28e division SS Wallonien — Wikipédia

28e division SS « Wallonien »
Image illustrative de l’article 28e division SS Wallonien
Insigne de la 28e Division SS « Wallonie »
en allemand : 28e SS-Freiwilligen-Panzergrenadier-Division « Wallonien »

Création
Dissolution
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Origine
 Wallonie

Drapeau de l'Espagne Espagne (~100 volontaires)
Allégeance Drapeau de l'Allemagne nazie Troisième Reich
Branche Waffen-SS
Type Division
Rôle Infanterie, Grenadier
Effectif 7 000 (~ 7 000 à 8 000 hommes au plus fort des effectifs[1]
Fait partie de - , Wehrmacht
1943 - 1945, Waffen-SS
Composée de
  • 101e Compagnie de volontaire espagnol
Garnison
Meseritz

Wildflecken[2]
Ancienne dénomination
  • Formations de Combat rexiste
  • Gardes Wallonnes
  • Bataillon d'infanterie no 373
  • Brigade d’assaut SS « Wallonie »
  • 5e Brigade d'assaut SS « Wallonie »
  • Brigade de grenadiers SS volontaire de Wallonie
Surnom Légion Wallonie[3],[4]
Division Wallonie[5],[4]
Couleurs blanc, noir, rouge
Guerres Seconde Guerre mondiale
Batailles
Commandant -
-
Commandant historique Léon Degrelle

La 28e division de grenadier blindé SS volontaire de « Wallonie » (abrégé par la suite en 28e Division SS « Wallonie »), également connue sous les surnoms de Légion Wallonie et Division Wallonie, était une unité collaborationniste belge dont les volontaires étaient issus majoritairement de Wallonie.

L’origine de la 28e Division SS « Wallonie » remonte toutefois aux prémices du Service d’ordre et de protection du Front populaire de Rex, devenu à la suite de son interdiction, les Formations de Combat rexiste, première esquisse d’une collaboration active avec l’occupant (l’administration et l’armée régulière allemande, la Wehrmacht).

Par la suite, ces « formations de combat » (milice non armée, employées pour maintenir l'ordre au service de l'occupant) ont été transformées en une unité paramilitaire : les « Gardes Wallonnes », habillée et payée par la Wehrmacht. Cette « garde » fut réduite à peau de chagrin lorsque l’appel aux volontaires pour le combat contre le bolchevisme fut lancé, donnant naissance au Bataillon d’Infanterie no 373.

L'unité acquit les runes vers la fin de et son nom changea à nouveau successivement (5e Brigade d'assaut SS de Wallonie, Brigade de grenadiers SS volontaire de Wallonie) au fil de ses apports en effectifs, de ses unités mères, de ses pertes…

La 28e Division SS « Wallonie » suivit le déclin de nombreuses unités sur le Front de l’Est, de bataille en bataille, et fut dissoute cinq jours avant la reddition inconditionnelle de l’Allemagne nazie.

À leur retour en Belgique, de nombreux membres de la Division Wallonie furent jugés pour faits de collaboration avec l'occupant. Les tribunaux militaires belges prononcèrent plusieurs condamnations à mort et de lourdes peines d'emprisonnement, tandis que certains collaborateurs, comme Léon Degrelle, choisirent l'exil pour échapper aux poursuites judiciaires.

La naissance de la collaboration

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Contexte idéologique

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Le krach boursier de 1929 ainsi que les profondes mutations politiques, notamment avec la montée d’idéologies totalitaires tel que le communisme, le fascisme[6] et le nazisme polarisent la société occidentale[7],[8].

La Belgique n’échappe pas à cette mouvance économico-politique avec deux principaux partis politiques émergeant : au nord du pays, la Ligue nationale flamande (en néerlandais : Vlaams Nationaal Verbond, abrégé VNV), au sud avec le Front populaire de Rex (abrégé par la suite en « Rex » ou « Mouvement Rex » ou « Mouvement rexiste »)[9].

Rex, fondé en par Léon Degrelle incarne une opposition à l’ordre politique traditionnel[note 1] s’alignant rapidement sur les idéologies fascistes auxquelles se rajoute un discours anticommuniste acerbe[note 2].

« Belges, aujourd’hui, vous allez jouer tout : vos foyers, vos enfants, l’avenir du pays. Tous les partis, corrompus, se valent. Ils vous ont tous volés, ruinés, trahis.

Tous, dégoulinant de leurs infamies, voudraient, une fois de plus, vous bourrer le crâne. Ouvrez l'œil ! Ne vous laissez plus faire ! [...] »[11]

— Léon Degrelle, discours de campagne de 1936

Le Mouvement rexiste est alors considéré comme une alternative viable à un parlement jugé inefficace, parfois corrompus et inadapté ; petit à petit, il se rapproche de l’idéologie montante d’extrême droite d’Europe (principalement le parti fasciste de Benito Mussolini) mais aussi avec une vision proche du Troisième Reich et ses doctrines.

Du rexisme politique au rexisme de collaboration

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Du Service d’ordre et de Protection…

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« [...] À la haine sociale, vous avez, Italiens de Mussolini, substitué la communauté populaire. C’est cet esprit, fort, rythmé à larges coups et généreux comme le sang qui vous permet désormais de rendre une force jeune et ardente à tout ce qui est l’Italie.[...] »[12]

— Léon Degrelle, Discours radiophonique, Radio Turin, 1937

Dès , le Mouvement Rex s’inspire à nouveau du parti fasciste du Duce et crée une branche paramilitaire, le Service d’ordre et de Protection.

