30e corps d'armée (France) — Wikipédia
30e corps d'armée | |
Création | 21 janvier 1916 |
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Pays | France |
Branche | Armée de Terre |
Type | corps d'armée |
Ancienne dénomination | Secteur nord de la Région fortifiée de Verdun |
Guerres | Première Guerre mondiale |
Batailles | 1916 - Bataille de Verdun (Bois des Caures) 1918 - 3e Bataille de l'Aisne 1918 - 2e bataille de la Marne (Bataille du Soissonnais) (Bataille du Tardenois) 1918 - 2e Bataille de Noyon 1918 - Poussée vers la position Hindenburg 1918 - Bataille de Vauxaillon 1918 - Bataille de la Lys et de l'Escaut |
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Le 30e corps d'armée est une unité de l'armée française créée durant la Première Guerre mondiale.
Création et différentes dénominations
[modifier | modifier le code]- : secteur nord de la région fortifiée de Verdun
- : renommé 30e corps d'armée
- : renommé groupement Chrétien
- : renommé 30e corps d'armée
- : renommé groupement F
- : renommé 30e corps d'armée
Chefs du 30e corps d'armée
[modifier | modifier le code]- : général Coutenceau
- : général Chrétien
- : général Pénet
- : général Vandenberg
- : général Mordacq
- - : général Naulin
Composition
[modifier | modifier le code]Divisions
[modifier | modifier le code]- 72e division d'infanterie de janvier 1916 à
- 132e division d'infanterie de janvier 1916 à
Autres unités
[modifier | modifier le code]- Infanterie :
- 34e régiment d'infanterie territoriale de janvier à
- 120e régiment d'infanterie territoriale de janvier à
- 31e régiment d'infanterie territoriale de à
- Bataillon de marche de régiment de à
- Cavalerie :
- 3e régiment de dragons : état-major et 4 escadrons de à
- Artillerie :
- 1 groupe de 75 du 17e régiment d'artillerie de campagne de à
- 1 groupe de 75 du 36e régiment d'artillerie de campagne de à
- 1 groupe de 75 du 48e régiment d'artillerie de campagne de à
- 313e régiment d'artillerie à tracteurs (canons de 75) au premier semestre 1918
- 102e régiment d'artillerie lourde
- 130e régiment d'artillerie lourde
- 1 groupe de 105 de juillet à novembre 1918
- 1 groupe de 120 L de juillet à août 1918
- 1 groupe de 155 L d'août à
- Génie
- 4e régiment du génie : compagnies 25/3, 25/5 et 8/17
Opérations
[modifier | modifier le code]1915
[modifier | modifier le code]- : création du secteur nord de la Région Fortifiée de Verdun.
- - : Occupation d’un secteur vers Béthincourt, Champlon.
- : front étendu à droite jusque vers les Éparges (guerre de mines aux Éparges).
- : réduction à gauche jusqu'à la Meuse.
- : réduction à droite jusqu'aux abords ouest d'Étain.
1916
[modifier | modifier le code]- : engagé dans la bataille de Verdun.
- : combats du bois d'Haumont et du bois des Caures.
- : combats d'Haumont-près-Samogneux et du bois de Ville.
- : évacuation de Brabant-sur-Meuse, perte du bois de la Wavrille et de l'Hertebois.
- 24 - : combats de Samogneux, la cote 344, du bois des Fosses et d'Ornes, de la cote de Talou, de Louvemont et repli sur les cotes de Meuse (vers Eix et Bezonvaux).
- - : retrait du front et regroupement dans la région de Pierrefitte, puis mouvement dans la région de Ligny-en-Barrois.
- - : transport par V.F. dans la région de Belfort ; travaux dans la région de Delle et instruction au camp d'Arches.
- - : transport par V.F. dans la région de Montdidier ; repos. Puis mouvement vers le front. À partir du , occupation d'un secteur vers Armancourt, Foucaucourt.
- : réduction du secteur à gauche jusqu'à la voie ferrée Amiens - Chaulnes.
- 17 et : réductions à gauche jusque vers Maucourt, puis vers Parvillers.
- : extension à droite jusqu'au bois des Loges inclus.
- : extension du front jusqu'à Maucourt.
