31e corps d'armée (France) — Wikipédia

31e corps d'armée
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de Terre
Type Corps d'armée
Guerres Première Guerre mondiale
Batailles 1914 - Bataille de la Mortagne
1914 - Bataille de Flirey
1915 - 1re bataille de Woëvre
1916 - Bataille de Verdun
1918 - 2e bataille de Picardie
1918 - 3e bataille de Picardie
1918 - Bataille de Saint-Quentin
1918 - Bataille du Mont d'Origny
1918 - 2e bataille de Guise
1918 - Poussée vers la Meuse

Le 31e corps d'armée (31e CA) est un corps de l'armée française, créé au début de la Première Guerre mondiale. De la date de sa création jusqu'en , le corps d'armée occupe des secteurs de front en Lorraine. En juin, le 31e corps d'armée combat sur la rive gauche de la Meuse durant la bataille de Verdun. Par la suite, il occupe un secteur de front dans l'Argonne, avant d'être transporté en Italie en renfort après la défaite italienne de Caporetto. En , le corps d'armée est rapatrié en France, pour faire face aux offensives allemandes, il est placé sur le front de la Somme jusqu'à la fin de la guerre.

Création et différentes dénominations

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  •  : corps d'armée provisoire Delétoille
  •  : renommé 31e Corps d'Armée
  •  : renommé Groupement C
  •  : renommé Groupement ABC
  •  : renommé Groupement Z
  •  : renommé Groupement ZA
  •  : renommé 31e corps d'armée

Les chefs du 31e corps d'armée

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Première Guerre mondiale

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Composition

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combats de détachements de poursuite dans la région Ban-de-Sapt, montagne d'Ormont. À partir du , occupation d'un secteur vers la montagne d'Ormont, Badonviller.
À partir du  : extension du front à gauche jusqu'à la V.F. d'Avricourt.
  •  : dissolution du C.A.P. Delétoille.
  • -  : reconstitution du CAP, puis transformation en 31e C.A. Occupation d'un secteur en Woëvre méridionale vers Lahayville et le sud d'Apremont-la-Forêt, étendu à droite, le jusqu'au-delà du bois Mare.
fréquents combats et guerre des mines dans ce secteur (Bataille de Flirey).
5 -  : combat au bois Mort Mare. Puis occupation du même secteur (guerre de mines)
 : légère réduction du front à droite jusqu'au bois de Mort Mare.
 : combat au Mort-Homme.
 : le secteur est augmenté de Marre à Charny-sur-Meuse.
 : attaque française.
 : extension du secteur à gauche jusqu'à Avocourt.
du 6 au et les 28 et  : attaques allemandes sur la cote 304.
  • -  : occupation d'un nouveau secteur vers Avocourt et le Four de Paris, lieu-dit sur la commune de Vienne-le-Château, Marne.
du 1er février au , extension du front à droite jusque vers le bois d'Avocourt.
 : extension du secteur jusqu'à l'Aisne.
 : réduction du secteur à gauche jusqu'au four de Paris.
 : réduction à droite en deçà d'Avocourt.
  • -  : retrait du front et mouvement vers Mailly-le-Camp ; repos et instruction au camp. À partir du , mouvement vers Montmort-Lucy.
  • -  : transport par VF de la région d'Épernay vers l'Italie ; débarque dans la région Brescia, Desenzano del Garda. À partir du , rassemblement à l'ouest du lac de Garde, puis travaux et instruction dans la région de Vicence.
  • -  : mouvement vers le Piave et à partir du , occupation d'un secteur de la région de Rivasecca (Piave) à celle du monte Tomba.
avance allemande sur le front de l'armée italienne dans la région d'Asiago.
 : offensive française ; prise du monte Tomba.
  • -  : retrait du front, mouvement vers Montebello ; repos et instruction. À partir du , mouvement vers Villepenco, puis rassemblement au sud du lac de Garde en vue de l'occupation ultérieure de la position Garda, Adige. À partir du , embarquement dans la région Vérone, Lonato et transport par V.F. dans la région Gournay-en-Bray, Gisors, Beauvais ; travaux.
  • -  : mouvement vers Conty. À partir du , occupation d'un secteur vers l'ouest de Morisel, Hangard (en liaison avec le front britannique). Engagé sur place dans la 2e bataille de Picardie. Combats très violents vers Hangard, Gentelles, le bois Sénécat et Castel.
 : réduction du front à droite jusqu'au nord du bois de Sénécat.
1er mai : extension à gauche jusqu'à Villers-Bretonneux.
 : réduction à gauche, jusqu'à la route entre Amiens et Roye (relève par l'A.W.) et extension à droite jusque vers Morisel.
  • 8 -  : engagé (en liaison avec l'armée britannique), vers Moreuil dans la troisième bataille de Picardie. Progression jusqu'au front allant de la route Amiens Roye à l'Avre. Puis organisation d'un secteur dans cette région.
 : extension du front à gauche jusque vers La Chavatte.
  • -  : participation à la poussée vers la position Hindenburg ; progression jusqu’à la ligne Ercheu, région est de Nesle atteinte le .
4 -  : progression jusque dans la région nord-est de Seraucourt-le-Grand, Hinacourt. Combats locaux, prise d'Essigny-le-Grand, de Contescourt.
À partir du 1er octobre : progression vers la position Hindenburg (Bataille de Saint-Quentin) d’abord jusqu’à la ligne est d’Urvillers, Neuville-Saint-Amand, atteinte le 5, puis jusqu’au front Bernot, région est de Montigny-en-Arrouaise, atteinte le .
11 -  : engagé dans la bataille du Mont d'Origny. Combat violent pour le franchissement de l'Oise.
25 -  : nouvelle progression jusqu'à la route Guise, Laon au sud de Guise. À partir du deuxième bataille de Guise (occupation de Guise) ; puis poursuite sur l’axe La Capelle, Haudroy (poussée vers la Meuse) jusqu’au .
  • 10 -  : retrait du front. Se trouve dans la région de Guise, lors de l'armistice.

Rattachement

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Notes et références

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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