Ticket pour le Grand Rassemblement Populaire du , organisé par le chef de Rex, Léon Degrelle.

Cette milice non armée composée de gros bras idolâtre de Degrelle est chargée de la protection des meetings de leurs virulent leader ainsi qu’à l’intimidation des opposants au rexisme ; incluant et non limité aux communistes, socialistes, le tout harangué par les mots du futur « Führereke »[note 3],[6].

Bien qu’interdit (à la suite des élections partielles de où le parti rexiste perd face au Bloc catholique), le Service d’ordre et de Protection continue à vivoter (à l’instar du Front populaire de Rex).

« Mais combien n’y en a-t-il pas qui sont arrivés chez nous, venus autres pays et qui sont au service de l'Internationale ?[note 4] [...] L'immigration des juifs est un danger social, parce qu'ils réussissent à pénétrer dans la presse et qu’ils s'efforcent de faire adopter leurs pratiques malfaisantes. »[13]

— Léon Degrelle, discours lors du méga-rassemblement Rex au Sportpalais d'Antwerpen,  ; à propos de la Question Juive en Belgique, à orientation anticommuniste.

C’est encore face à des élections (celle de ) où le parti rexiste n’a plus que quatre représentants, qu'il vivote au travers de ses publications propagandistes (tel « Le Pays Réel »)[note 5], que l’extrémisme du mouvement prend une forme plus accrue et tends un regard vers les formations nazies[15],[10].

… aux Formations de Combat rexiste…

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Le , Degrelle sort de l’ombre pour une collaboration plus active et transforme le Service d’ordre et de Protection en Formations de Combat rexiste dans le but de structurer et « militariser » les partisans de Rex[16]. Il place ces formations dans les mains de Fernand Rouleau, pourtant son grand concurrent[17]. Sous l’influence de ce dernier, les Formations de Combat comporterons jusqu’à 4 000 membres[6], [note 6].

Ces groupes, inspirés des Sturmabteilung (SA), (mais) non armés, payés par Rex mais formé par l’occupant, ont des missions de police sur le territoire. Avec l’occupation allemande de la Belgique en 1940, les Formations de Combat rexistes jouent un rôle actif dans la répression des ennemis politiques locaux et assistent l’occupant dans de nombreuses tâches.

… pour terminer en Gardes Wallonnes

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Dans la radicalisation politique croissante, Les Formations de Combats rexiste visent à structurer et à militariser les partisans de Rex, les préparer idéologiquement et pratiquement à une action plus violente au service de « l’Ordre nouveau » voulu par Degrelle.

Ces formations paramilitaires[note 7], bien qu’initialement limitées à des actions locales (entendons la Belgique), constituent une première étape vers une future collaboration armée plus formelle avec l’Allemagne nazie, au leitmotiv idéologique de l’antibolchevisme, l’ennemi belgo-germanique commun à abattre.

« Ses émules ! Heureusement pour notre honneur de Belges, ils ne sont pas légion. Les troupes ont fondu au feu de l'ignominieuse agression allemande. Mais il reste néanmoins une petite clique d'aventuriers rexistes fort remuants. Parce qu'ils se sentent sous la protection des baïonnettes allemandes, ils s'amusent à jouer au soudard et à parader en uniforme. — Ils font penser au geai qui se pare des plumes du paon ! »[3],Référence : BG429, C.2.G.M. - C.W.O.II

— Anonyme, chap. Dans la fosse aux traitres, du journal clandestin Quand même !, no 6 d', sur les volontaires de la Légion Wallonie (encore Gardes wallonnes à l'écriture).

C’est en que celles-ci prennent une forme complète de militarisation active sous le nom de Gardes Wallonnes, équipées, formées et payées par la Wehrmacht. A contrario des Formations de Combat, les Gardes Wallonnes sont armées, mais continuent de jouer non seulement un rôle de police sur le territoire mais aussi de répression au service de l'occupant.

L’effectif principal des Gardes Wallonnes, qui assure des missions « sur le front de l’intérieur » (entendons dans le Pays), est largement puisé dans les Formations de Combat rexiste, les combattants de adhérants tant aux idées de Rex que celle de la collaboration idéologique et les sympathisants du Mouvement.

Contre le bolchévisme ! Engage toi…

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Le Bataillon d’infanterie no 373

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C’est à ce cri de propagande antibolchévique que le Bataillon d’infanterie no 373 se forme sur les Gardes wallonnes (les laissant à l’instar des Formations de Combat rexiste, « comme peau de chagrin »[note 8]) et que plus de 800 wallons, dont Léon Degrelle, quittent Bruxelles[19] vers l’Allemagne pour entrainement à leur premier casernement, Meseritz[note 9],[20]. La collaboration active franchit un pas supplémentaire pour devenir une collaboration militaro-armée à arrière-plan socio-politico-idéologique : la lutte contre les communistes et bolchéviques.

Contre le bolchevisme ! Engage-toi à la Légion Wallonie — Affiche de recrutement et son slogan antibolchévique.

