droit Lucien Saulnier, qui deviendra président du comité exécutif de Montréal, fondent le Parti civique; ils entendent briguer la mairie en .
Drapeau remporte l'élection municipale de 1960 avec 53 % du vote ; son parti remporte 44 des 66 sièges au conseil municipal. Sous l'administration Drapeau-Saulnier, Montréal change de visage. La ville se dote au cours des années 1960 de la majorité de son réseau d'autoroute actuel avec l'achèvement du Pont Champlain, du pont-tunnel Louis-Hippolyte-Lafontaine, l’autoroute Bonaventure et de l’autoroute Décarie; les premières phases du Métro de Montréal sont aussi complétés durant cette période. Au centre-ville, on procède à l'ouverture de la Place Ville Marie en 1962, de la Place des arts en 1963, la Tour de la Bourse en 1964 et à la Place Bonaventure en 1968.
Drapeau creuse son avance aux deux élections qui suivent. Il remporte la mairie avec 88 % du vote en 1962 et 94 % du vote en 1966. Entre 1966 et 1970, le principal changement administratif à la carte électorale de Montréal est l'annexion Cité de Saint-Michel à la suite d'un référendum tenu le .
Formation du Front d'action politique
[modifier | modifier le code]Le Front d'action politique des salariés à Montréal (FRAP) qui constitue la principale opposition au maire Drapeau à l'élection de 1970 est formé en d'une coalition de comités de citoyens formés au cours des années 1960, de militants syndicaux et d'étudiants.
En marge des grands chantiers de l'ère Drapeau-Saulnier, Montréal est toujours aux prises avec des problèmes criants de logements insalubres et de pauvreté endémique, particulièrement dans les quartiers centraux[2]. Montréal connaît en 1969 plusieurs mouvements de contestation et de grandes manifestations, d'abord dans le milieu étudiant avec McGill français et la Loi 63 en mars, puis la Grève des policiers et des pompiers en octobre. Le , l'administration Drapeau-Saulnier interdit les manifestations à Montréal.
Les premiers groupes populaires d'opposition citoyenne à l'administration municipale sont formés d'abord dans les quartiers Saint-Henri et Pointe-Saint-Charles en 1963. Plusieurs comités naîtrons de ces groupes de revendication.
Crise d'Octobre
[modifier | modifier le code]Campagne électorale
[modifier | modifier le code]« Il est assez rare, de fait, qu’une campagne électorale dans une ville comme Montréal soit reléguée au troisième plan, que l’armée et la police soient en nombre sans précédent dans la rue et que la stupeur soit à un degré tel qu’il est normal de se demander si les Montréalais oseront quand même aller voter »
— La Presse,
« si le FRAP est élu, le sang coulera dans les rues de Montréal…[3]. »
— Jean Drapeau,
Le Front d'action politique annonce au début d’ qu’il présentera des candidats dans la majorité des districts électoraux.
Le , l'application des mesures de guerre à Montréal vient semer l'incertitude au sein du FRAP. Deux candidats, le docteur Henri Bellemare, candidat vedette dans Saint-Jacques, et l'imprimeur Jean Roy dans Saint-Louis, sont arrêtés. Le conseil permanent du FRAP décide toutefois de continuer son travail électoral : porte à porte, distribution de tracts et de journaux et assemblées continuerons[4].
Le , le ministre fédéral Jean Marchand déclare que le FRAP sert de couverture au Front de libération du Québec.
Partis politiques, plateformes et candidatures
[modifier | modifier le code]Parti | Nombre de candidats | Total | ||
---|---|---|---|---|
Maire de Montréal | Conseiller de ville | |||
Parti civique | 1 | 52 | 53 | |
Front d'action politique | 0 | 30 | 30 | |
Parti de Montréal | 0 | 14 | 14 | |
Réveil de Montréal | 1 | 2 | 3 | |
Parti réaliste-ouvrier | 1 | 0 | 1 | |
Indépendants | 4 | 19 | 30 | |
Total | 7 | 52 | 122 |
Candidats à la mairie
[modifier | modifier le code]Les candidats à la mairie pour l'élection de 1970 sont le maire sortant Jean Drapeau, le notaire André Desmarais du parti Le Réveil de Montréal, la militante socialiste Manon Leger, l'économiste Joseph Abraham, le docteur Jean-Guy Robillard, le psychanalyste Claude Longtin du Parti réaliste-ouvrier et l'employé municipal Lucien Monette.
