132e division d'infanterie (France) — Wikipédia
132e division d'infanterie | |
Création | 23 septembre 1914 |
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Pays | France |
Branche | Armée de Terre |
Type | Division d'infanterie |
Rôle | Infanterie |
Ancienne dénomination | Division de Marche de Verdun Division de Morlaincourt |
Guerres | Première Guerre mondiale |
Batailles | 1915 - 1re Bataille de la Woëvre 1916 - Bataille de Verdun 1916 - Bataille de la Somme 1918 - 4e bataille de Champagne 1918 - Offensive des Cent-Jours (2e Bataille de Noyon) (poussée vers la position Hindenburg) (Bataille de la Lys et de l'Escaut) |
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La 132e division d'infanterie est une division d'infanterie de l'armée de terre française qui a participé à la Première Guerre mondiale.
Création et différentes dénominations
[modifier | modifier le code]- : Division de Marche de Verdun ou Division de Morlaincourt
- : 132e division d'infanterie
Les chefs de la 132e division d'infanterie
[modifier | modifier le code]- - : Général Boucher de Morlaincourt
- - : Général Renaud
- - : Général Huguenot
- - : Général Sicre
Première Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Composition
[modifier | modifier le code]- Infanterie
- 166e Régiment d’Infanterie de à
- 298e Régiment d’Infanterie d’août à
- 303e Régiment d’Infanterie de à
- 330e Régiment d’Infanterie de à (dissolution)
- 364e Régiment d’Infanterie de à (dissolution)
- 366e Régiment d’Infanterie de à
- Cavalerie
- 1 escadron du 4e régiment de hussards de à
- 2 escadrons du 1er régiment de hussards de à
- 2 escadrons (puis 1 escadron à partir de ) du 3e régiment de dragons de à
- Artillerie
- 2 groupes de 75 du 57e régiment d'artillerie de campagne de à
- 1 batterie de 75 du 4e régiment d'artillerie de campagne de à
- 1 batterie de 75 du 22e régiment d'artillerie de campagne de à
- 1 batterie de 75 du 48e régiment d'artillerie de campagne de à
- 3 groupes de 75 du 257e régiment d'artillerie de campagne de à
- 101e batterie de 58 du 17e régiment d'artillerie de campagne de à
- 101e batterie de 58 du 257e régiment d'artillerie de campagne de janvier à
- 12e groupe de 155c du 102e régiment d'artillerie lourde de janvier à
- 6e groupe de 155c du 130e régiment d'artillerie lourde de juillet à
- Génie
- 1 bataillon du 31e Régiment d’Infanterie Territoriale d’août à
Historique
[modifier | modifier le code]1914
[modifier | modifier le code]- : constitution, à Verdun, de la Division de Marche de Verdun ou Division de Morlaincourt.
- - : occupation de la région Watronville, Mont-sous-les-Côtes, et opérations en Woëvre :
- : combat vers Fresnes-en-Woëvre.
- 6 - : combats vers Pintheville, Riaville et Champlon.
1915
[modifier | modifier le code]- - : occupation d'un secteur vers Trésauvaux et les abords d'Étain :
- : prise de Champlon.
- 12 - : attaque française sur Marchéville-en-Woëvre.
- : attaque allemande vers Pintheville.
- 18, : attaques françaises vers Marchéville. Engagée sur place, le , dans la 1re Bataille de la Woëvre :
- 6- : attaques françaises vers la cote 233.
- : secteur réduit au front Marchéville, bois de Buzy.
- : extension du front, à droite, jusque vers Champlon.
- : extension à gauche, jusque vers Etain. À partir du , nouvelle extension, à droite, jusqu'aux Éparges (guerre de mines aux Éparges).
- - : retrait du front ; repos dans la région de Rosnes et instruction au camp de Belrain. À partir du , repos à Verdun.
1916
[modifier | modifier le code]- - : mouvement vers le front, puis occupation d'un secteur entre Les Éparges et Étain. À partir du , engagée dans la bataille de Verdun ; repli progressif jusqu'au front Eix, le nord des Éparges :
- 26 et : combats à Ville-en-Woëvre.
- : combats à Moulainville.
- : combats à Ronvaux, à Manheulles, et à Champlon.
- au : combats à Fresnes-en-Woëvre. Front réduit à gauche, le , jusqu'au sud de Châtillon-sous-les-Côtes, et le , jusqu'à Villers-sous-Bonchamp.
