36.15 MET — Wikipédia

36.15 MET
Type Monocoque
Classe IMOCA
Fonction Course au large
Gréement Yawl (7/8e)
Histoire
Architecte Philippe Harlé et Alain Mortain
Chantier naval Garcia
Fabrication Aluminium
Lancement 10 mars 1989
Caractéristiques techniques
Longueur 18,28 m
Maître-bau 16,6 m (flottaison)
Déplacement 9,3 t
Lest 3,7 t
Hauteur de mât 19,3 m (grand mât)
Voilure 153 m2 (au près)
303 m2 (au portant)
Carrière
Pavillon Pavillon national français France (1989-1994)
Drapeau de la Belgique Belgique (depuis-1994)

36.15 MET est un voilier 60 pieds IMOCA destiné à la course au large conçu par Philippe Harlé et Alain Mortain, et construit par le chantier Garcia, à Condé-en-Normandie. Il est mis à l'eau le 10 mars 1989, et participe la même année, à la première édition du Vendée Globe, barré par Jean-Luc Van Den Heede qui termine la course au troisième rang.

Aspects techniques

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En 1989, pour le Vendée Globe Challenge, il est équipé d'un groupe électrogène Honda[1].

Initialement doté d'un seul mât, 36.15 MET est finalement doté d'un tapecul. Cela en fait le premier yawl de course depuis bien longtemps[1].

Histoire en course

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Avant de participer au Vendée Globe, le bateau s'appelle Eclipse 8 et participe à la croisière EDHEC[2].

En 1990, Jean-Luc Van Den Heede termine à la troisième place du Vendée Globe[2].

En juillet de la même année, Isabelle Autissier participe au BOC Challenge et termine 7e à bord du bateau qu'elle a racheté et qui est désormais appelé Écureuil Poitou-Charente[2] en 139 jours.

En 1992, il est racheté par le skipper suisse Bernard Gallay en vue du Vendée Globe sous le nom Vuarnet Watches. Il se met hors course en faisant deux escales pour des problèmes de pilote et de structure du gréement.

En , il est racheté par des armateurs belges[2] qui le confient à l'ancien champion moto Patrick de Radiguès. Patrick s'associe à Yves Le Cornec pour participer à la Transat Jacques-Vabre 1995, sous le nom La Novia qu'ils terminent à la cinquième place en classe IMOCA[3].

En 1996, Patrick de Radiguès fait faire des transformations au bateau : installation d'une quille pendulaire, de gréement à mat unique et de nouveaux aménagements. Le bateau prend le non de Full Immersion puis de Afibel pour le Vendée Globe qui est le troisième du bateau, mais une série d'incidents : arrêt en Australie pour panne électrique, il repart, puis arrêt en Nouvelle Zélande, repart puis abandon à Ushuaia après chavirage.

En avril 2000, Patrick Favre l'inscrit dans les 20 premiers pour le Vendée Globe, mais il ne figure pas dans la liste officielle, ayant été refusé par le comité d'organisation et ne prend pas le départ. Même chose quatre ans plus tard : Patrick Favre doit de nouveau renoncer, les organisateurs de l'édition 2004 l'estimant « insuffisamment préparé »[4].

Ecureuil Poitou-Charente

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Vuarnet Watches

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En , le bateau est à Lorient[2].

Notes et références

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  1. a et b Olivier Chapuis, « Vendée Globe Challenge : Jean-Luc Van Den Heede - 36.15 MET », Voiles et Voiliers,‎
  2. a b c d et e « ECLIPSE, 8 », sur histoiredeshalfs.com (consulté le )
  3. « Voile Monocoques (E), les résultats Transat Jacques-Vabre Le Havre - Carthagène (COL) 1995 - L'Équipe.fr », sur www.lequipe.fr (consulté le )
  4. « Encore interdi de départ : Patrick Favre : le banni du Vendée Globe », sur let, (consulté le ).