3e division de cavalerie (France) — Wikipédia
3e division de cavalerie | |
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Pays | ![]() |
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Branche | Armée de terre |
Type | Division de cavalerie |
Rôle | Cavalerie |
Garnison | Compiègne |
Guerres | Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale |
Batailles | 1914 - Bataille de Charleroi 1914 - Bataille de la Marne (Bataille de l'Ourcq) 1914 - 1re Bataille de Picardie 1914 - 1re Bataille d'Artois 1914 - 1re Bataille des Flandres 1918 - 3e Bataille des Flandres 1918 - 3e Bataille de l'Aisne 1918 - quatrième bataille de Champagne |
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La 3e division de cavalerie est une division de cavalerie de l'Armée de terre française qui a participé à la Première Guerre mondiale.
Création et différentes dénominations
[modifier | modifier le code]- 1873 : 3e division de cavalerie
- : donne naissance à la 3e division légère et à la 5e division légère
Les chefs de corps
[modifier | modifier le code]- - : général Ressayre
- .
- : général Bonie
- : général Zeude
- - : général Lafouge
- : général Mennessier de La Lance
- - : général de Benoist
- .
- : général Trémeau
- - : général Marion
- .
- - : général Lastours
- : général de Boissieu
- .
- 1925 : général Sauvage de Brantes (pl)[1]
- .
- : général Audibert
- : général d'Humières
- - : général Petiet
La Première Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Composition
[modifier | modifier le code]- 13e Brigade de Dragons - Compiègne
- 3e Brigade de Cavalerie Légère - Meaux

- Éléments organiques divisionnaires
- 3e Groupe Cycliste du 18e Bataillon de Chasseurs à Pied
- 4e Groupe à Cheval du 42e Régiment d'Artillerie de Campagne
- Sapeurs Cyclistes du 3e Régiment du Génie
- Groupe d'automitrailleuses et autocanons : 2e, 3e et 12e GAMAC
Historique
[modifier | modifier le code]1914
[modifier | modifier le code]- mobilisation dans la 6e région.
- - : transport par V.F. dans la région d'Aubenton.
- 5 - : exploration de la rive droite de la Meuse, en direction de Dinant et de Liège.
- 15 - : exploration au nord de la Sambre ; à partir du , engagement sur la Sambre à l'ouest de Charleroi (bataille de Charleroi).
- - : repli sur Jeumont, Cambrai, Péronne, Roye, Montdidier et Beauvais, jusque dans la région de Versailles.
- 5 - : engagée dans la bataille de l'Ourcq. Combats vers Nanteuil-le-Haudouin.
- - : mouvement vers le nord de Compiègne. Engagée dans la première bataille de Picardie (combat dans la région de Chaulnes), puis dans la première bataille d'Artois (combats d'Arras et d'Aix-Noulette), puis dans la première bataille des Flandres (combats de La Bassée, de Lestrem, de Laventie et de Fromelles).
- - 1er novembre : retrait du front, repos vers Steenvoorde.
- 1er - : mouvement vers la région de Cassel (éléments engagés à pied dans la bataille d'Ypres, combats de Messines).
- - : mouvement vers Wormhout ; repos.
- - : mouvement vers Saint-Pol ; repos (éléments en secteur vers Aix-Noulette et Liévin).
1915
[modifier | modifier le code]- - : mouvement vers Saint-Just-en-Chaussée ; repos.
- - : transport par V.F. dans la région de Châlons-sur-Marne ; puis mouvements successifs, le vers Ramerupt, le 1er avril vers Bar-le-Duc, le vers Vaucouleurs, le vers Baccarat ; repos.
- - : transport par V.F. dans la région d'Amiens. Tenue prête les et , à intervenir dans les seconde et troisième bataille d'Artois ; non engagée (éléments à pied en secteur du 1er juillet au vers Foncquevillers et du au vers Bailleulval).
