2e régiment de spahis marocains — Wikipédia

2e Régiment de Spahis Marocains
Image illustrative de l’article 2e régiment de spahis marocains
Insigne du 2e RSM sur un monument de La Horgne

Création 1920
Dissolution 1963
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de Terre
Type Régiment de Spahis
Rôle Cavalerie
Ancienne dénomination 22e régiment de spahis marocains
Inscriptions
sur l’emblème
Maroc 1912-1923-1929-1934
La Horgne 1940
Indochine 1947-1954
Guerres Campagne du Maroc
Seconde Guerre mondiale
Guerre d'Indochine
Fourragères Croix de guerre des TOE
Décorations Croix de guerre 1939-1945
Croix de Guerre T.O.E.
Mérite Militaire Chérifien

Le 2e régiment de spahis marocains (2e RSM) est une unité appartenant à l'Armée d'Afrique qui dépendait de l'armée française ; créé en 1920, il est dissous en 1963.

Création et différentes dénominations

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  • 1920 : création du 2e régiment de marche de spahis marocains (2e RMSM)
  • 1924 : prend le nom de 22e régiment de spahis marocains (22e RSM)
  • 1929 : devient le 2e régiment de spahis marocains (2e RSM)
  • 1940 : Dissous
  • 1943 : recréation du 2e régiment de spahis marocains
  •  : Dissous
  •  : recréation du 2e régiment de spahis marocains
  •  : devient le 22e régiment de spahis
  • 1962 : Dissous

Chefs de corps

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  • 1920-1925 : colonel Rousseau
  • 1926-1927 : colonel Corrart des Essarts
  • 1928 : lieutenant-colonel Blandin de Chalain
  • 1929-1930 : colonel Barbary de Langlade
  • 1931-1932 : lieutenant-colonel Blandin de Chalain
  • 1933 : leutenant-colonel Olivier Marc[1]
  • 1934 :
    • chef d'escadron Moslard
    • 1934 : colonel Emmanuel Burnol
  • 1938- février 1940 : lieutenant-colonel Alphonse Dalmay de la Garennie
  • 1940 :
    • colonel Émile Geoffroy (tué le à la bataille de La Horgne)
    • chef d'escadron Azemar[2]
    • lieutenant-colonel Yves Le Maignan de Kerangat[2]
  • 1943-1944 : lieutenant-colonel Duvernoy
  • 1945 : lieutenant-Colonel Bouteieb Tabelait
  • 1946 :
    • lieutenant-colonel Bringoux
    • lieutenant-Colonel Blandin de Chalin
  • 1947-1948 : lieutenant-colonel René Didelot
  • 1949 :
  • 1950 : lieutenant-colonel Lehagre
  • 1951 : lieutenant-colonel Blanc
  • 1952 : colonel Jean Baguenault de Viéville
  • 1953 :
    • lieutenant-cColonel Pougin de la Maisonneuve (tué le à Binh-Ba en Cochinchine)
    • chef d'escadron Lefevre
    • lieutenant-colonel du Cos de la Hitte
  • 1954 : lieutenant-colonel du Moustier de Canchy.
  • 1955 :
    • chef d'escadron Ceroni
    • lieutenant-Colonel Blondeau
  • 1958-1960 : colonel Ardisson
  • 1961-1962 : lieutenant-colonel Ricquier
  • 1963 : lieutenant-colonel Saint-Olive

Historique des garnisons, campagnes et batailles

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Entre-deux-guerres

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Crée au Maroc en 1920 sous le nom de 2e régiment de marche de spahis marocains (2e RMSM). Il prend ensuite le nom de 22e régiment de spahis marocains (22e RSM), puis 2e régiment de spahis marocains (2e RSM) en 1929[3].

Cette unité prend activement part à la guerre du Rif à partir de 1925. Il participe ensuite aux autres campagnes de la pacification du Maroc, dont les opérations dans la djebel Saghro en 1933[3].

Seconde Guerre mondiale

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Dessin d'après une photographie d'un spahis du 2e RSM pendant l'hiver 1940.