C’est durant l’été d', sous la supervision de la Wehrmacht, que ce type de collaboration se concrétise ; le tout arangué et alimenté en effectifs par « le Fürher de Bouillon »[note 10], antibolchévique de première heure, qui grâce à une politique de recrutement agressive au travers de nombreux discours virulents [note 11] augmente les volontaires au fil du temps, volontaires séduits par l’idée de « défendre la civilisation européenne contre le bolchévisme »[19].

Lutte anti-partisans

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Le Bataillon d’infanterie no 373 (en allemand : Wallonisches Infanterie-Bataillon Nr. 373)[22],[20] est envoyé à l’est, pour participer aux premières offensives de l’Opération Barbarossa. C’est principalement dans des opérations de soutien, de patrouilles, de sécurisation des zones nouvellement occupées et de missions contre-insurrectionnelles qu’agit le bataillon.

Les premiers mois, les engagements sont sporadiques, mais très éprouvants, tant pour les hommes que le moral ; le Front de l’Est est connu pour ses conditions rudes face aux assauts incessants des soviétiques, tant dans l’ombre au travers des partisans et « maquisards », que dans la lumière des assauts d’unités régulières réfugiées dans les forêts environnantes face à l'avancée rapide de la Wehrmacht[19],[17].

Le bassin de la Donets

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Lippert et Degrelle, les deux commandants historique de La Légion Wallonie, en uniforme de la Wehrmacht.

Le Bataillon d’infanterie no 373 est renforcé au fur et à mesure de ses pertes (accueillant « majoritairement dans ses rangs des aventuriers ou des personnes cherchant à fuir la faim, le travail obligatoire ou la misère morale, familiale et pécuniaire »[19]), mais également transformé pour faire face à des batailles de plus en plus intenses[23]. Si, au départ, ses engagements sont orientés dans des missions de défense et de protection de secteurs, à partir de , l'unité commence à être impliquée dans des batailles plus importantes.

L’une des premières expériences au combat marquantes du bataillon se passe en dans l’Oblast de Kyïv et dans le bassin de la Donets. Le bataillon participe à des opérations de maintien de positions stratégiques (protection des voies de chemin de fer, …), sert de soutien aux divisions allemandes lors de la consolidation des lignes après l'avancée initiale de Barbarossa. C'est aussi dans cette période que l'unité subit ses premières pertes significatives en raison des contre-attaques soviétiques[19],[23].

Transformation progressive

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Au fur et à mesure que les pertes s’accumulent et que les besoins de la Wehrmacht évoluent[19], le Bataillon d’infanterie no 373 est réaffecté à différentes divisions allemandes, parfois situées dans d’autres armées, passant d’une unité auxiliaire à une véritable force de combat.

C'est également à ce moment-là qu’il devient évident que la Wehrmacht commençe à avoir du mal à gérer les volontaires étrangers et que l'organisation de la SS (au travers de la Waffen-SS) prend progressivement le contrôle de ces unités.

Les derniers souffles seront nazi

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Une transition réfléchie

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« Ainsi la « Légion Wallonie », devenue Brigade SS Wallonie », ce qui n’était pourtant pas sa dénomination officielle, avait cessé, aux yeux du Mouvement, d’être au service du Pays.

Dorénavant, elle était mise au service de la SS et devenait, par la force des choses, l’instrument d’une politique antinationale.

Il en résulta une scission au sein des rexistes dont le Mouvement ne se remit jamais. Même le groupe de Victor Matthys et les fidèles du Chef de son entourage ne parvinrent plus jamais à se ressouder avec la Légion. La cassure était nette et irréparable. »[24]

— Eddy de Bruyne

Alors que Degrelle donne de toute sa voix, une cassure se passe en quand il termine l’un de ses discours par un fumeux « Heil Hitler » avec un bras tendu[25], indiquant la voie à suivre d’idéologie nationaliste à l’idéologie nazie[26].

La « bande à Léon »[note 12] est scindée : ceux qui vont adhérer à l’idéologie nazie tel leur leader charismatique et ceux, tel Jozef « Jef » Devos[27], qui prenne une distance. Cette scission refléte une divergence profonde. Devos, et compères tel que De Backer (rédacteur en chef du journal Le Soir) ou encore Deligne (qu'il cite dans ses correspondances)[28], et encore d'autres restent attachés à un nationalisme belge autonome, tandis que Degrelle s'enfonçe dans une collaboration radicale avec l'idéologie nazie comme pensée, marquant une rupture nette au sein du Mouvement[27], [29].

C’est aussi avec cette idée de rapprochement idéologique que naît l’idée de Degrelle : intégrer les forces collaborationnistes dans la SS (avec un but ultime de fonder l’Algemeine SS Wallonien[note 13]), les forces combattantes collaborationnistes dans la Waffen-SS, etc. Il apparait au fil des mois que face aux difficultés de la Wehrmacht de gérer les volontaires étrangers (incluant les volontaires wallons), l’idée et le travail antérieur de Degrelle va porter leurs fruits[24].

Victor Matthys, successeur de Degrelle à la tête du Mouvement Rex[30], reste initialement un allié, mais la radicalisation croissante de Degrelle et la transformation de la Légion en un instrument de la Waffen-SS brise définitivement toute unité interne[29]. La fracture entre collaboration radicale et fidélité aux origines du Mouvement est irréparable[31].