- - : occupation d'un secteur vers Berles-au-Bois et Bailleulval (par alternance avec la 1re DC).
1916
[modifier | modifier le code]- - : retrait du front, mouvement vers la région de Poix, puis vers celle de Marseille-en-Beauvaisis ; repos (éléments en secteur vers Armancourt et Andechy, à partir du ).
- - : occupation d'un secteur vers Andechy et Armancourt (par alternance avec la 1re DC).
- - : retrait du front ; mouvement vers le camp de Crèvecœur ; repos et instruction. À partir du , mouvement vers la région d'Aumale ; repos.
- - 1er octobre : mouvement vers Corbie. Tenue prête à intervenir en vue de la poursuite dans la bataille de la Somme ; non engagée (éléments à pied en secteur vers Biaches du au , puis du au ).
- 1er octobre - : mouvement vers Ailly-sur-Noye ; repos (éléments à pied en secteur vers Biaches, du au ).
- - : mouvement vers la région de Compiègne et à partir du occupation (par alternance avec la 1re DC) d'un secteur entre Tracy-le-Mont et l'Oise, étendu à droite, le jusque vers la ferme Quennevières.
1917
[modifier | modifier le code]- - : retrait du front ; repos et instruction vers L'Isle-Adam, puis à partir du au camp de Crèvecœur.
- 17 - : mouvement vers le front. À partir du , poursuite des troupes allemandes à la suite de leur repli. Prise de Noyon et de Chauny.
- - : retrait du front, mouvement vers Villers-Cotterêts ; repos et instruction.
- 15 - : mouvement vers la région Chéry-Chartreuve. Tenue prête à intervenir, en vue de la poursuite dans la bataille du Chemin des Dames ; non engagée.
- 18 - : mouvement vers l'ouest de Château-Thierry.
- - : mouvement vers la région de Villers-Cotterêts, puis à partir du occupation d'un secteur entre l'Oise et Barisis-aux-Bois (du au , éléments engagés vers Laffaux). Au repos du au , puis occupation (avec des éléments de la 5e DC) d'un nouveau secteur entre Fresnes et Barisis-aux-Bois.
- - : retrait du front ; mouvement vers la région de Pontoise, puis à partir du vers celle de Chantilly ; repos.
- - : mouvement vers Noyon et occupation (avec des éléments des 1re et 5e DC) d'un secteur entre Quincy-Basse et Fresnes.
- - : retrait du front ; mouvement vers Pontoise ; repos.
1918
[modifier | modifier le code]- - : transport par V.F. dans la région de Charité.
- - : transport par V.F. dans la région d'Amiens, repos. À partir du , mouvement vers les Flandres.
- - : engagée à pied dans la troisième bataille des Flandres. Combats au mont Kemmel.
- 3 - : retrait du front ; mouvement par étapes vers Aumale.
- - : mouvement vers Mareuil-sur-Ourcq. Le 1er juin, engagée dans la troisième bataille de l'Aisne, vers Marizy-Sainte-Geneviève ; à partir du , travaux vers Marolles.
- - : mouvement vers l'ouest de Senlis, puis vers Montmirail ; repos.
- 2 - : mouvement vers l'ouest de Châlons-sur-Marne. À partir du , engagée dans la quatrième bataille de Champagne dans la région de Montvoisin.
- 20 - : retrait du front, mouvement vers le nord de Château-Thierry. Tenue prête à intervenir dans la poursuite en direction de Fismes ; non engagée.
- - : mouvement vers le camp de Mailly ; instruction. Puis mouvement vers Nogent-sur-Seine ; repos.
- - : mouvement vers la vallée de la Suippe. Tenue prête à intervenir en vue de la poursuite dans la bataille de Champagne et d'Argonne ; non engagée.
- - : stationnement au sud-est d'Épernay, puis mouvement vers la région de Nancy.
