401e régiment d'infanterie — Wikipédia

401e Régiment d'Infanterie
Image illustrative de l’article 401e régiment d'infanterie
Création
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de Terre
Type Régiment d'Infanterie
Rôle Infanterie
Inscriptions
sur l’emblème
Verdun 1916
Flandres 1917-1918
L'Avre-Montdidier 1918
Saint-Quentin 1918
Guerres Première Guerre mondiale
Fourragères Médaille militaire
Décorations Croix de guerre 1914-1918

Le 401e RI est un régiment d'infanterie de l'armée de terre française constitué en 1915 avec des éléments provenant des dépôts des 1re et 12e régions militaires (Lille et Limoges).

Les régiments dont le numéro est supérieur à 400 sont des régiments de marche.

Création et différentes dénominations

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Soldats du 401e Régiment d'Infanterie en 1915

Chefs de corps durant la Grande Guerre

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  • du au  : lieutenant-colonel Jean-Antoine-Eugène Quiquandon.
  • du au  : lieutenant-colonel Jean-Baptiste-Germain-Louis Bouchez.
  • du au  : lieutenant-colonel Eugène-Paul-Émile-Albert Vanbremeersch.
  • du au  : lieutenant-colonel François Canonne.
  • du à après  : lieutenant-colonel Pierre Bornèque.

Historique des garnisons, combats et batailles du 401e RI

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Première Guerre mondiale

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Affectations

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  • Janvier - début février: Verdun: ouvrage de Bezonvaux, ravin du Pré
  • Février-Avril: recomplètement des effectifs, instruction. Deux bataillons sont détachés aux usines de Marnaval pour fournir des travailleurs
  • Avril – mai : Chemin des Dames : coteaux de Vendresse, Sucrerie de Cerny ;
  • Juillet – octobre : Offensive des Flandres: Roeningue, Bikschote secteur de Bruet, forêt d’Houthulst, ferme des Poitiers ;
  •  : Merkem, Nieuport.

Entre-deux-guerres

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  • En vertu d'une prescription du Ministre de la Guerre en date du , le 401e RI n'est pas dissous à l'issue du conflit, « en remplacement du 145e Régiment d'Infanterie qui a cessé d'exister au cours de la guerre »[1] ; cette mesure est exceptionnelle.
  • Il est maintenu comme régiment d’active jusqu'en [2].
  • Il porte le surnom de Le Gaulois (source de 1920 ; 21e Corps d'armée - 43e Division - 85e brigade). Cette dénomination lui a été conférée par l'ordre no 484 du émanant du général Valentin, commandant de la 133e D.I. À la suite de la dissolution de cette grande unité, qui était surnommée La Gauloise, son chef, soucieux d'en perpétuer la renommée à travers l'un de ses anciens régiments, « remet au corps la gloire de la Gauloise en lui conférant le nom de Gaulois »[1].

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[3] :

Faits d'armes faisant particulièrement honneur au régiment

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  • Baptême du feu du 401° le à l'Epine de Védegrange
  • Le à Verdun, participation à l'attaque lors de la reprise du fort de Douaumont
  • Le à Verdun, enlèvement des ouvrages d'Hardaumont et du Muguet
  • Le 26 et , attaque victorieuse dans les Flandres (Aschoop, Klostermolen, in den Hamel Cabaret)
  • Combats dans le secteur de Moreuil fin mars début débouchant sur l'arrêt de la progression de l'armée allemande lors de l'Opération Michael
  • Attaque victorieuse sur Montdidier (Le Fretoy-Vaux) en qui débute l'Offensive des Cent-Jours
  • Participation à la libération de Saint-Quentin en

Personnages importants ayant servi au 401e régiment

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Sous-Lieutenant Louis François Marie Franchet d'Espèrey, fils du général Louis Félix Marie François Franchet d'Espèrey, tué à Douaumont le [4]

Morts pour la France

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Environ 1 600 hommes dont 55 officiers sont morts durant la guerre ou peu de temps après la fin du conflit. (dernier relevé en date du )[5]

Articles connexes

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Liens externes

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Sources et bibliographie

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