134e régiment d'infanterie (France) — Wikipédia
134e régiment d'infanterie | ||
Insignes régimentaires du 134e régiment d'infanterie. | ||
Insigne régimentaire du 134e bataillon d'infanterie. | ||
Création | 1795 | |
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Pays | France | |
Branche | Armée de terre | |
Type | Régiment d'infanterie | |
Rôle | Infanterie | |
Devise | Oradour | |
Inscriptions sur l’emblème | Lützen 1813 Bautzen 1813 Magdebourg 1813-1814 Champagne 1915 Verdun 1916 Picardie 1918 Gembloux 1940 | |
Anniversaire | 21 mai (1813, Bautzen) | |
Guerres | Guerre de 1870 Première Guerre mondiale Bataille de France Seconde Guerre mondiale Guerre d'Algérie | |
Fourragères | aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918. | |
Décorations | Croix de guerre 1914-1918 deux palmes une étoile vermeil Croix de Guerre belge 1940-1945 une palme | |
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Le 134e régiment d'infanterie (134e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française. Il est créé sous la Révolution sous le nom de la 134e demi-brigade de première formation.
Création et différentes dénominations
[modifier | modifier le code]- 1795: Création de la 134e Demi-Brigade de Bataille formée des unités suivantes :
- 2e bataillon du 72e Régiment d'Infanterie
- 3e et 4e bataillons des volontaires du Bas-Rhin
- 1796 : Dissous et amalgamé dans la 70e Demi-Brigade d'Infanterie de Ligne
- 1813 : recréation 134e Régiment d'Infanterie de Ligne à partir des éléments de la garde municipale de Paris, dissoute à la suite de sa participation à la tentative de coup d'État du général Malet en octobre 1812.
- 1814: Dissous.
- 1870: 134e Régiment d'Infanterie de Ligne.
- 1871: Dissous.
- 1873: 134e Régiment d'Infanterie de Ligne.
- 1887: 134e Régiment d'Infanterie.
- 1914: à la mobilisation, il donne naissance au 334e Régiment d'Infanterie
- 1940: Dissous.
- 1944: 134e Régiment d'Infanterie.
- 1945: Dissous.
- 1955: 134e Bataillon d'Infanterie.
- 1959: Dissous.
- 1968: 134e Régiment d'Infanterie Divisionnaire.
Colonels/chef-de-brigade
[modifier | modifier le code]- 1795 : Colonel Valois.
- 1813 : Colonel Brillat-Savarin.
- ...
- 1905 : colonel Jacques Émile Turcas
- ...
- Début de la 1re guerre mondiale : Colonel Perrin
- : Colonel Joseph Perret, du Génie, ad interim
- : Colonel Jean Sarda
- : Colonel Mathieu.
- : Colonel Le Maistre
- printemps 1915 : Colonel Duperrier
- : Commandant Poupard
- ...
- 1930- 1931 : Colonel Landrot.
- ...
- ...
- ...
- 1939-1940 : Colonel De Caumia-Baillenx.
- ...
- ...
- ...
- ...
- ...
- ...
Colonels tués ou/et blessés durant leur commandement du 134e régiment d'infanterie de ligne :
- : Colonel Marie Frédéric Brillet-Savarin, blessé
Officiers tués ou/et blessés pendant qu'ils servaient au 134e régiment d'infanterie durant la période 1813-1814:
- Officiers tués : 17
- Officiers morts des suites leurs blessures : 7
- Officiers blessés : 37
Historique des garnisons, combats et bataille du 134e RI de ligne
[modifier | modifier le code]- 1795 : Estevan, Yrursum, et Bilbao
-
Drapeau modèle de 1812 (avers) -
Drapeau modèle de 1812 (revers)
Après la campagne d'Allemagne (1813), le régiment est décimé et a presque disparu.
De 1873 à 1914
[modifier | modifier le code]Le régiment est récréé en 1873.
Lors de la réorganisation des corps d'infanterie de 1887, le régiment fournit un bataillon pour former le 152e régiment d'infanterie
Pendant toute la guerre, le régiment appartient à la 15e division d'infanterie, subordonnée au 8e corps d'armée. Jusqu'en janvier 1917 il est rattaché à la 29e brigade de la 15e DI, puis à l'infanterie divisionnaire de la 15e DI.
