Évisa — Wikipédia

Évisa
Évisa
Vue sur la partie centrale du village
Blason de Évisa
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Collectivité territoriale unique Corse
Circonscription départementale Corse-du-Sud
Arrondissement Ajaccio
Intercommunalité Communauté de communes Spelunca-Liamone
Maire
Mandat
Jean-Jacques Gianni
2020-2026
Code postal 20126
Code commune 2A108
Démographie
Gentilé Evisiens
Population
municipale
219 hab. (2021 en évolution de +5,8 % par rapport à 2015)
Densité 3,3 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 15′ 16″ nord, 8° 48′ 07″ est
Altitude 850 m
Min. 239 m
Max. 2 105 m
Superficie 67,28 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Sevi-Sorru-Cinarca
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Évisa
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Évisa
Géolocalisation sur la carte : Corse
Voir sur la carte topographique de Corse
Évisa
Géolocalisation sur la carte : Corse
Voir sur la carte administrative de Corse
Évisa

Évisa est une commune française située dans la circonscription départementale de la Corse-du-Sud et le territoire de la collectivité de Corse. Elle appartient à l'ancienne piève de Sevidentro dont elle était le chef-lieu, dans les Deux-Sevi.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Évisa est une commune de montagne corse, dans la microrégion du Sevi in Dentro dont elle est historiquement le chef-lieu, dans l'est du Sevi. C'était une communauté de l'ancienne pieve de Sevenentro, dans l'ancien diocèse de Sagone et l'ancienne juridiction de Vico. La commune est adhérente au parc naturel régional de Corse, dans son « territoire de vie » appelé Dui Sevi[1].

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]

Géologie et relief

[modifier | modifier le code]
Les gorges de Spelunca

Évisa fait partie du « Delà des Monts », ou Corse occidentale ancienne, constituée pour l'essentiel de roches granitiques, par opposition au « Deçà des Monts » ou « Corse schisteuse » au nord-est[Note 1]. Ici, le socle constitué de granites alcalins, a été profondément entaillé par la rivière de Porto, qui en amont, a creusé des gorges vertigineuses (gorges de Spelunca). Les roches granitiques du substrat donnent la série des sols bruns acides, bruns méditerranéens et lithosols. Les sols sont dans l’ensemble peu ou moyennement profonds.

Son territoire s'étale sur les flancs occidentaux de la chaîne principale de l'île, orientée ici dans un axe nord-sud, entre :

  • au nord, un chaînon secondaire partant du cap Senino s'articulant sur la dorsale, à Capu a e Ghiargole (2 105 mètres), culmen communal « à cheval » à la fois sur Manso, Albertacce et Évisa ;
  • au sud, par une arête de montagne partant de Capu a Rughia (1 712 mètres), déclinant vers les gorges de Spelunca et comportant les sommets Capu di Melu (1 559 mètres), Capu Suariccione (ou Turnatoghiu) (1 439 mètres) et Capu d'Orzu (906 mètres).

Entre les deux, se dresse un petit chaînon accroché à la Pointe de Cricche (2 053 mètres) sur la chaîne principale peu au nord-ouest du col de Vergio, puis déclinant jusqu'aux gorges de Spelunca. Ce chaînon comporte les sommets Capu a Cuculla (2 048 mètres), Capu a u Frassellu (1 517 mètres), Capu Rustici (1 331 mètres), Capu di e Querce (1 170 mètres) e Capu Rosso (641 mètres). Il sépare la commune en deux secteurs :

  • le secteur septentrional qui représente la majeure partie du bassin versant du ruisseau de Lonca[2], affluent de la rivière de Porto ;
  • le secteur méridional qui représente le bassin versant du ruisseau d'Aïtone et la partie haute, à l'ubac, de la vallée du ruisseau de Tavulella où est construit le village d'Évisa (829 mètres d'altitude).

