30e régiment d'infanterie (France) — Wikipédia

30e régiment d'infanterie
Création 1775
Dissolution 1989
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Régiment d’infanterie
Rôle Infanterie
Garnison Bonifacio
Thonon
Rumilly
Montmélian
Ancienne dénomination Régiment de Perche
Inscriptions
sur l’emblème
Valmy 1792
Austerlitz 1805
Wagram 1809
Moskowa 1812
Solférino 1859
Champagne 1915
Verdun 1916
La Malmaison 1917
Reims 1918
Anniversaire Saint-Maurice
Guerres Campagne de Russie
Première Guerre mondiale
Fourragères aux couleurs du ruban de la Médaille militaire
Décorations Croix de guerre 1914-1918
quatre palmes
document du 30 ème regiment d'infanterie daté du 2/6/1940 avec tampon du Lieutenant colonel Laflaquière

Le 30e régiment d'infanterie (30e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française créé sous la Révolution à partir du régiment de Perche, un régiment français d'Ancien Régime

Création et différentes dénominations

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Colonels/chef-de-brigade

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(*) Ces six officiers sont devenus par la suite généraux de brigade.
(**) Officiers devenus par la suite généraux de division.

Colonels tués et blessés pendant qu'ils commandaient le 30e régiment d'infanterie de ligne :

  • Chef de brigade Darnaud blessé le
  • Colonel Valterre blessé le et le
  • Colonel Joubert blessé le
  • Colonel Buquet blessé le
  • Colonel Ramand blessé le

Historique des garnisons, combats et bataille

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Ancien Régime

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30e régiment d’infanterie
30e demi-brigade de première formation
30e demi-brigade de deuxième formation
30e régiment d’infanterie de ligne
Officiers tués et blessés au service du 30e régiment d'infanterie (entre 1804-1815)
  • Officiers tués : 51
  • Officiers morts des suites de leurs blessures : 12
  • Officiers blessés : 126

1815 à 1852

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  • 1830 : Une ordonnance du créé le 4e bataillon et porte le régiment, complet, à 3 000 hommes[2].
Képi d'infanterie de ligne

De 1871 à 1914

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Durant toute cette période le régiment sera en garnison à Annecy

En 1878, le régiment est commandé par le Lieutenant Colonel Dortu. Le commandant Dallemagne y sert à la même époque.

Reconstitution d'un soldat du 30e RI en 1914.

Entre-deux-guerres

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Il sera dissous le [3].

Le régiment est reconstitué en 1935 comme 30e demi-brigade alpine de forteresse (DBAF). Chargée de la défense du secteur fortifié de la Savoie, l'unité est constituée des 70e et 71e bataillons alpins de forteresse (BAF)[4].

Seconde Guerre mondiale

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Dissoute à la déclaration de guerre, la 30e DBAF est immédiatement reconstituée[5] le par le CMI 147 de Modane[réf. souhaitée]. Elle est composée des 71e, 81e, 91e BAF et renforcée par les sections d'éclaireurs-skieurs de cinq autres unités (99e RIA, 11e, 15e, 28e et 47e BCA)[5]. Chargée de la défense de la Maurienne[5], la demi-brigade est implantée sur dix neuf fortifications de la ligne Maginot entre Modane et Lanslebourg-Mont-Cenis et Valloire avec le 160e régiment d'artillerie de position (RAP)[réf. souhaitée] et la 66e division d'infanterie à partir d'avril 1940.

De 1945 à nos jours

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Recréé en 1956, il sera présent en Algérie.
Il est en tant que CEC Ne30 (centre d'entrainement commando 30e RI) a eu une courte existence il était en Corse à Bonifacio, puis il sera dissous en 1989.

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[6] :

Fourragère aux couleurs de la Médaille militaire
Fourragère aux couleurs de la Médaille militaire

Décorations

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Sa cravate est décorée de la Croix de guerre 1914-1918 avec quatre palmes (Quatre citations à l'ordre de l'armée).

Il a le droit au port de la Fourragère aux couleurs du ruban de la Médaille militaire décernée le .

Personnalités

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Sources et bibliographie

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  • Archives militaires du Château de Vincennes.
  • À partir du Recueil d'historiques de l'Infanterie française (général Andolenko - Eurimprim 1969).
  • Historique du 30e R.I. : 4 citations fourragère aux couleurs de la médaille militaire, Annecy, Hérisson, 96 p., lire en ligne sur Gallica.

Notes et références

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  1. Christophe Dutrônet, « On a retrouvé le fanion de la 30 e Demi-Brigade Alpine de Forteresse ! », Uniformes,‎ , p. 12-13 (lire en ligne)
  2. Histoire de l'infanterie en France de Victor Louis Jean François Belhomme Vol 5 page 151
  3. Auguste Édouard Hirschauer, « Annexe 2 : Notice Historique », dans Rapport fait au nom de la Commission de l'armée, chargée d'examiner le projet de loi adopté par la chambre des députés, relatif à la constitution des cadres et effectifs de l'armée, Impressions du Sénat (no 263), (lire en ligne), p. 196-197
  4. Jean-Yves Mary, Alain Hohnadel, Jacques Sicard et François Vauviller (ill. Pierre-Albert Leroux), Hommes et ouvrages de la ligne Maginot, t. 4, Paris, éditions Histoire & collections, coll. « L'Encyclopédie de l'Armée française » (no 2), , 182 p. (ISBN 978-2-915239-46-1), p. 108-121
  5. a b et c « BAF Les Bataillons Alpins de forteresse », sur Mémoire des Alpins (consulté le )
  6. Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007

Articles connexes

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Liens externes

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