Île Matapara — Wikipédia
Île Matapara Île Pickersgill (en) | ||||
L'île de Matapara (en rrière-plan) vue depuis l'île Arapaoa en 1902 | ||||
Géographie | ||||
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Pays | Nouvelle-Zélande | |||
Localisation | Marlborough Sounds (Océan Pacifique) | |||
Coordonnées | 41° 09′ 39″ S, 174° 16′ 54″ E | |||
Superficie | 0,963 2 km2 | |||
Point culminant | 186 m | |||
Administration | ||||
Région | Marlborough | |||
Autres informations | ||||
Géolocalisation sur la carte : Marlborough Sounds Géolocalisation sur la carte : île du Sud Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Zélande | ||||
Île en Nouvelle-Zélande | ||||
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L'île Matapara, également connue sous son nom anglais île Pickersgill, est un îlot des Marlborough Sounds, situé dans la partie basse de la baie de Tōtaranui, au nord de l'île Arapaoa et à l'est de l'île Blumine.
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom anglais de Pickersgill est donné à l'île par James Cook en l'honneur de Richard Pickersgill, lieutenant de l'Endeavour ayant participé à deux des voyages du capitaine[1].
Situation
[modifier | modifier le code]L'île Arapaoa est située dans une région de rias, les Marlborough Sounds, à l'extrémité nord-est de l'Île du Sud. Elle est plus précisément située dans la baie de Tōtaranui, à très faible distance de l'île Arapaoa. Le chenal séparant les deux îles, quoique relativement profond, n'est large que d'environ cent mètres[2],[3],[4].
Topographie et géologie
[modifier | modifier le code]L'île mesure 96,32 hectares, soit juste un peu moins d'un kilomètre carré. Son point culminant, qui n'est pas nommé, culmine à 186 mètres d'altitude[5].
L'île, comme les îles voisines de Blumine ou de Long Island, s'est formée en se séparant d'Arapaoa par subsidence[6].
Climat
[modifier | modifier le code]Faune et flore
[modifier | modifier le code]La végétation de Matapara se caractérise par l'omniprésence de la forêt, et notamment des kohekohe et des beilschmiedia tawa[7].
L'île de Matapara et ses abords sont un lieu de résidence et de nidification, notamment pour le manchot pygmée et plusieurs espèces de requins[7],[8].
Au XIXe siècle, les rats sont introduits et deviennent envahissants. Au début du XXIe siècle, une campagne systématique de piégeage est menée par le Ministère de la Conservation, qui délègue cette mission au Mana Cruising Club Friends. En effet, les rats menacent les populations aviaires, notamment celles des méliphages tui, méliphages carillonneurs, carpophages et des rhipiduras. Une première campagne permet l'éradication en 2005, mais les rats reviennent à la nage depuis Arapaoa. La décennie suivante voit l'extension de la campagne à l'ensemble des Marlborough Sounds, ainsi que la généralisation de méthodes d'élimination sans poison[4],[9],[10].
Occupation humaine
[modifier | modifier le code]L'histoire de l'île de Matapara est indissociable de celle de l'iwi Te Ati Awa ; plusieurs lieux de l'île étaient considérés comme wāhi tapu, c'est-à-dire zones sacrées et interdites. Les plages de l'île, en revanche, étaient très utilisées comme lieux de pêche et de préparation des bateaux. L'île avait en outre une fonction militaire stratégique[7],[11].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) « Cook’s place names around New Zealand - Endeavour Inlet », Toitū Te Whenua — Land Information New Zealand (consulté le ).
- (en) « Matapara / Pickersgill Island », Cruise guide (consulté le ).
- (en) « Topomap », Topomap New Zealand (consulté le ).
- (en) Sophie Trigger, « Mana Cruising Club sailing the Strait to keep Marlborough Sounds rat-free », Stuff (site web), (lire en ligne, consulté le ).
- (en) Christopher Cookson, « List of Islands in Marlborough », Marlborough Online, (consulté le ).
- Decision of the MEP Hearing Panel 2020, Islands of Queen Charlotte Sound/Tōtaranui and White Rocks, p. 93.
- (en) « Matapara / Pickersgill Island », New Zealand Gazetteer, Land Information New Zealand (consulté le ).
- Decision of the MEP Hearing Panel 2020, Blumine, Matapara/Pickersgill and Long Islands, p. 39.
- (en) « Mana Cruising Club supports Marlborough Sounds island », Ministère de la Conservation, (consulté le ).
- (en) « New beginnings », Goodnature (consulté le ).
- (en) « Place names of Te Tau ihu », The Prow, (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- [Decision of the MEP Hearing Panel 2020] (en) « Section F - Outstanding Coastal Natural Character : Coastal Marine Areas – Marlborough Sounds — Coastal Marine Area A: Tasman Bay and south-western D’Urville Island », dans Trevor Hook, David Oddie, Jamie Arbuckle, Rawiri Faulkner, Ron Crosby & Shonagh Kenderdine, Decision of the MEP Hearing Panel, Autorité unitaire de Marlborough, , 321 p. (ISBN 9788885042612, OCLC 799660355, lire en ligne), p. 274-275