Guise — Wikipédia

Guise
De haut en bas, de gauche à droite : le château ;
église Saint-Pierre-et-Saint-Paul ; le Familistère ;
statue de J.B. Godin ; le donjon du château ;
statue de Camille Desmoulins ; l'Oise ;
les fêtes "Ducales" ; panorama de la ville.
Blason de Guise
Blason
Guise
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Aisne
Arrondissement Vervins
Intercommunalité Communauté de communes Thiérache Sambre et Oise
(siège)
Maire
Mandat
Hugues Cochet
2020-2026
Code postal 02120
Code commune 02361
Démographie
Gentilé Guisard(e)s
Population
municipale
4 533 hab. (2021 en évolution de −7,85 % par rapport à 2015)
Densité 281 hab./km2
Population
agglomération
5 898 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 49° 54′ 03″ nord, 3° 37′ 42″ est
Altitude Min. 91 m
Max. 157 m
Superficie 16,13 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Guise
(ville isolée)
Aire d'attraction Guise
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Guise
(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Guise
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Guise
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Guise
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Guise
Liens
Site web ville-guise.fr

Guise ([ɡɥiz]) est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.

Géographie

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Localisations

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Représentations cartographiques de la commune
Carte
La commune avec l'emplacement de la mairie dans le département
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
Avec les communes environnantes
Avec les communes environnantes
1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes.

Guise se situe dans le nord de l'Aisne, entre les anciens pays du Vermandois et de la Thiérache, à mi-distance entre les villes de Saint-Quentin et de Vervins.

Communes limitrophes

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Hydrographie

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La commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par l'Oise, le ruisseau des Fonds[1], le canal du Moulin[2] et l'Oise[3],[4],[Carte 1].

L'Oise prend sa source en Belgique, à 309 mètres d'altitude, dans l'ancienne commune de Forges et se jette dans la Seine à 20 mètres d'altitude, au Pointil en rive droite et en aval du centre de Conflans-Sainte-Honorine dans le département des Yvelines. D'une longueur 341 kilomètres, elle est presque entièrement navigable et bordée de canaux sur 104 kilomètres[5]. Les caractéristiques hydrologiques de l'Oise sont données par la station hydrologique située sur la commune de Flavigny-le-Grand-et-Beaurain. Le débit moyen mensuel est de 11,2 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 201 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de 218 m3/s, atteint le [6].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Guise[Note 2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (°C)[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 766 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 9,1 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Fontaine-lès-Vervins à 20 km à vol d'oiseau[9], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 826,3 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Au , Guise est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Guise, une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[14],[15]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Guise, dont elle est la commune-centre[Note 3],[15]. Cette aire, qui regroupe 21 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[16],[17].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (85,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (65,3 %), prairies (12,8 %), zones urbanisées (12,1 %), zones agricoles hétérogènes (5,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,2 %), forêts (2,2 %)[18].

L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le nom de Guise est issu d'un mot en ancien allemand, Wiese (« pâturage » ou « pré »). La ville a aussi été appelée Wieze en flamand et en néerlandais.

Le village et le premier château au XIe siècle se nomment en latin médiéval Guisia, ce qui est attesté pour 1050[19],[20].

Durant la Révolution, la commune porte les noms de Beaupré et Réunion-sur-Oise[21].

Au XXIe siècle, une étymologie populaire (erronée) de Guise est « gué sur l'Oise » (le nom de l'Oise en ancien français étant « Ise »).

Moyen Âge et Époque moderne

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Plan de Guise, par Christophe Tassin, 1634.
Vue de la ville autour de son château, d'après un dessin de J. Peeters publié dans Topographia Galliæ, 1656, bibliothèque Carnegie (Reims).

La bourgade de Guise, capitale excentrée de la Thiérache, s'est développée à l'ombre d'un puissant château fort placé sur ses hauteurs. La terre de Guise est qualifiée de comté à partir du XIIIe siècle[réf. souhaitée] elle est érigée en duché-pairie en 1528. Les seigneurs de Guise, comtes puis ducs de Guise, sont issus d'une branche cadette de la maison de Lorraine.

La forteresse de Guise contrôle la rivière Oise. Il existe, encore aujourd'hui, d'importants vestiges de cette bourgade fortifiée, élément du système de fortification du Nord du royaume de France au temps de la Renaissance, même si la forteresse et la ville ancienne sont sorties très abîmées de la Première Guerre mondiale.