Résultats
[modifier | modifier le code]Mairie
[modifier | modifier le code]Parti | Candidats | Voix | % | |
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Parti civique | Jean Drapeau (Sortant) | 339 215 | 91,80 | |
Réveil de Montréal | André Desmarais | 11 072 | 2,99 | |
Indépendante | Manon Leger | 7 189 | 1,94 | |
Indépendant | Joseph Abraham | 3 831 | 1,03 | |
Indépendant | Jean-Guy Robillard | 3 492 | 0,94 | |
Parti réaliste-ouvrier | Claude Longtin | 3 442 | 0,93 | |
Indépendant | Lucien Monette | 1 269 | 0,34 | |
Votes valides | 369 510 | 0 | ||
Bulletins rejetés | NC | |||
Total | NC | |||
Abstention | NC | |||
Nombre d'inscrits / participation | 698 733 | NC |
Conseil municipal
[modifier | modifier le code]Le Parti civique obtient la totalité des 52 sièges du Conseil municipal de Montréal.
Voir les détails pour districts électoraux ci-dessous :
Districts
[modifier | modifier le code]Ahuntsic
[modifier | modifier le code]District | Poste | Candidat | Votes | % |
Ahuntsic | Siège No.1 | Paul-Émile Robert Parti civique | 21 977 | 80,0 % |
Michel Cartier Front d'action politique | 5 464 | 20,0 % | ||
Siège No.2 | Jean-Paul Bonin Parti civique | 20 692 | 75,0 % | |
Claude Jasmin Front d'action politique | 4 119 | 14,9 % | ||
Pierre Bourdon Parti de Montréal | 2 758 | 10,0 % | ||
Siège No.3 | Jean-C. Leblanc Parti civique | 21 487 | 76,9 % | |
Émile Boudreault Front d'action politique | 4 015 | 14,4 % | ||
Bruno Houle Parti de Montréal | 2 405 | 8,6 % |
Côte-des-Neiges
[modifier | modifier le code]Côte-des-Neiges | Siège No.1 | Sydney Wise Parti civique | Sans opposition | |
Siège No.2 | John Lynch-Staunton Parti civique | 12900 | 0 % | |
José Levy Indépendant | 2441 | 0 % | ||
John Patrick Boyle Parti de Montréal | 1092 | 0 % | ||
Siège No.3 | Paul Lacoste Parti civique | 12829 | 0 % | |
Gérard Raymond Indépendant | 1826 | 0 % | ||
J. Michael Granofsky Parti de Montréal | 1844 | 0 % |
Laval
[modifier | modifier le code]Laval | Siège No.1 | Roger Sigouin Parti civique | Sans opposition | |
Siège No.2 | Lawrence Hanningan Parti civique | Sans opposition | ||
Siège No.3 | George Marchand Parti civique | Sans opposition |
Maisonneuve
[modifier | modifier le code]Maisonneuve | Siège No.1 | Pierre Lorange Parti civique | 7430 | 69,8 % |
Marcel Bureau Front d'action politique | 3213 | 17,3 % | ||
Siège No.2 | Normand Lussier Parti civique | 18571 | 82,3 % | |
Jean-Baptiste Desnoyers Front d'action politique | 3988 | 17,7 % | ||
Siège No.3 | Yvon Payette Parti civique | 18227 | 79,6 % | |
Yves Dufour Front d'action politique | 3051 | 13,3 % | ||
Lionel Rozon Indépendant | 1623 | 7,1 % |
Mercier
[modifier | modifier le code]Mercier | Siège No.1 | Richard Lasalle Parti civique | 31426 | 0 % |
Roger Hebert Réveil de Montréal | 7639 | 0 % | ||
Siège No.2 | Fernand Desjardins Parti civique | 35173 | 0 % | |
Zotique Ducharme Réveil de Montréal | 4434 | 0 % | ||
Siège No.3 | Adrien Angers Parti civique | 33645 | 0 % | |
Charles E. Gariepy Indépendant | 3743 | 0 % | ||
Lucien Mallette Réveil de Montréal | 2378 | 0 % |
Notre-Dame-de-Grâce
[modifier | modifier le code]Notre-Dame-de-Grâce | Siège No.1 | John Bellin Parti civique | 19367 | 0 % |
Douglas N. Harvey Parti de Montréal | 5189 | 0 % | ||
Siège No.2 | John N. Parker Parti civique | Sans opposition | ||
Siège No.3 | Guy Lacoste Parti civique | 17479 | 0 % | |