- - : retrait du front ; repos dans la région Génicourt-sur-Meuse, Sommedieue.
- - : mouvement vers le front et occupation d'un secteur vers le sud de Vaux-lès-Palameix et Dompcevrin.
- - : retrait du front, regroupement vers Ligny-en-Barrois, puis transport par V.F. vers la région de Montdidier ; instruction.
- - : mouvement vers le front. À partir du , occupation d'un secteur vers Lihons et la voie ferrée d'Amiens à Chaulnes ; le , déplacement du front, à gauche, vers le nord de Lihons et le bois Etoilé. À partir du , engagée dans la Bataille de la Somme, dans la région de Vermandovillers :
- 4, 5, 6 et : attaques françaises sur Vermandovillers.
- 10 - : retrait du front et repos vers Montdidier.
- - : mouvement vers la région de Davenescourt, puis occupation d'un secteur vers Andechy et Maucourt, réduit à droite, le , jusqu'à la route d'Amiens à Roye.
1917
[modifier | modifier le code]- - : retrait du front, mouvement par étapes vers Tournan. À partir du , transport par V.F. vers Bar-le-Duc, puis mouvement vers Souhesme-la-Grande ; repos et instruction.
- - : occupation d'un secteur vers la cote 304 et Avocourt.
- 12 - : retrait du front et repos vers Triaucourt.
- - : transport par camions vers Vadenay ; repos vers Dampierre-le-Château. À partir du , éléments en secteur vers Tahure et Auberive-sur-Suippe, et éléments aux travaux vers Tilloy-et-Bellay.
- - : occupation d'un secteur vers le Mont Cornillet et le Mont Blond : du 18 au , engagements locaux.
- - : retrait du front ; repos dans la région de Mairy-sur-Marne.
- - : occupation d'un secteur vers le Téton et le Mont Haut.
- - : retrait du front ; repos et instruction vers Mairy-sur-Marne.
- – : occupation d'un secteur vers Auberive-sur-Suippe et l'est de l'Epine de Vedegrange.
1918
[modifier | modifier le code]- 1er - : occupation d'un nouveau secteur vers l'Epine de Vedegrange et le mont Sans Nom.
- 18 - : retrait du front ; repos dans la région de Vadenay.
- - : mouvement vers le front, puis occupation d'un secteur vers Auberive-sur-Suippe et le Mont-sans-Nom. À partir du , engagée dans la 4e bataille de Champagne : résistance sur la position principale ; puis organisation du front vers Auberive-sur-Suippe et la ferme de Moscou.
- - : retrait du front, repos vers Saint-Germain-la-Ville. À partir du , transport par V.F. vers Pont-Sainte-Maxence, puis transport par camions vers Mareuil-sur-Ourcq, et enfin mouvement par étapes vers la forêt de Compiègne.
- - : mouvement vers le front. Engagée dans la 2e Bataille de Noyon :
- : prise du mont de Choisy, de Cuts, de la Pommeraye.
- : progression jusqu'à l’Oise. À partir du , engagée dans la poussée vers la position Hindenburg : franchissement du canal de l'Ailette.
- 2 - : poursuite vers la lisière est de la basse forêt de Coucy. Puis réorganisation des positions conquises vers Barisis-aux-Bois et la route de Saint-Gobain à Chauny.
- - : retrait du front ; repos vers Ivors, puis vers Acy-en-Multien.
- 6 - : transport par V.F. dans la région d’Arnèke, Cassel ; repos dans celle de Sainte-Marie-Cappel et de Saint-Sylvestre-Cappel. Mouvement vers Poelkapelle, puis vers Roulers. Engagée, à partir du , dans la Bataille de la Lys et de l'Escaut (2e Bataille de Belgique) : prise de Marialoop et Dentergem ; franchissement de la Lys et progression jusqu'à la voie ferrée de Courtrai à Gand ().
- - : repos vers Dentergem et Markegem.
- 9 - : mouvement vers Wannegem-Lede (Kruisem) ; stationnement.
Rattachements
[modifier | modifier le code]- Affectation organique :
- : Isolée
- : 30e Corps d’Armée
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L’Entre-deux-guerres
[modifier | modifier le code]Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]L’après Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- AFGG, vol. 2, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, , 1092 p. (lire en ligne).