Hydrographie et les eaux souterraines

[modifier | modifier le code]
Piscines naturelles d'Aïtone

Évisa possède un réseau hydrographique très dense. La rivière de Porto (ou ruisseau de Tavulella[3] jusqu'à sa jonction avec le ruisseau de Lonca) est le principal cours d'eau communal. Une grande partie de son cours sépare au sud la commune d'Évisa des communes de Marignana et de Cristinacce.

Le ruisseau d'Aïtone (ou ruisseau de Vergio en amont)[4] prend naissance sous le col de Vergio (1 478 m). Ce cours d'eau arrose toute la commune jusqu'à environ 600 mètres de sa confluence avec la rivière de Porto. Une faible partie de son cours délimite Marignana et Évisa.

Commune située dans une zone de sismicité très faible[5].

Climat et végétation

[modifier | modifier le code]

La forêt d'Aïtone[6], classée zone Natura 2000, est peuplée de pins laricios, de sapins, de châtaigniers. Des animaux domestiques (cochons, vaches) y vivent en liberté.

Au cœur de la vallée des Deux-Sevi qui part du col de Vergio jusqu'à la mer, l'environnement de ce village dévale 1 500 mètres de la haute montagne jusqu'à la mer et traverse une forêt (la forêt d'Aïtone), un canyon (gorges de Spelunca) jusqu'à la plage de Porto.

Évisa est le départ de nombreuses randonnées vers la montagne via le GR 20 et vers la mer sur le chemin des crêtes et de transhumance des bergers pour aller à Ota, Piana, Serriera, Partinello, les villages de mer de la côte ouest.

Voies de communication et transports

[modifier | modifier le code]

Accès routiers

[modifier | modifier le code]

Le principal accès routier est la route D84, qui traverse la commune depuis le col de Vergio au nord-est, jusqu'au pont de Tavulella au sud. Cette route relie la RN 193 à l'est depuis Francardo à la D81 à l'ouest à Porto (Ota (Corse-du-Sud)), via le Niolo. La D84 est une route qui passe par de remarquables sites touristiques : le célèbre défilé de la Scala di Santa Regina (Corscia) à l'est, le col de Vergio (1 478 m) où se dresse l'imposante statue (6 mètres de haut) du Christ Roi du sculpteur Noël Bonardi au centre, et les remarquables gorges de la Spelunca (Marignana) à l'ouest.

L'autre accès majeur est la route D70 (ancienne RN 195), qui rejoint Vico puis Sagone en franchissant le col de Sevi.

Le village d'Évisa est distant, par route, de :

Concernant les principales infrastructures de transports autre que routier, le village se trouve à :

Intercommunalité

[modifier | modifier le code]

Commune membre de la Communauté de communes Spelunca-Liamone.

Au , Évisa est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[8] et hors attraction des villes[9],[10].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (99,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (99,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (31 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (20,5 %), zones urbanisées (0,4 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le nom corse de la commune est Evisa /ˈeβiza/. Ses habitants sont les Visinchi.

Histoire du village

[modifier | modifier le code]
Évisa au XIXe siècle.

Si le village d’Évisa est construit selon un plan typiquement corse, il ne présente pas de particularités notables au niveau de l’architecture, ainsi l’église Saint-Martin[12] est de construction récente. L'ancienne église piévane Saint-Cyprien[13] du XIe siècle se situait proche de l'actuel cimetière.

À voir toutefois, dans les gorges de Spelunca, le pont de Zaglia[14] ou, à Évisa, l’oratoire Saint-Martin ou encore la fontaine du village[15] surmontée d’une statue réalisée par le sculpteur Mariotti en l’hommage de Ferdinand Ceccaldi dit Fiorello (né en 1802 et mort en 1869), personnalité locale qui fut médecin-général des armées de l’Empereur Napoléon III et qui aurait acquis en 1866 la tour de Girolata et le fortin lorsque l’administration des domaines les avait mis en vente.

Le village était initialement (jusqu'aux XVIe et XVIIe siècles ?) formé de deux hameaux[16] :

  • un situé sur la Collizzola, à l'entrée de la Spelunca ;
  • l'autre au lieu Poggiolo (petit mamelon) et dominé par une tour (a Torra), ancien hameau dont on distingue encore les fondations.