Brigade d’assaut SS « Wallonie »

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« Les Wallons se battent désormais derrière les enseignes aux bâtons noueux de Bourgogne, écarlates sur champ d’ivoire. Ils se nomment les « Bourguignons » et chantent des hymnes de lansquenets où il est question de reconstituer la Lotharingie... »

— Jean Mabire, La Panzerdivision Wiking : la lutte finale (1943-1945)[Note bibliographique 1]

Stage « germanique » à la SS-Junkerschool de Bad Tölz, élèves wallons occupé à faire leurs « devoirs ».

C'est en que la Légion est versée dans la Waffen-SS et prend le nom de Brigade d’assaut SS « Wallonie ».

Après l’intégration du Bataillon dans la Waffen-SS, les volontaires wallons sont envoyés pour formation militaire à la SS-Junkerschulen de Bad Tölz, une des écoles de formation militaro-idéologique de la SS. Là, ils reçoivent une formation rigoureuse centrée sur les tactiques militaires, l’idéologie SS et l'endurcissement physique. L’école SS vise à transformer ces volontaires en une force élitiste mais surtout politiquement loyale aux principes nazis.

Cependant, face aux défaites et aux lourdes pertes subies par la Wehrmacht et la Waffen-SS, la Brigade d’assaut SS « Wallonie » n'achève pas sa formation. Prématurément envoyée sur le Front de l’Est, sans les effectifs d'une brigade, elle participe à plusieurs combats sanglants, dont la Bataille de Tcherkassy[32].

Aux côtés de la 5e Division SS « Wiking », du Bataillon estonien « Narwa » et d'autres unités, la Brigade se retrouve encerclée par l’Armée rouge près de Korsoun-Chevtchenkivskyï, dans l'oblast de Tcherkassy, à approximativement 150 kilomètres au sud de Kyïv.

De violentes contre-attaques des troupes encerclées et des unités de secours finissent par fendre l’encerclement et permettent à grande partie des troupes allemandes de s'échapper mais au prix de lourdes pertes. La Légion n'échappe pas à celle-ci, et c'est plus de 70 % des 2 000 volontaire de la Brigade qui resteront allongés dans les contrées de l'Est[33], dont l'un des commandants historique : Lucien Lippert (pl)[34]. Cette bataille est aussi réécrite à la sauce allemande dans le journal propagandiste Signal, où Degrelle prend le premier rôle pour tous ses hommes et autres volontaires européens[34].

5e Brigade d'assaut SS de « Wallonie »

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La Bataille de Tcherkassy cause de lourdes pertes parmi les volontaires wallons et la Brigade d’assaut SS « Wallonie » est retirée du front pour être réorganisée[33]. Durant cette période de reconstitution, la Brigade est rattachée à la 5e Division SS « Wiking », une unité de la Waffen-SS composée de soldats étrangers issus de plusieurs pays européens (dont la Légion Flamande). C'est aussi dans ce contexte, en , que la Brigade prend officiellement le nom de 5e Brigade d'assaut SS de « Wallonie »[22],[35], qu'elle revient Belgique et parade dans les rues de Bruxelles[36] et de Charleroi[36] pour accentuer le recrutement dans le grand besoin[37],[32]. C'est aussi à ce moment que Degrelle prend le commandement de la Légion Wallonie[38].

Mais le temps des parades disparait rapidement, et la 5e Brigade d’assaut SS « Wallonie » est redéployée pour participer à la Bataille de la ligne Tannenberg, près de Narwa[36] en Estonie, aux côtés d’autres unités SS de volontaires. Ils y retrouvent notamment les Belges néerlandophones de la 27e division SS Langemarck[39].

Bataille de la Ligne Tannenberg

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L’objectif de la bataille pour les soviétiques est la réoccupation de l’Estonie, pour ensuite lancer des attaques contre la Finlande et la province de Prusse allemande (à coté de la mer Baltique). A nouveau les pertes sont énormes pour les deux camps. Les forces allemandes font face aux « vagues incessantes d’assauts soviétiques ». La Brigade est engagée dans de durs combats défensifs[note 14].

De « Brigade » à « Division »

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Un élément de la Division Bleue sur le Front de l'Est en . Une compagnie des restes de cette division sera intégrée à la Légion Wallonne en

Après la Bataille de la ligne Tannenberg, les lourdes pertes subies par la Brigade d’assaut SS « Wallonie » en oblige le commandement allemand à la retirer du front. Les effectifs de la brigade sont sévèrement réduits, ne dépassant plus qu'une fraction de sa taille originelle. C'est lors de cette période de reconstitution que l'unité reçoit la dénomination de 28e Division de grenadiers volontaires SS « Wallonie », en »)[22],[35].

« La Brigade Wallonie n'a jamais réellement pu se remettre des pertes subies lors de ses engagements précédents, malgré les efforts de recrutement et d'incorporation de nouveaux volontaires. »

— Eddy de Bruyne

Cependant, ce changement de nom ne correspond pas à une augmentation immédiate de ses effectifs ; en réalité, même après sa « transformation » en division, celle-ci ne possède que la moitié des hommes requis pour constituer une véritable division (environs 10 000 hommes).

