1478 en santé et médecine — Wikipédia
Chronologies
1475 1476 1477 1478 1479 1480 1481 Décennies : 1440 1450 1460 1470 1480 1490 1500 Siècles : XIIIe XIVe XVe XVIe XVIIe Millénaires : -Ier Ier IIe IIIe |
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Années de la santé et de la médecine : 1475 - 1476 - 1477 - 1478 - 1479 - 1480 - 1481 | |
Décennies de la santé et de la médecine : 1440 - 1450 - 1460 - 1470 - 1480 - 1490 - 1500 |
Cet article présente les faits marquants de l'année 1478 en santé et médecine.
Événements
[modifier | modifier le code]- Fondation par Christian Ier, roi de Danemark, de l'université de Copenhague, qui ouvrira ses portes le 1er juin de l'année 1479 suivante, et qui comprend dès l'origine une faculté de médecine[1].
- Le roi Louis XI accorde un cadavre de supplicié par an à la faculté de médecine de Paris, où la dernière dissection attestée date de 1407[2].
Publications
[modifier | modifier le code]- Première édition, imprimée à Florence par Nicolao, du De medicina de Celse (Ier siècle[3],[4]).
- Première édition, imprimée à Lyon chez Barthélemy Buyer, du Guidon de la pratique en chirurgie, traduction française[5], « vue et corrigée sur le latin » par Nicolas Panis († ), de la Chirurgia Magna de Guy de Chauliac (1298-1368[6]).
- Première édition, imprimée à Colle di Val d'Elsa chez Johannes Alemannus de Medemblick, de la traduction latine par Pierre d'Abano (1250-1318) de la Matière médicale de Dioscoride (c. 25-c. 90[7],[8]).
- 1478-1482 : Amirdovlat d'Amasée (1415-1496) compose son Inutile aux ignorants, pharmacopée qui étudie plus de trois mille sept cents médicaments, chacun décrit en cinq langues, parfois en sept : l'arménien, le grec, le latin, l'arabe, le persan, le turc et le français[9].
Naissances
[modifier | modifier le code]- Jacques Dubois, dit Sylvius (mort en 1555), professeur de médecine à Paris, lecteur royal de chirurgie d'Henri II[10].
- Oddo de Oddis (it) (mort en 1559), praticien à Venise, professeur à Padoue, auteur de divers ouvrages de médecine[11].
- Pierre Brissot (mort en 1522), reçu docteur en médecine à Paris, auteur d'un ouvrage sur le traitement de la pleurésie (Apologia de incisione venae in Pleuritide Morbo) publié à Paris en 1538[12].
- Wolfgang Capiton (mort en 1542), médecin, théologien et canoniste alsacien[12].
- 1476 ou 1478 : Jérôme Fracastor (mort en 1553), philosophe, mathématicien, astronome, poète et médecin italien, auteur de divers traités de médecine, dont le De contagionibus, et contagiosis morbis, et eorum curatione, et le Syphilidis, sive De morbo gallico, sur les maladies contagieuses et sur la syphilis[13],[14].
Décès
[modifier | modifier le code]- Simon de Pavie (né à une date inconnue), médecin et sans doute astrologue, bienfaiteur des cordeliers de Lyon[15].
Références
[modifier | modifier le code]- Lauritz de Thurah, Description circonstanciée de la résidence royale et capitale de Copenhague, Copenhague, , 368 p. (lire en ligne), p. 327.
- Marcel Guivarc'h, « Lieux de dissection et morgues dans Paris, de 1200 à nos jours », Histoire des sciences médicales, vol. 36, no 4, , p. 433 (lire en ligne).
- Emmanuelle Chapron, « Bibliothèques publiques et pratiques bibliophiliques au XVIIIe siècle : La Collection d'incunables de la bibliothèque Magliabechiana de Florence », Revue française d'histoire du livre, nos 118-121 - nouvelle série « Le Berceau du livre : Autour des incunables », , p. 323 (ISBN 978-2-600-00910-2, lire en ligne).
- (la) Celse, De medicina, Florence, Nicolao, (lire en ligne).
- L'édition princeps en latin sera publiée à Venise en 1498.
- Alain Bouchet, « L'Héritage lyonnais d'Hippocrate », Histoire des sciences médicales, vol. 29, no 3, , p. 219 (lire en ligne).
- « Dioscoride (00..-00..), Dioscorides de materia medica, a Petro Paduano traductus [« Sur la matière médicale »] », BNF 30344109.
- (es) Aurora Miguel Alonso, « Las ediciones de la obra de Dioscórides en el siglo XVI : Fuentes textuales e iconográficas », dans Acerca de la materia medicinal y de los venenos mortíferos, Madrid, Fundación de Ciencias de la Salud, coll. « Biblioteca de clásicos de la medicina y de la farmacia española », (lire en ligne), p. LXXVII-CI.
- Paul Bellier, « Médecine et médecins arméniens entre le XIe et le XVe siècle », dans L’Arménie et Byzance : Histoire et Culture, Paris, Publications de la Sorbonne, (ISBN 978-2-859-44824-0, lire en ligne), p. 31-36.
- Jacqueline Vons, Le Médecin, les Institutions, le Roi : Médecine et politique aux XVIe et XVIIe siècles, Paris, Cour de France, (lire en ligne), « Les Premiers Lecteurs royaux en médecine », p. 11.
- Nicolas Éloy, Dictionnaire historique de la médecine ancienne et moderne, t. 3 : L-P, Mons, H. Hoyois, , 648 p. (lire en ligne), « Oddis (Otto de) », p. 412.
- Nicolas Éloy, Dictionnaire historique de la médecine, contenant son origine, ses progrès [etc.], t. 1, Liège, J. F. Bassompierre, (lire en ligne), « Brissot (Pierre) », p. 193, « Capiton (Wolfgang-Fabrice) », p. 215.
- Jean-Eugène Dezeimeris, Charles-Prosper Ollivier et Jacques Raige-Delorme, Dictionnaire historique de la médecine ancienne et moderne, vol. 2, Paris, Béchet jeune, , 690 p. (lire en ligne), partie 2, p. 380.
- (it) Francesca Maria Crasta, « Fracastoro, Girolamo », dans Il Contributo italiano alla storia del Pensiero, Scienze, Treccani, (lire en ligne).
- Laurence Moulinier-Brogi, « Un aspect particulier de la médecine des religieux après le XIIe siècle : L'Attrait pour l'astrologie médicale », dans Luc Berlivet (dir.) et al., Médecine et Religion : Compétitions, Collaborations, Conflits (XIIe – XXe siècles), Rome, École française de Rome, (lire en ligne), p. 24.