On peut voir dans les environs : des moulins de torrents, une grotte où se cachaient des bandits, un village abandonné entre Évisa et Marignana, le Tasso, des ruines, des piscines naturelles et des cascades, les gorges de la Spelunca.

À 30 minutes de la plage de Porto, à 45 minutes des plages de Sagone, Évisa permet d'alterner le plaisir de la plage et celui de la montagne.

Évisa affiche, dans sa devise, sa fierté de village de montagne : Alta tenet evisa[17].

Communauté juive

[modifier | modifier le code]

Entre le XVIe siècle et le XVIIe siècle, la ville de Padoue, en Italie, était peuplée en grande partie par des Juifs qui habitaient un ghetto édifié en 1516. Il fut le théâtre de violences dirigées contre ses citoyens juifs, dont une partie faillit se faire lyncher.

Une rumeur malveillante, selon laquelle leurs coreligionnaires de Buda auraient commis des actes de cruauté contre les Chrétiens de la ville hongroise, déclencha cette flambée de brutalités dirigée contre la communauté juive de la ville. C'est grâce à l'intervention d'un père franciscain, le père Marco, qui écrivit une lettre afin de dénoncer cette mystification, que la communauté juive échappa au massacre annoncé.

Une grande partie de la communauté juive ashkénaze de Padoue décida à la suite de ces événements d'émigrer sous d'autres cieux plus cléments. Certains arrivèrent en Corse ; les habitants les nommèrent Padovani[18], ce qui signifie : venus de Padoue. En réalité le nom de famille Padovani.

Politique et administration

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1977? Antoine Castellani   Instituteur à la retraite
1977 1989 Alexis Battini   sous-officier à la retraite
1989 2009 Pauline Ceccaldi   Chevalier de la Légion d'Honneur
2009 En cours Jean-Jacques Gianni DVD Cadre supérieur
Les données manquantes sont à compléter.

Budget et fiscalité 2017

[modifier | modifier le code]

En 2017, le budget de la commune était constitué ainsi[19] :

  • total des produits de fonctionnement : 397 000 , soit 1 854  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 450 000 , soit 2 102  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 592 000 , soit 2 768  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 457 000 , soit 2 135  par habitant ;
  • endettement : 743 000 , soit 3 472  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 24,36 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 11,71 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 105,09 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 34,97 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 23,26 %.

Entreprises et commerces

[modifier | modifier le code]

Agriculture

[modifier | modifier le code]
  • Le marron glacé, le miel, fromage[20].
  • Châtaigneraies[21],[22].
  • En juillet et août, Évisa vit au rythme des promenades en montagne et en forêt, de baignades dans les torrents, les rivières, la mer, du pastis et des discussions sous les tilleuls des cafés, des places, des terrasses. C'est un site prisé par les randonneurs, les chasseurs de sangliers et de merles à partir de la fin de l'été.
  • Sur la commune on trouve trois hôtels, quatre cafés restaurants, des auberges, des gîtes[23].
  • Il y a une épicerie, une menuiserie, des producteurs de charcuterie, d'artisanat de livres (polars, études, poésie, biographie).

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

Évolution démographique

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[25].

En 2021, la commune comptait 219 habitants[Note 2], en évolution de +5,8 % par rapport à 2015 (Corse-du-Sud : +6,69 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
5256648329948501 1861 3201 3501 370
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
1 4957619181 0279281 089896909894
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
872833882850831820787612401
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017
336312248257196185182202219
2021 - - - - - - - -
219--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
Pont génois de Zaglia.
  • L’ancienne église piévane Saint-Cyprien[28],[29].
  • Église paroissiale Saint-Martin[30].
  • Monument commémoratif du Général Fiorello Ceccaldi[31].
  • Bocca à Verghju.
  • Fontaines d'Alzu Ritondellu et Funtana a u Topu.
  • Pont génois de Zaglia[32],[33], qui traverse le Tavulella.
  • Patrimoine rural : Fours à poix, moulins, charbonnières, séchoirs à châtaignes[34].

