102e bataillon de chasseurs alpins — Wikipédia
102e bataillon de chasseurs alpins | |
Activité | 1915-1919, 1939-1940 |
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Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | Bataillon de chasseur à pied (1915-1919) Bataillon de chasseurs alpins (1939-1940) |
Rôle | Infanterie |
Ancienne dénomination | 102e bataillon de chasseurs à pied |
Devise | Élan et confiance |
Guerres | Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale |
Batailles | Seconde bataille de Champagne Bataille de Verdun Bataille des Alpes |
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Le 102e bataillon de chasseurs alpins (102e BCA) est une unité d'infanterie de l'Armée de terre française.
Créé en 1915, le bataillon combat pendant la Première Guerre mondiale sous le nom de 102e bataillon de chasseurs à pied (102e BCP). Recréé au début de la Seconde Guerre mondiale comme bataillon de chasseurs alpins, il est dissous en 1940.
Création et différentes dénominations
[modifier | modifier le code]- : formation du 102e bataillon de chasseurs à pied,
- : dissolution
- septembre 1939 : formation du 102e bataillon de chasseurs alpins
- juillet 1940 : dissolution
Première Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Rattachements
[modifier | modifier le code]- 157e division d'infanterie d' à
- 133e division d'infanterie de à la fin de la guerre
- 314e brigade d'infanterie de à
- 214e brigade d'infanterie d'août 1916 à novembre 1917
- 15e groupe de chasseurs de à la fin de la guerre
1915
[modifier | modifier le code]Champagne (Bois Raquette, Bois 2 et 5). Haute Alsace.
1916
[modifier | modifier le code]Haute Alsace. Verdun (Fleury, la Fausse Côte, Les ouvrages de Lorient, Bezonvaux).
1917
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1918
[modifier | modifier le code]Aisne (Hangest en Santerre, Moreuil). Belgique (Meteren). Oise (Tricot). Beuvraignes. St-Quentin, Bataille de Guise.
1919
[modifier | modifier le code]Dissolution
Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Rattachement
[modifier | modifier le code]- 65e division d'infanterie de septembre 1939 à juillet 1940
- 46e demi-brigade de chasseurs alpins
1939
[modifier | modifier le code]Lors de la mobilisation de septembre 1939, le bataillon est mis sur pied à Camaret-sur-Aigues, comme unité de réserve de série B (réservistes les plus âgés)[1]. Avec sa division, il rejoint en novembre la zone au nord de Nice[2].
1940
[modifier | modifier le code]En mai-juin 1940, la 46e demi-brigade dont fait partie le 102e BCA assure la défense du massif de l'Authion[1]. La division et ses unités sont dissoutes mi-juillet, invaincues[2]. La section d'éclaireurs-skieurs du bataillon, stationnée en juin 1940 à Scarassoui et aux Cabanes Vieilles, est citée à l'ordre de la division[3].
Traditions
[modifier | modifier le code]Devise
[modifier | modifier le code]- Élan et confiance[1]
Insigne
[modifier | modifier le code]L'insigne est réalisé en 1939 par la maison Arthus-Bertrand pour le 102e BCA. Il présente un élan (alces) dans le cor des chasseurs, jeu de mot avec la devise du bataillon[1]. Le cor porte le numéro 102 sur le pavillon.
Drapeau
[modifier | modifier le code]Comme tous les autres bataillons et groupes de chasseurs, le 102e bataillon ne dispose pas d'un drapeau propre mais du drapeau des chasseurs.
Chant
[modifier | modifier le code]Chefs de corps
[modifier | modifier le code]- 1915 : chef de bataillon Moreau,
- 1915 : chef de bataillon Dennery,
- 1916 : commandant Drahonnet,
- 1916 : commandant Florentin,
- 1917 : commandant de La Pomélie,
- 1918 : commandant Autié,
- 1918 : chef de bataillon Louveau
- 1939 : ?
Sources et bibliographie
[modifier | modifier le code]- Historique du 102e bataillon de chasseurs à pied pendant la guerre 1914-1918, Nancy, Berger-Levrault, 14 p., lire en ligne sur Gallica.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Jacques Sicard, « Les bataillons de chasseurs et leurs insignes, 1939-1940 (2e partie) », Militaria Magazine, no 67, , p. 47-51
- Jacques Sicard, « Les régiments d'infanterie de série B et leurs insignes », Militaria Magazine, , p. 46-51 (ISSN 0753-1877)
- Jacques Sicard, « Les sections d'éclaireurs-skieurs et leurs insignes », Militaria Magazine, no 164, , p. 11-19
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Liens externes
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