Rattachement
[modifier | modifier le code]- mobilisation : corps Sordet
- : corps Bridoux
- : corps Conneau
- : 1er corps de cavalerie
L'entre-deux-guerres
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En 1919, la division s'installe à Strasbourg puis son état-major gagne Lunéville en 1923[4]. Dans les années 1920, la division est constituée comme suit[4],[1] :
- 2e brigade de dragons, de Lunéville (général Moineville (pl)) :
- 8e régiment de dragons, de Lunéville ;
- 31e régiment de dragons, de Lunéville.
- 8e brigade de dragons, de Colmar (général Destremau) :
- 11e régiment de dragons, de Colmar ;
- 12e régiment de dragons, de Colmar.
- 4e brigade de dragons, de Metz (général Chassoux) :
- 28e régiment de dragons, de Metz ;
- 30e régiment de dragons, de Metz ;
- 8e régiment de hussards, de Strasbourg.
- 3e groupe de chasseurs cyclistes.

En 1930, la 3e division de cavalerie de Lunéville devient la 2e division de cavalerie. La 3e division de cavalerie est alors recréée à Paris avec la composition suivante[4] :
- 5e brigade de cavalerie :
- 6e brigade de cavalerie :
- 3e groupe d'escadrons d'automitrailleuses de cavalerie (puis 3e groupe d'automitrailleuses après 1933) :
- 1er, 2e et 22e escadrons d'AMC
- 2e bataillon de dragons portés
- 72e régiment d'artillerie.

En juillet 1935, sa composition est[4] :
- 5e brigade de cavalerie :
- 5e régiment de cuirassiers
- 11e régiment de cuirassiers
- 6e brigade de cavalerie :
- 3e groupe d'automitrailleuses
- 2e bataillon de dragons portés
- 72e régiment d'artillerie.
En janvier 1939[4] :
- 5e brigade de cavalerie :
- 4e régiment de hussards
- 6e régiment de dragons
- 6e brigade de cavalerie :
- 11e régiment de cuirassiers
- 12e régiment de chasseurs
- 3e groupe d'automitrailleuses
- 2e bataillon de dragons portés
- 72e régiment d'artillerie.
La Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Au début de la Seconde Guerre mondiale, la division quitte Paris et se porte dès le dans la région de Sedan[4]. Début septembre, le 3e groupe d'automitrailleuses devient le 3e régiment d'automitrailleuses après mobilisation[5]. À la fin de l'année 1939, elle est en position sur la ligne de front de la « drôle de guerre » dans la région de Longwy derrière la ligne Maginot[4].
Le , la division est transformé en 3e division légère de cavalerie (3e DLC), formée avec la 5e brigade de cavalerie et les éléments motorisés de la division, tandis que la 6e brigade de cavalerie forme la composante montée de la nouvelle 5e division légère de cavalerie (5e DLC)[4].
Ces deux divisions combattront en mai 1940 en Belgique face à la percée allemande dans les Ardennes[4].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Les divisions, groupements et brigades de cavalerie », Revue de cavalerie, (lire en ligne)
- ↑ À partir de cette date, les 4e et 9e régiment de cuirassiers deviennent le 4e et le 9e régiment de cuirassiers à pied. Le 4e est affecté à la 1re DC, le 9e reste à la 3e DC.
- ↑ En provenance de la 10e Division de Cavalerie qui vient d'être dissoute.
- Jacques Sicard, « Les divisions de cavalerie et leurs insignes, 1939-1940 », Armes Militaria Magazine, no 87, , p. 62-67
- ↑ François Vauvillier, Les automitrailleuses de reconnaissance, t. 1 : L'AMR 33 Renault : ses précurseurs, ses concurrentes et ses dérivés, Paris, Histoire & Collections, coll. « Les matériels de l'armée française », , 65 p. (ISBN 2-915239-67-3), p. 55
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- AFGG, vol. 2, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, , 1092 p. (lire en ligne).