La reconstruction de la 28e Division SS « Wallonie » est rendue possible par l'afflux de nouvelles recrues. Celles-ci sont en grande partie constituées de collaborateurs belges, fuyant tant l'avancée des forces alliées que les représailles des mouvements de résistance contre les collaborateurs. Ce recrutement est parfois forcé, et c’est aussi de jeunes membres de la jeunesse rexiste qui se retrouvent embrigadés.

Toujours dans l’objectif de disposer d’une division entière et non plus d’une moitié d’effectifs, la 28e Division SS « Wallonie » se compose au fur et à mesures d'un nombre croissant d'étrangers et de recrues non volontaires (libérés de prison, des vieux collaborateurs etc.). L’un de ces apports est toutefois à remarquer : celui des Espagnols de l’ex-division Bleue (Azul) (approximativement 100 volontaires aguerris aux combats[note 15], et, surtout pour Degrelle, portant la croix brabançonne sur leur drapeau).

Le processus de reconstitution est interrompu à plusieurs reprises par des redéploiements urgents, en raison de la situation militaire catastrophique que connaît le Troisième Reich sur le front de l'Est.

De février à , la division se bat à Stargard, Stettin et Altdamm en Poméranie et sur les rives de l'Oder. Les survivants capitulent dans la région de Schwerin le .

L'heure du jugement

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« L’article 115 du Code pénal concerne la livraison de fournitures nécessaires à l’ennemi, le 113 vise la collaboration militaire, le 118 bis, la collaboration politique et le 121 bis, les dénonciateurs. De fait, sur plus de 600 000 dossiers répressifs ouverts par |’ Auditorat militaire, un peu plus de 50 000 furent instruits. »[40]

— Struye, Jacquemyns, Gotovitch

Arrêté en 1945 à la Libération de la Belgique puis jugé en 1946[41], Jean-Robert Debbaudt fut acquitté en raison de son âge[41]. Deux ans plus jeune que Roger Degueldre, il « fit partie des quelque 7500 hommes de la Légion Wallonie, combattant sur le front de l'Est sous l'uniforme SS »[41],[42],[43], âgé d'à peine 17 ans, selon la presse belge[42],[41]. Il est resté réfugié en Espagne jusqu'à sa mort en juillet 2003 à l'âge de 76 ans, ses nécrologies étant alors critiquées par les lecteurs de plusieurs quotidiens belge[43], pour avoir ressemblé à « une choquante apologie » de sa croix de fer gagnée avec les SS de la Seconde Guerre mondiale[42],[41],[43].

Crimes de guerre

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Le massacre de Palmnicken

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« Il est bien indiqué dans ces documents officiels que des Belges, des Wallons, ont participé au massacre. »

— Alexey Chabounine

Des documents d'archives découverts en attestent spécifiquement de la participation d'un détachement de la Légion Wallonie (et autres groupes SS, tel des français, des belges néerlandophones, lituaniens,...[44]) au massacre de plus de 6 000 femmes juives. Ces troupes ont « reçu l'ordre en de tuer les quelque 6 000 femmes juives encore présentes dans le camp de concentration de Stutthof »[44],[45].

C'est au bout d'une longue marche que les détachements SS ont forcés les femmes à plonger dans la mer gelée de Königsberg en Prusse-Orientale, pour les achever à la mitrailleuse et aux grenades[45].

Aucun autre massacre ou exaction n'ont été porté à l'encontre de l'unité et au vu de la récente découverte, aucune suite judiciaire n'a été entammée, la Division Wallonie est toujours blanchie de tout crime[45].

Après la guerre

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« Les séquelles d’une guerre ne peuvent jamais être véritablement effacées. »[46]

— Luc Huyse & Steven Dhondt

Après la Seconde Guerre mondiale, dès les années 1950, d'anciens volontaires de la légion et de la division « Wallonie » se sont retrouvés dans des amicales de soutien social. En 1978, l'ASBL Les Bourguignons sera fondée. En 1994, la majorité des membres de celle-ci — opposée à son dirigeant Jean Vermeire — fonderont l'amicale le Dernier Carré. En 2009, ces deux amicales d'anciens combattants belges, wallons et bruxellois du front de l'Est étaient toujours actives.[réf. obsolète][47].

« Là où Napoléon et Hitler ont échoué, c’est peut-être le fils de l’un de nos adversaires du Caucase et de Tcherkassy qui réussira en rassemblant autour de la Russie, guérie du virus communiste, tous les peuples européens pour entraîner le monde dans une nouvelle marche en avant. »- Jean Kapel, Histoire Magazine, no 19 « Dossier : Hitler par ceux qui l'ont connu »,  

— Léon Degrelle

Ordres de batailles et drapeaux

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Ordres de bataille

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De la Wehrmacht...

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Bataillon d'infanterie no 373
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La structure du Bataillon d'infanterie no 373 reste stable de sa création en lorsqu'il est dans l'ordre de bataille de la Wehrmacht, et elle est celle d'un bataillon d'infanterie composée de quatre compagnies, à sa migration dans la Waffen-SS en mi-.