À la mort du duc Louis II d'Anjou son père (1417), le roi René d'Anjou reçoit la terre de Guise qui sera érigée en comté[réf. souhaitée] par son beau-frère le futur Charles VII. Les Anjou sont partisans du dauphin et le duc de Bedford, régent au nom du roi d'Angleterre Henri VI, confisque leurs possessions au nord de la Loire et attribue Guise à Jean II de Luxembourg-Ligny, qui prend Guise en 1425.

Époque contemporaine

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Guise, chef-lieu de pays sous l'Ancien Régime, devient chef-lieu de canton de l'arrondissement de Vervins du département de l'Aisne en 1790.

Industrialisation

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La ville de Guise est aux premières loges de l'expérience sociale de Jean-Baptiste André Godin au XIXe siècle. Il choisit Guise pour y implanter son phalanstère, lieu de vie communautaire imaginé par l'utopiste Charles Fourier : le familistère de Guise.

L'essor des transports pondéreux sur l'Oise et la révolution industrielle du XIXe siècle permettent plus concrètement le développement de la ville desservie par le chemin de fer du Nord ainsi que l'implantation d'usines modernes. Parmi ces dernières, qui viennent compléter l'activité des carrières et de la tannerie, de la métallurgie et de la fonderie, la maison Godin produit des appareils de chauffage : les poêles Godin.

Anciennes voies ferrées

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De 1875 à 1966, Guise a eu un important trafic ferroviaire. À partir de la gare, inaugurée en 1892, aujourd'hui désaffectée et transformée en habitation, les voyageurs pouvaient partir pour de nombreuses destinations ; d'abord vers Saint-Quentin, par Lesquielles-Saint-Germain, Origny-Sainte-Benoite, Ribemont grâce à la ligne de chemin de fer secondaire de la Compagnie du chemin de fer de Saint-Quentin à Guise, exploitée de 1875 jusqu'en 1966, date de la dernière desserte de voyageurs de la ville.

En 1896 est créée la ligne de Laon au Cateau qui passe par Guise, fermée au service voyageurs en 1937. De 1900 à 1950, on peut utiliser une autre ligne de chemin de fer secondaire, celle du chemin de fer de Guise au Catelet en passant par Seboncourt et Bohain. À partir de 1910, le chemin de fer de Guise à Hirson dessert la ville en passant par Beaurain. Cette ligne est fermée à la desserte voyageurs en 1951 puis au trafic marchandises en 1976.

Pour éviter de contourner la butte du fort, un tunnel de plus de 500 m a été creusé. Il a eu la particularité d'abriter sous sa voûte deux lignes de chemins de fer d'écartements différents. Une voie métrique (d'écartement d'1 m) et une voie normale (d'écartement d'1,435 m), comme on peut le constater sur la carte postale prise par les Allemands au cours de la Première Guerre mondiale. Ce tunnel très endommagé par les bombardements a été reconstruit après 1919 et existe encore de nos jours ; ses extrémités sont fermées par des grilles.

Première Guerre mondiale

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La ville, qui a compté 8 000 habitants avant 1914, fut pendant la Première Guerre mondiale l'épicentre de deux batailles, en 1914 et en 1918 :

  • la bataille de Guise se déroula les 28 et 29 août 1914. Après la retraite stratégique franco-britannique, l'armée du général Lanrezac s'illustre en causant de lourdes pertes à la garde et au Xe corps d'armée prussien, commandé par le général Karl von Bülow ;
  • la bataille de Guise de 1918 constitue une partie de la Bataille de la Sambre qui se déroula du 4 au . L'armée du général Marie-Eugène Debeney inflige une défaite aux troupes rescapées du général Oskar von Hutier, qui doit abandonner la position de défense Hunding, composante de la Ligne Hindenburg. C'est le début de la reconquête de la vallée de l'Oise par les armées alliées.

La ville est très largement détruite à la fin de la guerre[22] et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [23].

Depuis 1918

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La population remonte à 7 100 habitants en 1923. Le canton de 21 communes s'est repeuplé après guerre et atteint 16 750 habitants Puis la population stagne pour entamer un lent déclin. La ville compte moins de 6 000 habitants depuis 2000.

Politique et administration

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Guise a absorbé en 1965 la commune de Flavigny-le-Petit[21].

Rattachements administratifs et électoraux

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La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Vervins du département de l'Aisne. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la troisième circonscription de l'Aisne.

Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Guise[21]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est désormais le bureau centralisateur, est modifié, passant de 19 à 45 communes.

Intercommunalité

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La ville était le siège de la communauté de communes de la Région de Guise, créée fin 1993.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la petite Communauté de communes de la Thiérache d'Aumale a fusionné avec celle de la Région de Guise, pour former le , la communauté de communes Thiérache Sambre et Oise, dont Guise est le siège.