Jacques Brisebois Parti de Montréal | 5703 | 0 % | ||
Carl Dubuc Indépendant | 1759 | 0 % |
Papineau
[modifier | modifier le code]District | Poste | Candidat | Votes | % |
Papineau | Siège No.1 | Gérard Niding Parti civique | 13340 | 0 % |
Gaston Therrien Front d'action politique | 3445 | 0 % | ||
Siège No.2 | Jean-Paul Marchand Parti civique | 13072 | 0 % | |
Henri Gagnon Indépendant/CTM | 3793 | 0 % | ||
Siège No.3 | Jean-Paul Cloutier Parti civique | 13140 | 0 % | |
Guy Dupuis Indépendant | 3591 | 0 % |
Rivière-des-Prairies
[modifier | modifier le code]Rivière-des-Prairies | Siège No.1 | René Masson Parti civique | 2721 | 0 % |
Armand Gaucher Indépendant | 562 | 0 % | ||
Charles Ordines Parti de Montréal | 462 | 0 % | ||
Siège No.2 | Lionel Bourdon Parti civique | 2380 | 0 % | |
Georges Boutin Indépendant | 897 | 0 % | ||
André Beaulieu Parti de Montréal | 484 | 0 % |
Rosemont
[modifier | modifier le code]Rosemont | Siège No.1 | Jean Trottier Parti civique | 20057 | 0 % |
André Gravel Front d'action politique | 3090 | 0 % | ||
Marcel Despatis Indépendant | 6800 | 0 % | ||
Siège No.2 | René C. Paris Parti civique | 24818 | 0 % | |
Paul Cliche Front d'action politique | 4843 | 0 % | ||
Siège No.3 | Jean Guillet Parti civique | 25984 | 0 % | |
Jean-Claude Renaud Front d'action politique | 4027 | 0 % |
Saint-Édouard
[modifier | modifier le code]Saint-Édouard | Siège No.1 | Jean Labelle Parti civique | 16770 | 0 % |
Maurice Cloutier Front d'action politique | 3903 | 0 % | ||
Siège No.2 | Roméo Desjardins Parti civique | 17820 | 0 % | |
Lina Trudel Front d'action politique | 2686 | 0 % | ||
Siège No.3 | Jean Malouf Parti civique | 16523 | 0 % | |
Jacques Bourdouxhe Front d'action politique | 2767 | 0 % | ||
Evasio Vellone Parti de Montréal | 1111 | 0 % |
Saint-Henri
[modifier | modifier le code]Saint-Henri | Siège No.1 | Angelo Anfosse Parti civique | 18748 | 0 % |
Roger Lenoir Front d'action politique | 3498 | 0 % | ||
Siège No.2 | Guy Moses Parti civique | 18343 | 0 % | |
Adolphe Lapointe Front d'action politique | 3772 | 0 % | ||
Siège No.3 | Yvon Lamarre Parti civique | 20124 | 0 % | |
Philippe Hale Front d'action politique | 2344 | 0 % |
Saint-Jacques
[modifier | modifier le code]Saint-Jacques | Siège No.1 | Fernand Drapeau Parti civique | 14391 | 0 % |
Carmen Desjardins Front d'action politique | 2885 | 0 % | ||
Siège No.2 | Ernest Chénier Parti civique | 11955 | 0 % | |
Henri Bellemare Front d'action politique | 4597 | 0 % | ||
Siège No.3 | George Girard Parti civique | 12444 | 0 % | |
Gaétan Larochelle Front d'action politique | 3951 | 0 % |
Saint-Louis
[modifier | modifier le code]Saint-Louis | Siège No.1 | Fernand Alie Parti civique | 10 770 | 79,6 % |
Jehn Kambites Front d'action politique | 1 961 | 14,5 % | ||
Joseph Zappia Parti de Montréal | 791 | 5,8 % | ||
Siège No.2 | Hyman Brock Parti civique | 9 601 | 0 % | |
Jean Roy Front d'action politique | 3 063 | 0 % | ||
Denis Moshonas Parti de Montréal | 978 | 0 % | ||
Siège No.3 | J.P. Raymond Collins Parti civique | 9 938 | 74,5 % | |
Adèle Williams Front d'action politique | 2 469 | 18,5 % | ||
Samuel Walsh Indépendant | 927 | 6,9 % |
Parti | Candidats | Voix | Pourcentage | Sièges | |
---|---|---|---|---|---|
Parti civique | 3 | 30 309 | 74,83 % | 3 | |
Front d'action politique | 3 | 7 493 | 18,50 % | 0 | |