Équipements culturels

[modifier | modifier le code]

Patrimoine culturel

[modifier | modifier le code]

Patrimoine naturel

[modifier | modifier le code]

Parc naturel régional

[modifier | modifier le code]

Évisa est une commune adhérente au Parc naturel régional de Corse, dans son « territoire de vie » appelé Dui Sevi[1].

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]
  • Dominique Andreotti (1868-1963), poète improvisateur avec le pseudonyme de Minicale, né à Évisa, où il vécut. Un de ces poèmes les plus connus est Cuntrastu trà un Curzacciu è un Partinillacciu.
  • Philippe Massoni (1936-2015), ancien préfet de police de Paris et ancien conseiller du président de la République pour la sécurité.
  • Lucien, Dominique Castellani (1937-...), professeur de chirurgie Cardio-vasculaire, président de la société française d'angiologie, chevalier de la légion d’honneur.
  • Étienne Ceccaldi, magistrat en retraite, ancien président délégué de l'Olympique de Marseille.
  • Mathieu Ceccaldi (1893-1993), auteur d'un dictionnaire corse-français et d'une anthologie de la littérature corse.
  • Daniel Ceccaldi (1927-2003), acteur de cinéma et de théâtre, réalisateur.
  • Pierre Ceccaldi-Pavard (1921-2004), frère aîné de Daniel Ceccaldi, sénateur-maire de Dourdan (Essonne).
  • François-Xavier Ceccaldi, ancien préfet de Corrèze, du Tarn, de la Drôme et des Pyrénées-Atlantiques.
  • Pierre-Henri Ceccaldi, ancien médecin-chef de la Police nationale.
  • Jean-Paul Ceccaldi, auteur de polars.
  • Henri Ceccaldi, journaliste corse connu pour sa chronique « Le coin de Diogène » dans le journal bastiais L'informateur.
  • Bernard Ceccaldi, directeur du département d'entomologie médico-légale de la gendarmerie nationale.
  • André Campana, journaliste-producteur presse-TV, auteur.
  • Hervé Battini, écrivain.
  • Pierre Rossi, historien[35].
  • François-Antoine Girolami (1839-1919), ancien curé d'Évisa, auteur de différents ouvrages historiques et géographiques sur la Corse.
  • Antoine Benedetti (1915-1994), homme d'affaires, écrivain, donateur du nouveau buste de Fiorrelo Ceccaldi.
  • Jean-Dominique Luciani (1851-1932), directeur des Affaires indigènes du Gouvernement Général d’Alger, né à Partinello, village faisant partie de la commune d'Evisa jusqu'en 1864.
  • Charles Ceccaldi-Raynaud, Sénateur-Maire de Puteaux, fils de Joseph Ceccaldi de Evisa.

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Blason de Évisa Blason
Écartelé : au 1er de gueules à l’aigle contournée d’argent survolant une montagne du même, au 2e d’azur au sapin arraché d’or, au 3e d’azur au mouflon contourné d’or et sautant d'un rocher du même mouvant de la dextre, au 4e de gueules à la tour d’argent maçonné de sable, ouverte du champ[36].
Devise
Alta tenet Evisa.
Détails
Description du blason officiel votée par le conseil municipal d'Évisa le 5 novembre 1921[37].
Alias
Blason à dessiner
Blason à dessiner
Écartelé : au 1er de gueules aux monts d'argent sommés d'une aigle volant de même, au 2e d'azur au sapin arraché d'or, au 3e d'azur au mouflon sautant d'or, au 4e de gueules au château crénelé d'argent.

Enseignement

[modifier | modifier le code]

Établissements d'enseignements[38] :

  • École primaire,
  • École maternelle à Ota,
  • Collège à Vico.

Professionnels et établissements de santé :

  • Médecin à Ota.
  • Pharmacie à Ota.
  • Hôpital d'Ajaccio.
L'église paroissiale Saint-Martin.