Tendances politiques et résultats

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Lors des élections municipales de 2008, la liste menée par le maire sortant, Daniel Cuvellier, avec Hugues Cochet comme colistier, est réélue, mais Daniel Cuvellier démissionne en 2010. Des élections municipales partielles sont donc organisées, remportées par Hugues Cochet (DVG) (57,10 % des suffrages exprimés, 1 134 voix), attant celle menée par Cédric Lajeunesse (SE), qui obtient 852 voix (42,90 %)[24].

Lors des élections municipales de 2014 dans l'Aisne, la liste menée par le maire sortant, Hugues Cochet, est seule candidate et donc élue dès le premier tour[25].

Lors des élections municipales de 2020 dans l'Aisne, la liste menée par le maire sortant Hugues Cochet (divers gauche) remporte l'élection dès le premier tour, avec 79,15 % soit 1 359 voix, 25 élus au conseil municipal et 14 élus au conseil communautaire, contre celle menée par Nicolas Maineray (également divers gauche), directeur du château-fort de Guise qui obtient 20.85 % des suffrages exprimés, et obtient 2 élus au conseil municipal et un élu au conseil communautaire[26],[24],[25].

Liste des maires

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Liste des maires successifs depuis la Libération de la France
Période Identité Étiquette Qualité
1944 1945 Émile Lamart PCF  
1945 1945 Georges Pettgen    
1945 1959 Maurice Cornu    
1959 1972 Jacques Juchli    
1972 1977 Jean Husson    
1977 janvier 2010[27] Daniel Cuvelier[28] PS Conseiller général de Guise (1982 → 2015)
Démissionnaire
janvier 2010[29],[30] En cours
(au 24 mai 2020)
Hugues Cochet PS puis DVG Président de la CC de la Région de Guise (2014 → 2016)
Président de la CC Thiérache Sambre et Oise (2017 → )
Conseiller départemental du canton de Guise (2021 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026[31],[32],[33],[34]

Distinctions et labels

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Ville fleurie : trois fleurs attribuées en 2007 par le Conseil des Villes et Villages Fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris[35].

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[37].

En 2021, la commune comptait 4 533 habitants[Note 4], en évolution de −7,85 % par rapport à 2015 (Aisne : −2,08 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
3 0853 0393 0972 7293 0723 2413 5433 5284 060
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 6844 5295 2895 6596 2507 1317 6778 1538 082
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
7 3107 7768 0996 1857 0977 1106 9816 0316 091
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
6 2846 8056 6426 1955 9765 9015 5575 5325 173
2015 2020 2021 - - - - - -
4 9194 5594 533------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[38].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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En 2021, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (34,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 33,7 % la même année, alors qu'il est de 27,8 % au niveau départemental.

En 2021, la commune comptait 2 108 hommes pour 2 425 femmes, soit un taux de 53,50 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,17 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :

Pyramide des âges de la commune en 2021 en pourcentage[39]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,9 
90 ou +
3,5 
7,6 
75-89 ans
14,3 
20,1 
60-74 ans
20,5 
18,4 
45-59 ans
19,2 
16,4 
30-44 ans
12,7 
20,3 
15-29 ans
15,7 
16,3 
0-14 ans
14,1 
Pyramide des âges du département de l'Aisne en 2021 en pourcentage[40]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
1,9 
6,7 
75-89 ans
9,5 
18,1 
60-74 ans
18,8 
20,2 
45-59 ans
19,6 
18,1 
30-44 ans
17,5 
17,1 
15-29 ans
15,2 
19,2 
0-14 ans
17,6 
  • Pals Athletic Club, PAC de Guise, club de basket-ball. Fondé dans les années 1950, le club a remporté les championnats masculins régionaux de Picardie 2014 (RM3), 2015 (RM2), 2017 (PréNat) ainsi que le Trophée des Hauts-de-France (2017). L'équipe masculine évolue actuellement en championnat de France Nationale 3[41].
  • Union sportive guisarde, club de football[42].
  • Tennis de Table Guisard.

