228e régiment d'artillerie — Wikipédia

228e régiment d'artillerie
Création
Dissolution
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Régiment d'artillerie de campagne portée (1917-1918)
Régiment d'artillerie de campagne (1918-1919)
Régiment d'artillerie lourde divisionnaire (1939-1940)
Guerres Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Fourragères aux couleurs de la Croix de guerre 1914-1918
Décorations Croix de guerre 1914-1918

Le 228e régiment d'artillerie est une unité de l’Armée de terre française, qui a combattu et existé pendant la Première Guerre mondiale et la Seconde Guerre mondiale.

Le 228e régiment d'artillerie de campagne est formé à partir du 28e régiment d'artillerie divisionnaire en , avec deux groupes de canons de 75 de campagne. Devenu régiment d'artillerie portée, il est dissous à l'issue de la guerre.

Le 228e régiment d'artillerie lourde divisionnaire est recréé à la mobilisation de 1939 à partir du 28e régiment d'artillerie divisionnaire. Il forme l'artillerie lourde de la 13e division d'infanterie pendant la bataille de France, à l'issue de laquelle il est dissous.

Création et différentes dénominations[modifier | modifier le code]

  •  : création du 228e régiment d'artillerie de campagne (228e RAC)
  •  : devient 228e régiment d'artillerie de campagne porté (228e RACP)
  • 1919 : dissolution, rejoint le 28e RAC
  •  : création du 228e régiment d'artillerie lourde divisionnaire (228e RALD)
  •  : dissolution[réf. souhaitée]

Historique des garnisons, campagnes et batailles[modifier | modifier le code]

Première Guerre Mondiale[modifier | modifier le code]

Le 228e RAC est formé le à partir des 3e et 4e groupes du 28e RAC[1].

À partir du 12 mars 1918, il est rassemblé au centre d'organisation de l'artillerie de campagne de Neuilly-en-Thelle, reçoit des camions et des tracteurs motorisés pour devenir un régiment d'artillerie de campagne porté. Après formation d'un troisième groupe, le régiment repart au combat le [2].

Commandé par le lieutenant-colonel Bernard de Vesins, il est trois fois cité et reçoit la fourragère de la croix de guerre[3].

Le régiment doit quitter le front en octobre, victime de l'épidémie de grippe[4].

Une fois la guerre, le 228e RACP rejoint le dépôt du 28e RAC pour former le 28e RACP[1].

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Le 228e régiment d'artillerie lourde divisionnaire est mis sur pied le au centre mobilisateur d'artillerie no 27 (Chaumont et Langres) avec les éléments d'active du 28e régiment d'artillerie divisionnaire[5]. Ces deux régiments forment l'artillerie de 13e division d'infanterie. Il est formé d'un groupe de canons de 155 C modèle 1917 Schneider[réf. souhaitée] et d'un groupe de 105 C modèle 1935 Bourges[réf. souhaitée][6].

Il combat pendant la bataille de France[réf. souhaitée].

Colonels et chefs de corps[modifier | modifier le code]

Décorations[modifier | modifier le code]

Le 228e régiment d'artillerie de campagne est cité à l'ordre de l'armée le et le p=38. Il porte la fourragère aux couleurs de la croix de guerre[8].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Historique 1914-1918, p. 33.
  2. Historique 1914-1918, p. 34.
  3. Le Figaro, 17 octobre 1918
  4. « Parcours et historiques des régiments d'artillerie de campagne et portés durant 14/18 », sur www.chtimiste.com (consulté le )
  5. « Regiments d'Artillerie », sur www.atf40.fr (consulté le )
  6. Grandes unités françaises, p. 173.
  7. Grandes unités françaises, p. 186.
  8. Historique 1914-1918, p. 37.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]