1914
[modifier | modifier le code]Lorraine, Bataille de Sarrebourg, combats de Langatte, bataille de Rozelieures…
1915
[modifier | modifier le code]Sud de Saint-Mihiel, combats de la Vaux-Ferry, Champagne, attaque de la tranchée de Pologne, tranchée de la Vistule…
À la mobilisation, le , le 134e régiment comprenait 3 360 hommes dont 59 officiers. Beaucoup d’entre eux ont été tués ou sont morts des suites de leurs blessures. Leurs noms sont inscrits sur l’historique du régiment.
1916
[modifier | modifier le code]Secteur de Saint-Mihiel, combats du bois d'Ailly en forêt d'Apremont, La croix Saint-Jean, Verdun (août), Somme, Belloy-en-Santerre.
1917
[modifier | modifier le code]Champagne, Aubérive, Butte de Mesnil, ouvrage Guerlais, Beauséjours.
1918
[modifier | modifier le code]Champagne, Oise…
" Brave régiment." Général Mangin, 1918.
Entre-deux-guerres
[modifier | modifier le code]En 1940, le 134e régiment d'infanterie motorisée sous les ordres du colonel De Caumia-Baillenx de la 15e division d’infanterie motorisée du Général Juin de la Ire armée. Région Militaire, Centre Mobilisateur d'infanterie, CMI 82 Chalon-sur-Saône / Autun.
Batailles et combats
[modifier | modifier le code]- 1940 :
De 1945 à nos jours
[modifier | modifier le code]En 1945, le 134e est reformé à Périgueux grâce à un apport de résistants FFI venant des maquis du Limousin. Il est dirigé par le colonel Demonet, dont l'adjoint est le lieutenant-colonel Roger Lescure, qui a œuvré à la reformation du régiment.
Le régiment est en poste à Metz de juin à , puis passe en Allemagne mettre en œuvre son occupation[1]. En 1957, on trouve le 134e Bataillon d'Infanterie en Algérie. Il effectuera des missions aux environs de Casablanca, Meknés, Fés et Oujda notamment.
En septembre 1968, le colonel Berthelot reçoit le commandement du 134e Régiment d'Infanterie Divisionnaire, recréé dans le cadre de la réorganisation de la D.O.T.
Le P.C du Régiment est fixé à Mâcon, caserne Duhesme.
Il est composé de cinq compagnies de combat, d'une compagnie de commandement et d'une compagnie des services.
Fin 1968, le colonel Berthelot transmet le commandement du régiment au lieutenant-colonel Chaussier.
En 1972, une véritable renaissance du 134e R.I.D, le colonel P. Dumeurger prend le commandement du régiment. Avec l'appui du colonel Jacques Schmitt, Délégué militaire Départemental, le régiment complète son organisation, qui comporte cinq compagnies et une compagnie de commandement et des services.
Le centre mobilisateur, installé à Autun, n'est pas à la hauteur des ambitions du régiment.
Le colonel Dumeurger, poursuit l'organisation et l'entrainement du régiment qui voit son organigramme se transformer. Le nombre de compagnies reste le même, mais deux compagnies d'interventions sont mises en place.
Le centre mobilisateur commence son installation à Crissey.
Les autres chefs de corps furent :
- le lieutenant-colonel Py.
- le colonel Roque (huissier de justice à Louhans)
- le colonel Chaudron de chalon-sur-Saône.
- le colonel Ajalbert de Mâcon.
- le colonel Dressler de Varennes-le-Grand.
Inscriptions portées sur le drapeau du régiment
[modifier | modifier le code]Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[2] :
- Lützen 1813
- Bautzen 1813
- Magdebourg 1813-1814
- Champagne 1915
- Verdun 1916
- Picardie 1918
- Gembloux 1940
Décorations
[modifier | modifier le code]La cravate du drapeau est décorée de la croix de guerre 1914-1918 avec 2 palmes, 1 étoile vermeil et de la croix de guerre belge 1940-1945 avec une palme.
Il a le droit au port de la fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918.
Traditions et uniformes
[modifier | modifier le code]Insignes
[modifier | modifier le code]Devise
[modifier | modifier le code]Personnalités ayant servi au 134e RI
[modifier | modifier le code]- Claude Fournier (1880-1916), militaire français ;
- David Olère (1902-1985), peintre et sculpteur français ;
- André Moulinier (1922-2006), résistant français, Compagnon de la Libération.
Sources et bibliographie
[modifier | modifier le code]- Bibliographie fournie par le musée du château de Vincennes.
- À partir du Recueil d'Historiques de l'Infanterie Française (Général Andolenko - Eurimprim 1969).
- [1] le 134e R.I
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Roger Lescure », Ordre de la Libération (consulté le )
- Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007