Au début de la Seconde Guerre mondiale, il constitue, avec le 2e régiment de spahis algériens, la 3e brigade de spahis.

Cette unité s'avance en Belgique dans l'Ardenne le [4]. Le 1er escadron du 2e RSM est accroché à Mouzaive et les Allemands prennent la passerelle sur le Semois[5]. La 3e BS recule le 12 face aux forces de la Wehrmacht entrées dans les Ardennes. Le 14 mai, le régiment tente en vain de stopper la percée allemande à Vendresse[6]. Le , elle affronte les Allemands au cours de violents combats à La Horgne, près de Sedan. Le chef de corps du 2e RSM, le colonel Geoffroy, qui avait succédé en au lieutenant-colonel Alphonse Dalmay de La Garennie, est tué, ainsi que 8 spahis[6].

La 3e BS repart au combat à partir du 28 mai[7] et rejoint le groupement de cavalerie du général Gailliard (sl)[8]. Le 9 juin 1940, le 2e RSM contre attaque à Vandy dans les Ardennes[9] puis reprend Voncq le lendemain[10]. Du 9 au 13 juin le régiment déplore 25 tués[11]. Il combat ensuite avec sa brigade en soutien du décrochage du corps d'armée colonial[2] et perd 18 tués entre le 14 et le 22 juin. Réduit à 349 hommes et 390 chevaux et mulets, le régiment se rend aux Allemands le 23 à Étreval[12].

Le 2e RSM renaît brièvement de 1943 à , dans un rôle de régiment de souveraineté et ne participe donc pas aux autres campagnes de 1943-1945.

De 1945 à nos jours

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Le , le 2e RSM est remis sur pied à partir du régiment de marche de spahis d'Extrême-Orient (RMSEO)

Il est déployé au sud de la Cochinchine (secteurs de Can Tho, Vinh Long et My Tho) et participe aux combats contre le Viet-Minh. Il assure aussi l'intégrité des communications routières et fluviales de la région.

Il perd en Indochine 198 hommes, tués ou disparus, dont 12 officiers (parmi eux, un de ses chefs de corps, le lieutenant-colonel Pougin de la Maisonneuve, tombé dans une embuscade le ) et 30 sous-officiers.

Le 2e RSM quitte l'Indochine pour sa garnison de Marrakech au Maroc en .

En , il s'installe à Médiouna, près de Casablanca[réf. souhaitée] et devient 22e régiment de spahis (22e RS), les spahis marocains étant numérotés avec leur ancienne numérotation plus 20[13].

En , le 22e RS prend garnison en Allemagne, à Saint-Wendel, puis, à la fin 1961, à Spire. C'est là qu'il est dissous en 1962[14] et prend l'appellation de 21e RS. Ce dernier deviendra le le 1er régiment de spahis.

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[13] :

L'inscription Maroc 1912 fait références aux escadrons auxiliaires marocains, le régiment n'existant pas encore[15].

De plus, chaque escadron porte un toug, emblème portant le fanion du régiment et surmonté d'un crin de cheval[16].

Décorations

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Le régiment a reçu les décorations suivantes :

En 1939, tous les spahis, français ou marocains, ont le même uniforme. Les Européens (sauf les officiers) portent volontairement le costume marocain, avec le sarouel et la chéchia[15].

Personnalités ayant servi au régiment

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Bibliographie

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  • Thierry Moné et Jean-François Tixier, Les insignes des spahis, Panazol, Lavauzelle, , 157 p. (ISBN 978-2-702-50450-5).
  • Thierry Moné, 15 mai 1940, le mercredi de La Horgne : de la mémoire à l’histoire. : La campagne de mai-juin 1940 de la 3e Brigade de Spahis (thèse de doctorat en Histoire), Université Paris 4 Paris-Sorbonne, (lire en ligne).
  • Raymond Noulens (dir.), Les Spahis, cavaliers de l'armée d'Afrique (catalogue d'exposition, Musée de l'armée), Paris, , 168 p.

Notes et références

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Liens externes

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