- 1er et : réduction à droite jusqu'au nord-ouest du bois des Loges, puis jusque vers Andechy.
1917
[modifier | modifier le code]- 17 - : retrait du front, transport par V.F. dans la région de Verdun.
- - : occupation d'un secteur vers Vaux-devant-Damloup et la tranchée de Calonne.
- : réduction du front à gauche jusque vers Damloup.
- - : retrait du front, transport en Champagne et occupation d'un secteur dans la région Auberive-sur-Suippe, les Monts.
- 14, 15 et : attaques françaises et contre-attaques allemandes.
- : extension du front à droite jusqu'à l'est de l'Épine de Vedegrange.
- : réduction à gauche jusque vers le Téton.
1918
[modifier | modifier le code]- - : retrait du front et transport dans la région Meaux, la Ferté-sous-Jouarre ; repos. À partir du , transport dans la région de Compiègne. Tenu prêt à intervenir.
- - : occupation d'un secteur vers le bois de Mortier et Manicamp. Actions violentes de part et d'autre.
- : extension du front jusqu'à Varesnes.
- 27 mai - 12 juillet : engagé dans la 3e bataille de l'Aisne. Combats violents d'abord à la droite de la position puis à partir du sur l'ensemble du secteur.
- : occupation et défense d'une ligne devant Nampcel, Morsain, Nouvron-Vingré, Fontenoy ; puis combats en retraite.
- À partir du , stabilisation du front et organisation d'un secteur à l'est de la ferme Quennevières, Autrêches et la partie ouest du plateau de Nouvron.
- - : retrait du front, mouvement vers Lamorlaye.
- - : mouvement vers le front et occupation d'un secteur à la lisière est de la forêt de Villers-Cotterêts, vers Saint-Pierre-Aigle et Longpont, déplacé le vers Violaine et la ferme Chavigny.
- À partir du , engagé dans la deuxième bataille de la Marne (du 18 au , bataille du Soissonnais, puis jusqu'au bataille du Tardenois). Progression en combattant par la région Villers-Hélon, le Plessier-Huleu, Grand-Rozoy, jusqu'à la Vesle.
- 7 - : organisation d'un secteur sur la rive gauche de la Vesle, vers Braine et Vasseny.
- 11 - : retrait du front, et à partir du occupation d’un secteur vers Hautebraye et le nord d'Autrêches.
- - : opérations offensives, au nord de l'Aisne, sur l'axe Morsain, Crécy-au-Mont (seconde bataille de Noyon). Combats très violents à Autrêches, Vassens, Vézaponin, Selens, Bagneux et à la ferme Montécouvé. À partir du , engagé dans la poussée vers la position Hindenburg. Poursuite en combattant, suivant l'axe Crécy-au-Mont, Vauxaillon jusqu'à la ligne Allemant, Quincy-Basse.
- 14 - : engagé dans la bataille de Vauxaillon, prise d'Allemant et du plateau à l'est de Vauxaillon puis organisation des positions conquises.
- : réduction du front à gauche jusqu'au canal de l'Oise à l'Aisne.
- : reprise de la poursuite en direction d'Anizy-le-Château.
- 6 - : retrait du front, mouvement vers Villers-Cotterêts ; les 7 et , transport par V.F. dans la région de Cassel, puis mouvement vers Wormhoudt.
- 13 - : mouvement vers Peselhoek, Poelcappelle, puis vers Roulers.
- - : engagé dans la bataille de la Lys et de l'Escaut (2e bataille de Belgique). Progression et combats sur l'axe Thielt, Gotthem, Eyne.
Rattachement
[modifier | modifier le code]- 5 -
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Notes et références
[modifier | modifier le code]Sources et bibliographie
[modifier | modifier le code]- Service historique de l'état-major des armées, Les Armées françaises dans la Grande guerre, Paris, Impr. nationale, 1922-1934, onze tomes subdivisés en 30 volumes (BNF 41052951) :
- AFGG, vol. 1, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : grands quartiers généraux, groupe d'armées, armées, corps d'armée, , 966 p. (lire en ligne).
- (fr) Service historique de l'armée de terre, Inventaire sommaire des archives de la Guerre 1914-1918, Troyes, Imprimerie « la Renaissance », , 691 p., (BNF 35127448).