Curés du village depuis entre 1830 et 1905

[modifier | modifier le code]
  • Paul André Caccavelli entre 1852 et 1861
  • Raphaël Battini en 1861
  • Pierre-Antoine Leca en 1888 (nomination refusée)
  • Dominique-Antoine Paoli en 1888
  • François-Antoine Girolami (1839-1919) en 1901 ; il avait été précédemment vicaire d'Évisa entre 1863 et 1867.

Fêtes et loisirs

[modifier | modifier le code]
  • La fête religieuse du village est célébrée le , jour de la Saint-Martin, du nom de son église.

Randonnées

[modifier | modifier le code]

Évisa (850 m) est le point de départ ou d’arrivée du sentier muletier qui traverse les gorges de la Spelunca pour descendre jusqu’à Ota après une belle et facile balade de 3 heures environ (nombreux lutrins expliquant la faune et la flore, les ponts génois dont le « pont de Zaglia »). Les sentiers de randonnée Mare a mare nord et Mare e monti nord passent par le village.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. « Les géologues distinguent ordinairement une Corse occidentale ancienne, constituée pour l'essentiel de roches granitiques et une Corse orientale où dominent les schistes. Ces deux parties sont séparées par la dépression centrale, un sillon étroit au relief adouci dont les sommets les plus élevés ne dépassent pas les 700 m d'altitude, constitué pour l'essentiel de terrains sédimentaires secondaires et tertiaires. Cette dépression coupe l'île du nord-ouest au sud-est, depuis l'Ostriconi jusqu'à Solenzara. À l'ouest de cette ligne, s'élèvent les plus hauts sommets de l'île qui constituent une véritable barrière entre les deux départements actuels. - Daniel Istria in Pouvoirs et fortifications dans le Nord de la Corse, Editions Alain Piazzola Ajaccio 2005 - (ISBN 2-915410-14-3) ».
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a et b Le Parc naturel régional de Corse sur le site de l'INPN
  2. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Lonca (Y7910540) » (consulté le ).
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Rivière de Porto (Y7910500) » (consulté le ).
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Rivière d'Aïtone (Y7910520) » (consulté le ).
  5. Didacticiel de la règlementation parasismique
  6. La forêt d'Aitone.
  7. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  8. Insee, « Métadonnées de la commune ».
  9. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  12. Notice no IA2A000096, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  13. Notice no IA2A000098, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  14. Notice no IA2A000131, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  15. Notice no IA2A000144, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  16. Géographie générale de la Corse - FA Girolami - Bastia Imp. C. Piaggi - 1914
  17. Évisa sur le site armorialdefrance.fr. Consulté le 7 novembre 2013.
  18. Comment les juifs « Padovani » sont arrivés en Corse.
  19. Les comptes de la commune
  20. Produits d'Évisa
  21. Les silots à châtaignes, les moulins
  22. La châtaigneraie
  23. Hébergements
  24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  28. « église Saint-Cyprien », notice no IA2A000098, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  29. Evisa , au cimetière , traces de l'ancienne paroisse
  30. « église paroissiale Saint-Martin », notice no IA2A000096, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  31. « monument commémoratif du Général Fiorello Ceccaldi », notice no IA2A000144, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  32. « Pont de Zaglia », notice no PA00099090, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  33. « pont en pierre dit pont de Zaglia », notice no IA2A000131, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  34. Patrimoine agro-pastoral
  35. Histoire de Corse
  36. « Évisa », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
  37. geneawiki, « Fichier:2A108 - Évisa-Validation blason 1921.jpg — Geneawiki », sur fr.geneawiki.com (consulté le ).
  38. Établissements d'enseignements
  39. Ensemble interparoissial de Vico, San Roccu, Sorru in sù, Sevingrentu
  40. « Église paroissiale Saint-Martin », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  41. « Église Saint-Cyprien », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  42. « Diocèse d'Ajaccio. », sur FranceArchives (consulté le ).

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes

[modifier | modifier le code]