  • Bataillon d'infanterie no 373 (en allemand : Wallonisches Infanterie-Bataillon 373)
    • Compagnie d'état-major
    • Compagnie d'infanterie légère
    • Compagnie d'infanterie légère
    • Compagnie d'infanterie légère
    • Compagnie de mitrailleuses et mortiers
Affectations de l'unité pendant l'Opération Barbarossa
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Au vu de l'avancée de la Wehrmacht dans les contrées de l'Est, le bataillon a changé plusieurs fois d'unité mère. Il passe ainsi du 3e Corps d'Armée à la 2e armée en quelques mois, mais reste attaché à des divisions d'infanterie légère (parfois renommée dans une spécialisation tel les divisions de chasseurs, de chasseur de montagnes, etc.)[48].

... à la Waffen-SS

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L'ordre de bataille sous la Waffen-SS est plus chaotique. Alors que le bataillon sort de l'ordre de bataille de la Wehrmacht s'agrandit pour se constituer en brigade d'assaut, pour fictivement être transformé en division vers la fin , il apparait qu'aux défaites du Troisième Reich que l'effectif n'atteindra jamais l'escompté.

Sur papier, la division comporte une structure divisionnaire classique, qu'elle ne pourra jamais développer.

  • 28e Division de grenadiers blindés SS volontaires « Wallonie » (wallonne no 1)
    • 69e régiment de grenadiers blindés SS
    • 70e régiment de grenadiers blindés SS
    • 28e régiment de d'artillerie SS
Unités mères de l'unité dans la Waffen-SS
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  • Ligne du temps des diverses affectations de la Légion Wallonie dans la Waffen-SS
      • Détachement d'armée « Narwa » (en allemand : Armee-Abteilung « Narwa ») [note 16]
        • Groupe de combat « Wallonie »[2] (en allemand : Kampfgroup « Wallonie », nomenclature temporaire de la 5e Brigade d'assaut SS « Wallonie »)
      • ??
        • 28e Division de grenadier blindés SS volontaires « Wallonie » (wallonne no 1) (en allemand : 28. SS-Freiwilligen-Grenadier-Division « Wallonien » (wallonische Nr. 1))
          • Groupe de grenadier blindés SS volontaires « Wallonie »
          • Légion espagnole (en allemand : Spanische Freiwilligendivision)

N'ayant jamais pu être entièrement constituée et les éléments existants n'ayant jamais été tous réunis pour une action commune, le titre de "Division" restera un instrument de propagande. Seul le 69e régiment d'infanterie participera, avec quelques sous-unités, aux derniers combats, sur le sol allemand, côte à côte, pour la première et la dernière fois, avec leurs collègues volontaires belges flamands de la division Langemark.

Les éléments de la division qui sont constitués : l'état-major divisionnaire, un groupement d'appui de services logistiques et techniques, une compagnie de transmissions, une compagnie anti-char et une batterie anti-aérienne légère, ainsi que les 69e et 70e Régiments d'infanterie sont envoyés au Front sur l'Oder. Toutefois, le 69e Régiment qui a bien 2 bataillons de fusiliers au complet, dont un bataillon cycliste, n'a pas ses compagnies d'appui. Et le 70e Régiment, ne possède qu'un seul bataillon au lieu de deux et ce bataillon ne comprend que 3 compagnies au lieu de 4. La division Langemark sera engagée avec 2 bataillons d'infanterie, une compagnie anti-chars et une compagnie anti-aérienne ainsi qu'une batterie de canons d'infanterie (telle que celles qui équipait les Brigades d'assaut).

La croix de Bourgogne fut le symbole utilisé par les rexistes sur les étendards de leur division SS durant la Seconde Guerre mondiale. Léon Degrelle rêvait en effet de restaurer les anciens États bourguignons. Le premier drapeau de la légion Wallonie fut remis le , dans la Salle de Marbre du Palais des Beaux Arts de Bruxelles.

Il s'agissait d'un drapeau à champ noir, à croix de Bourgogne et frange d’or c'est-à-dire aux trois couleurs de la Belgique. Ce drapeau ne respectait pas les règles de l'héraldique du fait de la superposition du noir et du rouge (règle de contrariété des couleurs).

Lors du départ du second contingent de la légion Wallonie, le , Victor Mathys remit un nouvel étendard. Celui-ci était blanc, découpé à deux pointes, avec croix de saint André rouge et orné sur ses deux faces d’une banderole avec la devise « Dur et Pur Rex vaincra ». À cette occasion, furent également remis quatre fanions de compagnie reprenant l’étendant mais sans la devise et avec en plus un dextrochère sortant d'un nuage brandissant un glaive représentant le bras de Dieu. L’étendard et les fanions avaient été dessinés par John Hagemans, prévôt de la Jeunesse Rexiste.

Le , un nouvel étendard et quatre fanions furent remis aux légionnaires. Les fanions de compagnie étaient identiques à ceux remis en , mais numérotés de 5 à 8. L’étendard était identique à celui de 1942, mais avec une nouvelle devise sur la banderole : « Qui s’y frotte s’y pique ».

Dans leur retraite, des officiers de la légion Wallonie auraient confié les drapeaux au bourgmestre d’un village allemand, aux alentours de Lübeck. Plusieurs années plus tard, quelques anciens seraient retournés dans ce village où le bourgmestre les aurait soigneusement conservés. Ils auraient alors été remis à Léon Degrelle en Espagne. De fait, Léon Degrelle exposa de tels drapeaux dans son bureau.

