101e division d'infanterie de forteresse — Wikipédia
101e division d'infanterie de forteresse | |
Insigne de la 101e DIF. | |
Création | |
---|---|
Dissolution | |
Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | division de forteresse |
Composée de | 84e et 87e RIF 2/ et 3/161e RAP |
Ancienne dénomination | Secteur fortifié de Maubeuge |
Guerres | Seconde Guerre mondiale |
Batailles | Bataille de la Sambre |
Commandant | général Béjard (sl) |
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La 101e division d'infanterie de forteresse est le nom d'une unité de l’Armée française, qui a combattu pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle est affectée sur la Ligne Maginot à la défense de la région de Maubeuge.
Création et différentes dénominations
[modifier | modifier le code]- Secteur fortifié de Maubeuge
- mars 1940 : 101e division d'infanterie de forteresse
Les chefs de la 101e division de forteresse
[modifier | modifier le code]La division est commandée par le général Béjard (sl), qui commandait le secteur fortifié de Maubeuge auparavant.
Composition
[modifier | modifier le code]- 84e régiment d'infanterie de forteresse : trois bataillons, deux compagnies d'équipages d'ouvrage[1] et un bataillon d'instruction (XXIe)[2]
- 87e régiment d'infanterie de forteresse : deux bataillons[2]
- 1er bataillon de mitrailleurs[2]
- 13e régiment régional de travailleurs[2]
- 18e régiment régional de travailleurs[2] (dissout le pour former le 3e bataillon du 19e régiment régional[3])
- 19e régiment régional de travailleurs (deux puis trois bataillons)[2]
- Travailleurs espagnols[2]
- 2e et 3e groupes du 161e régiment d'artillerie de position[4].
Historique
[modifier | modifier le code]La 101e division d'infanterie de forteresse est formée en mars 1940 à partir des unités du secteur fortifié de Maubeuge[2].
La division combat pendant la bataille de la Sambre. Le 84e RIF tente d'abord de s'opposer le à la percée vers l'ouest du 15e corps d'armée motorisé allemand[5] mais ses ouvrages sont neutralisés par l'infanterie et les sapeurs allemands, soutenus par les chars de la 7e Panzerdivision[6].
La 101e DIF se replie autour Maubeuge[7]. Elle résiste pendant une semaine à des forces allemandes du 8e corps d'armée, supérieures en nombre[8].
Les unités de la 101e DIF continuent de se battre : une partie du 84e RIF parvient à se replier jusqu'à Dunkerque et embarque pour la Grande-Bretagne, tandis que le 87e RIF rejoint la Normandie où il est capturé en juin[8].
Insigne
[modifier | modifier le code]L'insigne de la 101e DIF, créé avant mai 1940, présente la citadelle de Maubeuge et le lion des Flandres[9].
Sources
[modifier | modifier le code]- Narcisse Bouron, Le second drame de Maubeuge : histoire de la 101e Division de forteresse, (84e et 87e RIF), Éditions Imprimerie Lussaud, (présentation en ligne).
- Les grandes unités françaises : historiques succincts, vol. 3, Imprimerie nationale, (lire en ligne), « 101e Division d’infanterie de forteresse », p. 607-618.
- Jean-Yves Mary, Alain Hohnadel, Jacques Sicard et François Vauviller (ill. Pierre-Albert Leroux), Hommes et ouvrages de la ligne Maginot, t. 1, Paris, éditions Histoire & collections, coll. « L'Encyclopédie de l'Armée française » (no 2), (réimpr. 2001 et 2005), 182 p. (ISBN 2-908182-88-2).
- Hommes et ouvrages de la ligne Maginot, t. 2 : Les formes techniques de la fortification Nord-Est, Paris, Histoire et collections, , 222 p. (ISBN 2-908182-97-1).
- Hommes et ouvrages de la ligne Maginot, t. 3 : Le destin tragique de la ligne Maginot, Paris, Histoire et collections, , 246 p. (ISBN 2-913903-88-6).
- (en) Marc Romanych et Martin Rupp, Maginot Line 1940 : battles on the French frontier, Osprey Publishing, , 96 p. (ISBN 978-1-84603-499-2, 1-84603-499-X et 978-1-84908-254-9, OCLC 320186975, lire en ligne).
- Julien Depret, Le secteur fortifié de Maubeuge face à l'invasion de mai 1940 : genèse et évolution de l'organisation défensive de la Boiscrête à Anor, Salomé, J. Depret, , 247 p. (ISBN 978-2-9520574-3-1).
Notes
[modifier | modifier le code]- Grandes unités françaises, p. 601.
- Grandes unités françaises, p. 607.
- Grandes unités françaises, p. 609.
- Mary et al. 2001, p. 197.
- Mary et al. 2003, p. 162.
- Romanych et Rupp 2010, p. 35.
- Romanych et Rupp 2010, p. 45.
- Romanych et Rupp 2010, p. 50.
- Alain Hohnadel et Michel Truttman, « Les régiments d'infanterie de forteresse », Militaria Magazine, no 27, , p. 9-13