58 Andromedae — Wikipédia

58 Andromedae
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 02h 08m 29,25999s[1]
Déclinaison +37° 51′ 32,6861″[1]
Constellation Andromède
Magnitude apparente 4,82[2]

Localisation dans la constellation : Andromède

(Voir situation dans la constellation : Andromède)
Caractéristiques
Type spectral A5 IV-V[3]
Indice U-B +0,14[2]
Indice B-V +0,12[2]
Indice R-I +0,07[2]
Astrométrie
Vitesse radiale +7,60 ± 1,78 km/s[4]
Mouvement propre μα = +154,296 mas/a[1]
μδ = −43,304 mas/a[1]
Parallaxe 17,532 6 ± 0,291 1 mas[1]
Distance 57,036 6 ± 0,947 0 pc (∼186 al)[1]
Magnitude absolue +0,94[4]
Caractéristiques physiques
Masse 2,00 M[5]
Rayon 1,9 R[6]
Gravité de surface (log g) 3,89 ± 0,14[5]
Luminosité 35,55 L[4]
Température 8 875 ± 302 K[5]
Métallicité [Fe/H] = −0,98[7]
Rotation 135 km/s[8]
Âge 425 × 106 a[5]

Désignations

58 And, HR 620, HD 13041, HIP 9977, BD+37°486, FK5 2145, SAO 55289[9]

58 Andromedae (en abrégé 58 And) est une étoile de la constellation boréale d'Andromède. Elle est visible à l’œil nu avec une magnitude apparente de 4,82[2].

Environnement stellaire

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58 Andromedae présente une parallaxe annuelle de 17,53 ± 0,29 mas mesurée par le satellite Gaia, ce qui permet d'en déduire que l'étoile est distante de 186 ± 3 a.l. (∼ 57 pc) de la Terre[1]. Elle s'éloigne du Système solaire à une vitesse radiale héliocentrique de +8 km/s[4] et possède un mouvement propre relativement important, traversant la sphère céleste à un rythme de 0,159 seconde d'arc/an[10].

58 Andromedae est une étoile solitaire, qui n'a pas de compagnon stellaire connu qui lui serait physiquement associé[11].

Propriétés

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58 Andromedae est une étoile blanche de type spectral A5 IV-V[3], ce qui indique que son spectre montre des traits qui sont intermédiaires entre celui d'une étoile sur la séquence principale et celui d'une étoile sous-géante plus évoluée. Elle est âgée de 425 millions d'années[5]. Elle tourne rapidement sur elle-même à une vitesse de rotation projetée de 135 km/s. Cela donne à l'étoile une forme aplatie avec un bourrelet équatorial qu'on estime être 6 % plus grand que son rayon polaire[8].

L'étoile fait le double de la masse du Soleil[5] et son rayon est environ 1,9 fois plus grand que le rayon solaire[6]. Elle est 36 fois plus lumineuse que le Soleil[4] et sa température de surface est de 8 875 K[5].

Notes et références

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  1. a b c d e f et g (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
  2. a b c d et e (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  3. a et b (en) A. Cowley et al., « A study of the bright A stars. I. A catalogue of spectral classifications », The Astronomical Journal, vol. 74,‎ , p. 375–406 (DOI 10.1086/110819, Bibcode 1969AJ.....74..375C)
  4. a b c d et e (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  5. a b c d e f et g (en) Trevor J. David et Lynne A. Hillenbrand, « The Ages of Early-Type Stars: Strömgren Photometric Methods Calibrated, Validated, Tested, and Applied to Hosts and Prospective Hosts of Directly Imaged Exoplanets », The Astrophysical Journal, vol. 804, no 2,‎ , p. 146 (DOI 10.1088/0004-637X/804/2/146, Bibcode 2015ApJ...804..146D, arXiv 1501.03154)
  6. a et b (en) L. E. Pasinetti Fracassini et al., « Catalogue of Apparent Diameters and Absolute Radii of Stars (CADARS) », Astronomy & Astrophysics, vol. 367, no 2,‎ , p. 521–524 (DOI 10.1051/0004-6361:20000451, Bibcode 2001A&A...367..521P, arXiv astro-ph/0012289)
  7. (en) M. Gebran et al., « A new method for the inversion of atmospheric parameters of A/Am stars », Astronomy & Astrophysics, vol. 589,‎ , A83 (DOI 10.1051/0004-6361/201528052, Bibcode 2016A&A...589A..83G, arXiv 1603.01146)
  8. a et b (en) Gerard T. van Belle, « Interferometric observations of rapidly rotating stars », The Astronomy & Astrophysics Review, vol. 20, no 1,‎ , p. 51 (DOI 10.1007/s00159-012-0051-2, Bibcode 2012A&ARv..20...51V, arXiv 1204.2572)
  9. (en) * 58 And -- High proper-motion Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  10. (en) Sébastien Lépine et Michael M. Shara, « A Catalog of Northern Stars with Annual Proper Motions Larger than 0.15" (LSPM-NORTH Catalog) », The Astronomical Journal, vol. 129, no 3,‎ , p. 1483–1522 (DOI 10.1086/427854, Bibcode 2005AJ....129.1483L, arXiv astro-ph/0412070)
  11. (en) R. J. De Rosa et al., « The VAST Survey - III. The multiplicity of A-type stars within 75 pc », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 437, no 2,‎ , p. 1216–1240 (DOI 10.1093/mnras/stt1932, Bibcode 2014MNRAS.437.1216D, arXiv 1311.7141)

Lien externe

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