Bibliographie, notes et références

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  1. « La vie politique belge, […], est marquée depuis la fin du XIXe siècle par la présence de trois grands partis : le Parti libéral ([…], fondé en ), le Parti catholique (fondé en ) et le Parti ouvrier belge ([…] fondé en ). Ces trois formations monopolisent largement la vie politique et l’exercice du pouvoir[10].
  2. Robert du Bois de Vroylande, écrira un pamphlet sur Degrelle commençant ainsi : « Du talent ? Oui, si on appelle talent l'art de gueuler, les poings aux hanches, comme au marché aux poissons, de faire passer des limandes pour des soles, les adversaires pour des requins et un pauvre type pour une sorte de génie. » qui brisera son amitié avec celui-ci ; indiquant que les mots du rexiste en chef n’était pas toujours accepté par les partisans du mouvement.
  3. Forme dérivée du mot allemand Führer et la terminaison « -eke », forme de belgicisation diminutive référant au dialecte flamand et bruxellois servant à diminuer ou à rendre l’utilisation du mot péjorative. La terminaison se rapproche du « -et » ou « -ette » dans la langue française comme diminutif. Ainsi le terme « Führereke », utilisé par la CegeSoma[3], peut être interprété comme « petit Führer », ou « petit chef » (littéralement « petit guide »).
  4. Le sens d' Internationale est à prendre dans le sens d'Internationale ouvrière socialiste (orientation communiste) et non celui du chant révolutionnaire
  5. Le Front populaire de Rex a de multiples publications, tel Soirée (destiné à la famille), Vlan (concernant la politique), Foyer, Le Pays Réel (journal de campagne), et les pendants pour le nord de la Belgique[14].
  6. Dans l’ouvrage La Belgique sous l’occupation allemande (1940-1944), p. 243[18], il est mentionné 1 500 hommes composant encore les Formations de Combat rexiste après quarante mois d’occupation. À noter aussi que l’ouvrage La Belgique sous l’occupation allemande, p. 110-111[18] indique que ces Formations de Combat ont été utilisées tant dans leur but originel (protection, intimidation…) que dans l’agression de magasins et personnes juives dès début .
  7. En parallèle, des structures politico-paramilitaires similaires émergent au sein du Vlaams Nationaal Verbond (VNV) dans la Flandre (comme la Brigade Noire (en néerlandais : Zwarte Brigade) (à contrario du groupe de résistance Brigade blanche (en néerlandais : Witte Brigade)) se concentrant également sur l'intimidation politique et l’encadrement idéologique de la jeunesse nationaliste flamande.
  8. Les sources divergent sur le nombre exact des volontaires, mais tournent autour de 850, 860 engagés ; dans ceux-ci, plus de 70 % sont des rexistes[17]
  9. La ville de Meseritz, actuellement en Pologne, était dans le district de Posen (ou Posnanie) jusqu’en (fin de la Seconde Guerre mondiale) où par la suite, elle reprend son nom polonais Międzyrzecz et est « retournée » à la Pologne).
  10. « le Fürher de Bouillon » est la francisation du titre de l’ouvrage (nl) Bruno Cheyns, Léon Degrelle: de Führer uit Bouillon : biografie [« Léon Degrelle : le Führer de Bouillon, biographie »], Antwerpen, Uitgeverij Vrijdag, , 590 p. (ISBN 978-9-460-01593-9), p. 1
  11. Au chapitre (nl) « IV. « Un cloaque immonde » », dans Krotten als metafoor voor een verrotte maatschappij[21] est analysé la nature et la fréquence des mots dans les ouvrages, écrits, publications de Léon Degrelle et présente l’analyse caractéristique de la virulence, et écrit notamment (pour l’ouvrage « Les taudis » cité ici) :
    « Zo’n 117 woorden en zinsdelen uit de tekst van Degrelle verwijzen naar vocht en verrotting, wat behoorlijk veel is. Ter vergelijking: woorden waarvan men kan verwachten dat ze veelvuldig voorkomen in een tekst die bericht over de manier waarop gezinnen gehuisvest zijn, zoals père, mère, maman, fille, garçon, enfant, femme, homme, personnes, komen samen 122 keer voor. » (en français : « Quelque 117 mots et phrases du texte de Degrelle font référence à l'humidité et à la pourriture, ce qui n'est pas rien. En comparaison, les mots que l'on peut s'attendre à trouver fréquemment dans un texte qui rend compte du logement des familles, tels que père, mère, maman, fille, garçon, enfant, femme, homme, personnes, apparaissent au total 122 fois. »
    ).
    Il en va du même exemple sur les quartiers juifs d’Antwerpen (en français : Anvers) au chapitre (nl) « V. « Dans une invraisemblable pétaudière à juifs » », dans Krotten als metafoor voor een verrotte maatschappij) ou l’anticommunisme au chapitre ((nl) « VI. « Là gesticule et se chamaille une véritable colonie bolcheviste » », dans Krotten als metafoor voor een verrotte maatschappij).
  12. Diminutif des collaborateurs proches de Léon Degrelle donné par certains journaux clandestins, notamment Quand même !, no 6 d' ; consultable dans les Archives de l'État belge[3],Référence : BG429, C.2.G.M. - C.W.O.II.
  13. À l'instar de la Flandre qui avait fondé l'Algemeene-SS Vlaanderen. Initiant une phase profonde, établie et pérenne de collaboration dans l'idée d'un Großdeutsches Reich, Großgermanisches Reich Deutscher Nation où les Flamands auront une place reconnue.
  14. De nombreux exemples de durs combats sont cités dans l'ouvrage (en) Richard Landwehr, Jean-Louis Roba et Ray Merriam, The Wallonien : The History of the 5th SS-Sturmbrigade and 28th SS Volunteer Panzergrenadier Division, vol. 162 : World War II Monographs, Vermont, Merriam Press (Lulu, Inc.), (1re éd. 1997), 39 p. (ISBN 978-1-576-38088-8), « Introduction », p. 5-10.
  15. Il s'agit de la 101e Compagnie SS de volontaires espagnols ; à savoir que la Division Bleue(Division Azul) n'a pas été intégrée dans la Waffen-SS, mais est restée attachée aux ordres de bataille de la Wehrmacht jusqu'en 1944, où anéantie, ses unités restantes sont dispersées tant dans la Wehrmacht que la SS. Les derniers volontaires arrivés ont porté les effectifs de la compagnie à 260 hommes.
  16. Le détachement d'armée « Narwa » est l' ex. Groupe d'Armée « Narwa » (en allemand : Armeegruppe « Narwa », en allemand : Armee-Abteilung « Narwa » à partir de , Détachement d'armée Grasser dès (en allemand : Armee-Abteilung Grasser)

