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Deutsch4e régiment de spahis tunisiens — Wikipédia
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| 4e régiment de spahis tunisiens | |
 Insigne du régiment : Lézard doré encerclant le chiffre 4. | |
| Création | 1886 |
|---|---|
| Dissolution | 1957 |
| Pays |  France |
| Branche | Armée de terre |
| Type | Régiment de spahis |
| Rôle | Cavalerie |
| Garnison | Sfax |
| Ancienne dénomination | 4e régiment de spahis |
| Inscriptions sur l’emblème | Maroc 1911-1913 Artois 1914-1915 |
| Guerres | Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale |
| Décorations | Croix de guerre 1914-1918 |
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Le 4e régiment de spahis tunisiens (4e RST) était un régiment de cavalerie appartenant à l'armée d'Afrique et dépendant de l'Armée de terre française[1].
Historique
[modifier | modifier le code]Création et campagnes coloniales
[modifier | modifier le code]Le 4e régiment de spahis est créé en 1886 à Sfax.
Des pelotons participent aux diverses expéditions dans le Sud de la Tunisie dans les années 1880 avant de former officiellement le 4e régiment de spahis en 1886, puis de prendre le nom de 4e régiment de spahis tunisiens en 1921. Il assure des missions de police jusqu'en 1889 dans le Sud tunisien.
Il est également présent au Maroc en 1911-1914.
Première Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]En France
[modifier | modifier le code]Le 4e spahis est embarqué le à Sfax, l'effectif est de 31 officiers, 666 hommes de troupe et 671 chevaux. Les 4 escadrons débarquent à Marseille le et sont immédiatement dirigés sur le camp retranché de Paris[2].
Le 4e spahis est la première unité alliée à pénétrer dans Quierzy lors du repli allemand de .
Au Maroc et en Palestine
[modifier | modifier le code]Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]À la déclaration de guerre en 1939, il met sur pied avec le 1er régiment étranger de cavalerie le 88e groupe de reconnaissance de division d'infanterie .
Durant la Seconde Guerre mondiale, lors de l'invasion du Levant français par les alliés, le 3e escadron du 4e RST se trouve engagé contre les Britanniques et les Français libres avant d'être rapatrié en Afrique du Nord.
Après les débarquements américains au Maroc et en Algérie, le régiment combat les forces de l'Axe devant Sfax-Médenine en . Il est alors toujours monté. Il rejoint la première armée britannique et se dote en partie de véhicules et d'automitrailleuses de prise ou de provenance anglaise. Il assure presque seul le flanc-garde en Tunisie.
Il est en tête du défilé de la victoire à Tunis le .
Chefs de corps
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- En 1914, le 4e spahis est commandé par le colonel Couverchel[2].
- En 1933, le colonel Bougrain prend le commandement.
Étendard
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Il porte sur son étendard les inscriptions Maroc 1911-1923 et Artois 1914-1915[3].
Décorations et inscriptions au drapeau
[modifier | modifier le code]Le régiment a obtenu la croix de guerre 1914-1918 avec une palme (citation à l'ordre de l'armée et une étoile de vermeil).
Personnalités ayant servi au sein du régiment
[modifier | modifier le code]- Gabriel Bougrain (1882-1966), général ;
- Fortuné Delsaux (1915-1946), Compagnon de la Libération ;
- Charles Rudrauf (1919-2010), Compagnon de la Libération ;
- Marceau Faucret (1919-2000), Compagnon de la Libération.
Autres régiments de spahis tunisiens
[modifier | modifier le code]Le 12e régiment de spahis tunisiens est issu du 1er régiment mixte de cavalerie du Levant (1918). Mis sur pied en 1922, il est dissous en 1929.
Le 5e régiment de spahis tunisiens est issu du 12e. Créé en 1929, il est dissous en 1933.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- T. Mone, JF Tixier, Les Insignes des spahis,
- Historique anonyme 1920, p. 5.
- Décision no 12350/SGA/DMPA/SHD/DAT relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées (no 27), (lire en ligne)
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Historique du 4e régiment de spahis : campagne de France : Oise-Somme (1914), Tunis, C. Weber et Cie, , 36 p. (lire en ligne)
- R. Noulens (sous la direction de), Les Spahis, cavaliers de l'armée d'Afrique, Paris,
- T. Moné et J-F. Tixier, Les Insignes des spahis, Paris,