Manifestations culturelles et festivités

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Les Ducales. Cette fête médiévale annuelle[43],[44],[45],[46],[47] organisée depuis 2004[48] sur un week-end durant la deuxième moitié du mois de juin depuis l'édition 2018[49] (elle avait lieu auparavant début août), fut parfois désignée sous le nom de « Grandes heures médiévales de Guise ». Certaines troupes de reconstitution historique y assurent des prestations plus d'une fois, comme la Compagnie Excalibur Île-de-France[50], revenue à nouveau en 2010.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Lieux de mémoire de la Grande Guerre

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  • Monument à la mémoire de la Ve Armée française, inauguré en 1929 :
Ce monument a été érigé à la mémoire des soldats de la Ve Armée française tombés lors de la bataille de Guise de 1914. Il est l'œuvre de Jean et Joël Martel.
Au centre du monument, une frise stylisée représente le commandement français donnant des ordres aux troupes, à droite, les cavaliers, à gauche les fantassins; à l'arrière-plan se distinguent les usines de Guise. Au bas de la frise, on peut lire cette inscription :
« À la gloire de la Cinquième armée française et de son chef le général Lanrezac - Bataille de Guise 28-29 août 1914 ».
Sur deux plaques latérales sont inscrits le nom des unités françaises ayant participé à la bataille.
  • Monuments aux morts
    • Le monument aux morts est érigé dans un petit parc à l'angle de la rue du Jeu-de-Paume et du boulevard Jean-Jaurès, il a été inauguré le 18 avril 1923. Ce monument est l'œuvre de l'architecte Charles Classet et du sculpteur André-Joseph Allar. Il est composé de deux ailes latérales surmontés chacun d'une sorte de pot à feu d'où jaillit la « flamme éternelle ». Ses deux ailes sont réunies par une partie centrale au-dessus de laquelle a été érigée une statue de femme, allégorie de la "ville de Guise", protégeant ses enfants[51].
    • Monument aux morts du Familistère dû aux frères Jean et Joël Martel, il a la forme d'un mur au centre duquel a été érigée la statue imposante d'un poilu.
    • Monument aux morts de Flavigny-le-Petit, commune rattachée à Guise depuis 1966.
  • Cimetières militaires et nécropoles
    • Nécropole nationale de La Désolation :
      Ce cimetière militaire français se trouve sur le territoire de la commune de Guise au lieu-dit la Désolation près du hameau de Flavigny-le-Petit.
      Le cimetière contient 2 643 corps dont 1 491 en ossuaires. Des soldats de plusieurs nationalités y reposent : des Français pour la plupart ainsi que, 31 Belges, 47 Britanniques et 1 Canadien, 13 Russes et 1 Roumain. Des soldats français tombés pendant les deux guerres mondiales reposent dans des tombes individuelles et deux ossuaires de part et d'autre d'un mémorial avec les noms de ceux qui ont pu être identifiés. On trouve également un carré militaire belge, un carré militaire des britanniques et un carré militaire russe.
      Les corps de 428 combattants de la Seconde Guerre mondiale y sont également inhumés.
    • La nécropole nationale de Flavigny-le-Petit.
    • Cimetière militaire allemand de La Désolation à Flavigny-le-Petit :
      Les corps de 2 336 soldats allemands y sont inhumés dont 1 436 dans des tombes individuelles matérialisées par des croix en pierre (croix en pierre) dans cette nécropole et 911 inhumés dans l'ossuaire (16 ont pu être identifiés).

Personnalités liées à la commune

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Statue de Jean-Baptiste André Godin dans le familistère.


Héraldique

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Blason de Guise Blason
D'azur semé de fleurs de lys d'or, au lion d'argent au canton dextre du chef[52].
Ornements extérieurs
Croix de guerre 1914-1918
Détails
Blason adopté par la municipalité.

Pour approfondir

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Bibliographie

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  • Guise, porte de la Thiérache : guide touristique et historique, éd. Office du tourisme, 1996, 76 pages.
  • Guise : du château ducal au palais social, coll. Itinéraires du patrimoine, no 321, 2006, 66 pages (ISBN 978-2-906340-65-7)

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 28/07/2024 à 02:06 TU à partir des 197 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/12/2007 au 01/06/2024.
  2. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. « Réseau hydrographique de Guise » sur Géoportail (consulté le 17 septembre 2024).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. Sandre, « le ruisseau des Fonds »
  2. Sandre, « le canal du Moulin »
  3. Sandre, « l'Oise »
  4. « Fiche communale de Guise », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le )
  5. Sandre, « l'Oise »
  6. « Station hydrométrique « L'Oise à Flavigny-le-Grand-et-Beaurain» », sur l'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, (consulté le )
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  9. « Orthodromie entre Guise et Fontaine-lès-Vervins », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Fontaine-les-Vervins » (commune de Fontaine-lès-Vervins) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Fontaine-les-Vervins » (commune de Fontaine-lès-Vervins) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
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