Références

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  5. de Bruyne 2016, Sec. 8. Vers la Collaboration, chap.  Le Mouvement Rex, parent pauvre.
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  12. Jean-Félix Lapille, Léon Degrelle et le fascisme : Un discours à Radio Turin (1937), vol. Hors série no 19, Presse Universitaire de Rennes, , 248 p. (DOI 10.3917/parl2.hs19.0011. Accès libre), p. 199-210
  13. Simone Korkus, La Servante de Degrelle, Luc Pire, , 292 p. (ISBN 978-2-875-42208-8)
  14. Jules Gérard-Libois, Rex 1936-1940 : Flux, reflux, tensions et dislocations (Revue), CRISP, (DOI 10.3917/cris.1226.0001 Accès libre), p. 1-40
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  29. a et b de Bruyne 2016, chap.  Introduction et Sec. 8. Vers la collaboration, chap.  Le fossé se creuse.
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  50. (de) « Lexikon der Wehrmacht: 97. Jäger-Division » Accès libre, sur Lexikon der Wehrmacht (Lexique de la Wehrmacht) (lexikon-der-wehrmacht.de) (consulté le )
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Bibliographie

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  • Eddy de Bruyne (préf. Françis Ballace), Léon Degrelle et la Légion Wallonie : La fin d'une légende, Liège, Luc Pire, , 255 p. (ISBN 978-2-507-05429-8)
  • Paul Struye, Guillaume Jacquemyns et José Gotovitch (Rédacteur), La Belgique sous l'occupation allemande (1940-1944), vol. Questions à l'histoire, Editions Complexe, coll. « Histoires contemporaines », , 439 p. (ISBN 978-2-870-27940-3, e-ISSN 2294-1142)
  • Marc Augier (dit Saint-Loup), Les SS de la Toison d'or : Flamands et Wallons au combat 1941-1945, (réimpr. 1986 (Le Trident), 1987) (1re éd. 1975 (Presse de la Cité)), 476 p. (ISBN 978-2-266-00624-8)[Note bibliographique 1]
  • Léon Degrelle, Front de l'Est : 1941 - 1945, La Table Ronde, , 452 p. (ISBN 978-2-710-31290-1)[Note bibliographique 2]
  • Paul Terlin, La neige et le sang, La pensée moderne, , 286 p. (ISBN 978-2-912-76505-5)[Note bibliographique 1]

Notes importantes sur la bibliographie

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  1. a b et c Cet ouvrage, bien qu'utilisable pour des informations factuelles et des précisions, est rédigé par un auteur aux sympathies collaborationnistes, et peut contenir des éléments de révisionnisme historique modéré, voire des propos favorables à la collaboration.
    Par conséquent, son contenu doit être interprété avec précaution. Il est essentiel de nuancer son point de vue et d'analyser certains biais potentiels à la lumière des engagements politiques et militaires de son auteur. Il est recommandé de le confronter à d'autres sources, ouvrages et références plus reconnues pour leur objectivité et leur rigueur historique.
  2. Cet ouvrage est rédigé par un auteur notoirement associé à la collaboration avec le régime nazi durant la Seconde Guerre mondiale. En conséquence, il peut contenir non seulement des biais idéologiques prononcés, mais aussi des éléments de propagande. Son contenu doit être examiné avec une extrême prudence, en tenant compte des prises de position politiques de l'auteur, et confronté à des sources reconnues pour leur impartialité. Certains propos pourraient relever du révisionnisme ou de l'apologie de la collaboration, et il est donc indispensable d’analyser ses affirmations à la lumière de sources académiques crédibles et des faits historiques établis.
    • Loi du - Art. 1,
    • Loi du - Art. 1, de la Constitution belge portée au niveau européen par la Décision-cadre 2008/913/JAI

Article connexe

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