320e régiment d'artillerie coloniale — Wikipédia
320e régiment d'artillerie coloniale porté | |
Insigne du 320e RACP. | |
Création | septembre 1939 |
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Dissolution | juillet 1940 |
Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | régiment d'artillerie portée |
Rôle | appui feu |
Effectif | 1 500 |
Guerres | Seconde Guerre mondiale |
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Le 320e régiment d'artillerie coloniale est une unité de l'armée française ayant participé à la bataille de France.
Historique
[modifier | modifier le code]Le régiment est créé entre le 5 et le 12 septembre 1939 à Rueil-Malmaison sous le nom 320e régiment d'artillerie coloniale portée (320e RACP) à partir d'éléments du 10e régiment d'artillerie coloniale[1],[2]. Commandé par le lieutenant-colonel Dufour, il est équipé de 36 canons de 75 portés sur camions. Régiment de réserve de type A, il est formé à la mobilisation de 112 militaires d'actives, dont 12 officiers, pour plus de 1400 réservistes. Ils sont répartis en trois groupes de trois batteries chacun[2].
Pendant la drôle de guerre, le régiment est affecté à plusieurs secteurs fortifiés. Le 28 mai, il est placé sous les ordres du 24e corps d'armée avec son 8e groupe sous les ordres de 87e division d'infanterie d'Afrique à compter du 1er juin. Ce dernier s'installe dans la région de Bourguignon-sous-Coucy (Aisne) en appui du 18e régiment de tirailleurs algériens. Du 5 au 7 juin, le 8e groupe fait face à l'offensive allemande soutenant de tous ses feux l'infanterie[1].
Le régiment retraite avec son corps d'armée à partir du 9 juin. Il est dissout en juillet 1940, après avoir perdu les deux tiers de ses effectifs pendant la bataille[2].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Le 320e Régiment d'Artillerie Coloniale Porté sur l'Ailette, mai-juin 1940 », sur 18erta1940.free.fr (consulté le )
- Rémy Scherer, « Exemple d'organisation d'un régiment d'artillerie colonial porté : le 320e RACP », sur artillerie.asso.fr (consulté le )