3e division de cavalerie (France) — Wikipédia

3e division de cavalerie
Image illustrative de l’article 3e division de cavalerie (France)
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Division de cavalerie
Rôle Cavalerie
Garnison Compiègne
Guerres Première Guerre mondiale
Batailles 1914 - Bataille de Charleroi
1914 - Bataille de la Marne
(Bataille de l'Ourcq)
1914 - 1re Bataille de Picardie
1914 - 1re Bataille d'Artois
1914 - 1re Bataille des Flandres
1918 - 3e Bataille des Flandres
1918 - 3e Bataille de l'Aisne
1918 - quatrième bataille de Champagne

La 3e division de cavalerie est une division de cavalerie de l'Armée de terre française qui a participé à la Première Guerre mondiale.

Création et différentes dénominations

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Les chefs de corps

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La Première Guerre mondiale

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Composition

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  • 4e Brigade de Cuirassiers - Douai. Cette brigade est dissoute en juin 1916[2]
4e Régiment de Cuirassiers - Cambrai
9e Régiment de Cuirassiers - Douai
6e Régiment de Chasseurs à Cheval - Évreux
5e Régiment de Dragons - Compiègne
21e Régiment de Dragons - Saint-Omer
19e Régiment de Chasseurs à Cheval - La Fère
  • 3e Brigade de Cavalerie Légère - Meaux
3e Régiment de Hussards - Senlis
8e Régiment de Hussards - Meaux
  • 10e Brigade de Dragons - Limoges, à partir de [3].
15e Régiment de Dragons - Libourne
20e Régiment de Dragons - Limoges
  • Éléments organiques divisionnaires
3e Groupe Cycliste du 18e Bataillon de Chasseurs à Pied
4e Groupe à Cheval du 42e Régiment d'Artillerie de Campagne
Sapeurs Cyclistes du 3e Régiment du Génie
Groupe d'automitrailleuses et autocanons : 2e, 3e et 12e  GAMAC
  • -  : retrait du front, mouvement vers la région de Poix, puis vers celle de Marseille-en-Beauvaisis ; repos (éléments en secteur vers Armancourt et Andechy, à partir du ).
  • -  : occupation d'un secteur vers Andechy et Armancourt (par alternance avec la 1re DC).
  • -  : retrait du front ; mouvement vers le camp de Crèvecœur ; repos et instruction. À partir du , mouvement vers la région d'Aumale ; repos.
  • - 1er octobre : mouvement vers Corbie. Tenue prête à intervenir en vue de la poursuite dans la bataille de la Somme ; non engagée (éléments à pied en secteur vers Biaches du au , puis du au ).
  • 1er octobre -  : mouvement vers Ailly-sur-Noye ; repos (éléments à pied en secteur vers Biaches, du au ).
  • -  : mouvement vers la région de Compiègne et à partir du occupation (par alternance avec la 1re DC) d'un secteur entre Tracy-le-Mont et l'Oise, étendu à droite, le jusque vers la ferme Quennevières.
  • -  : retrait du front ; repos et instruction vers L'Isle-Adam, puis à partir du au camp de Crèvecœur.
  • 17 -  : mouvement vers le front. À partir du , poursuite des troupes allemandes à la suite de leur repli. Prise de Noyon et de Chauny.
  • -  : retrait du front, mouvement vers Villers-Cotterêts ; repos et instruction.
  • 15 -  : mouvement vers la région Chéry-Chartreuve. Tenue prête à intervenir, en vue de la poursuite dans la bataille du Chemin des Dames ; non engagée.
  • 18 -  : mouvement vers l'ouest de Château-Thierry.
  • -  : mouvement vers la région de Villers-Cotterêts, puis à partir du occupation d'un secteur entre l'Oise et Barisis-aux-Bois (du au , éléments engagés vers Laffaux). Au repos du au , puis occupation (avec des éléments de la 5e DC) d'un nouveau secteur entre Fresnes et Barisis-aux-Bois.
  • -  : retrait du front ; mouvement vers la région de Pontoise, puis à partir du vers celle de Chantilly ; repos.
  • -  : mouvement vers Noyon et occupation (avec des éléments des 1re et 5e DC) d'un secteur entre Quincy-Basse et Fresnes.
  • -  : retrait du front ; mouvement vers Pontoise ; repos.

Rattachement

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L'entre-deux-guerres

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En 1925, la division a son état-major à Lunéville et est constituée comme suit[1] :


La Seconde Guerre mondiale

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La division, rebaptisée 3e division légère de cavalerie (3e DLC), participe à la bataille de France qui commence le . Elle est chargée de pénétrer dans le Grand-duché de Luxembourg en cas d'invasion allemande. Elle progresse de 15 kilomètres dans le territoire du Grand-duché avant de se heurter aux divisions allemandes et de se replier derrière la ligne Maginot.

Notes et références

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  1. a et b « Les divisions, groupements et brigades de cavalerie », Revue de cavalerie,‎ (lire en ligne)
  2. À partir de cette date, les 4e et 9e régiment de cuirassiers deviennent le 4e et le 9e régiment de cuirassiers à pied. Le 4e est affecté à la 1re DC, le 9e reste à la 3e DC.
  3. En provenance de la 10e Division de Cavalerie qui vient d'être dissoute.

Bibliographie

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  • AFGG, vol. 2, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, , 1092 p. (lire en ligne).

Articles connexes

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