Parti de Montréal | 2 | 1 769 | 4,37 % | 0 | |
Indépendant | 1 | 927 | 2,23 % | 0 | |
Total | 40 498 | 100 % | 3 | ||
Votes valides | 40 498 | 85,1 % | |||
Bulletins rejetés | 7 141 | 14,9 % | |||
Total | 47 639 | 100 % | |||
Abstention | 42 855 | 0 | |||
Nombre d'inscrits / participation | 90 494 | 0 |
Saint-Michel
[modifier | modifier le code]Saint-Michel | Siège No.1 | Rocco Luccisano Parti civique | 9902 | 0 % |
Raymond Bourget Front d'action politique | 2346 | 0 % | ||
Nico Ciamarra Indépendant | 4445 | 0 % | ||
Siège No.2 | Aimé Sauvé Parti civique | 9503 | 0 % | |
André Compte Front d'action politique | 1569 | 0 % | ||
Jean-Paul Rivard Indépendant | 4459 | 0 % | ||
Siège No.3 | Ernest Rousille Parti civique | 9683 | 0 % | |
Marcel Toutant Front d'action politique | 1485 | 0 % | ||
Réal Lemire Indépendant | 4435 | 0 % | ||
Siège No.4 | Raymond Rail Parti civique | 8083 | 0 % | |
Marcel Bruyere Front d'action politique | 1152 | 0 % | ||
Léopold Lavoie Indépendant | 6482 | 0 % |
Sainte-Anne
[modifier | modifier le code]District | Poste | Candidat | Votes | % |
Saint-Anne | Siège No.1 | Joffre Laporte Parti civique | 8191 | 0 % |
Gaston Tessier Front d'action politique | 1386 | 0 % | ||
Mike Strusinski Indépendant | 732 | 0 % | ||
Siège No.2 | Albert Colette Parti civique | 8888 | 0 % | |
Henri Sirois Front d'action politique | 1509 | 0 % | ||
Siège No.3 | Yves Magnan Parti civique | 7981 | 0 % | |
Adèle Williams Front d'action politique | 2258 | 0 % |
Saraguay
[modifier | modifier le code]District | Candidat | Votes | % |
Saraguay | Léonard Leblanc Parti civique | 164 | 67,7 % |
Melvin Marcille Indépendant | 78 | 32,2 % |
Snowdon
[modifier | modifier le code]Snowdon | Siège No.1 | Jerry Snyder Parti civique | Sans opposition | |
Siège No.2 | Lucien H. Gagné Parti civique | 14119 | 0 % | |
Nat Aronoff Indépendant | 7597 | 0 % | ||
Léonard Tollett Parti de Montréal | 777 | 0 % | ||
Siège No.3 | Abraham Cohen Parti civique | 18783 | 0 % | |
Louis Sheff Indépendant | 2496 | 0 % | ||
Henri King Parti de Montréal | 1253 | 0 % |
Villeray
[modifier | modifier le code]Villeray | Siège No.1 | Jean Laroche Parti civique | 16228 | 0 % |
André Toupin Front d'action politique | 2183 | 0 % | ||
Camille Hoyos Parti de Montréal | 1089 | 0 % | ||
Siège No.2 | Charles Martel Parti civique | 15624 | 0 % | |
Baryl Zackon Indépendant | 1497 | 0 % | ||
Léo Manseau Parti de Montréal | 2509 | 0 % | ||
Siège No.3 | Arthur Gagnon Parti civique | 16627 | 0 % | |
Jean-Yves Vézina Front d'action politique | 2836 | 0 % |
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Yvon Laberge, « Un premier mandat jalonné d’embûches » dans La Presse, 13 août 1999, Cahier A
- Marc Comby, « Élections municipales du 25 octobre 1970 - Quand un nouveau parti politique contestait Jean Drapeau » dans Le Devoir, 25 octobre 2005 [lire en ligne]
- *(fr) dans Le Nouvelliste, 1920-, 23 octobre 1970.
- Rose-Anne Giroux, « Le FRAP demeure dans la lutte » dans La Presse, 17 octobre 1970, p. 3 [1].
Sources bibliographiques
[modifier | modifier le code]- (fr) Marc Comby, Mouvements sociaux, syndicats et action politique à Montréal : l'histoire du FRAP (1970-1974), Montréal, Université de Montréal, , 125 p. (lire en ligne).
- (fr) Donald McGraw, Le développement des groupes populaires à Montréal, 1963-1973, Montréal, Editions coopératives A. Saint-Martin, , 181 p..