67e division d'infanterie (France) — Wikipédia
67e division d'infanterie | |
Création | |
---|---|
Dissolution | |
Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | Division d'infanterie |
Rôle | Infanterie |
Guerres | Première Guerre mondiale |
Batailles | 1914 - 1re Bataille de la Marne 1915 - 1re Bataille de la Woëvre 1916 - Bataille de Verdun 1917 - Bataille de la Malmaison 1918 - 2e Bataille de Picardie 1918 - Bataille du Matz 1918 - 3e Bataille de Picardie 1918 - Bataille de la Serre |
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La 67e division d'infanterie est une division d'infanterie de l'armée de terre française qui a participé à la Première Guerre mondiale, puis à la Seconde.
Les chefs de la 67e division d'infanterie
[modifier | modifier le code]- : général Marabail
- : général Aimé[1],[2]
- : colonel Michel (par intérim)
- - : général Savy
- ...
- août - octobre 1939 : général Penavayre
- octobre 1939 - juin 1940 : général Boutignon (sl)
Première Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Composition
[modifier | modifier le code]- infanterie :
- 211e régiment d'infanterie d' à (dissolution)
- 259e régiment d'infanterie d' à (dissolution)
- 214e régiment d'infanterie d' à (transféré à la 157e division d'infanterie)
- 220e régiment d'infanterie d' à (dissolution)
- 283e régiment d'infanterie d' à
- 288e régiment d'infanterie d' à
- 304e régiment d'infanterie de à
- 369e régiment d'infanterie de à
- cavalerie :
- 2 escadrons du 10e régiment de dragons d' à
- 2 escadrons du 19e régiment de chasseurs à cheval de à
- 2 escadrons du 6e régiment de chasseurs d'Afrique de à
- 2 (puis 1 escadron à partir de ) du 12e régiment de hussards de janvier à
- artillerie :
- 1 groupe de 75 du 18e régiment d'artillerie d' à
- 1 groupe de 75 du 23e régiment d'artillerie d' à
- 1 groupe de 75 du 57e régiment d'artillerie d' à
- 3 groupes de 75 du 218e régiment d'artillerie de à
- 110e batterie de 58 du 46e régiment d'artillerie de à
- 101e batterie de 58 du 46e régiment d'artillerie de janvier à
- 7e groupe de 155c du 134e régiment d'artillerie de juillet à
- génie :
- compagnies 17/13, 17/19, 17/23 du 2e régiment du génie
- 1 bataillon du 32e régiment d'infanterie territoriale d'août à
Historique
[modifier | modifier le code]Mobilisée dans la 17e région
1914
[modifier | modifier le code]- 11 - : transport par V.F. et concentration vers Suippes.
- 16 - : mouvement par étapes, par Valmy, vers le front est de Verdun.
- 22 - : mouvement offensif vers Senon et Amel : le , combats vers Éton et la ferme Longeau, puis repli sur la région de Bezonvaux.
- - : mouvement, par Haudainville, vers les Paroches. À partir du , mouvement, par Vadelaincourt, vers Samogneux.
- 1er septembre : mouvement offensif vers le nord-ouest : combats vers Consenvoye et la ferme Ormont.
- 2 - : repli sur Champneuville, puis mouvement, par la région de Dieue-sur-Meuse, vers celle de Courouvre.
- 6 - : engagée dans la Bataille de Revigny (1re Bataille de la Marne) : combats vers Ippécourt.
- : repli sur Pierrefitte et Courouvre.
- 13 - : mouvement, par Villers-sur-Meuse, vers la région d’Eix, Abaucout ; stationnement et travaux de défense.
- - : mouvement vers Lacroix-sur-Meuse ; engagée aussitôt : violents combats vers Saint-Rémy, Dompierre-aux-Bois et Ranzières. Stabilisation et occupation d’un secteur vers Vaux-lès-Palameix et le nord de Seuzey (guerre de mines au bois des Chevaliers) : front étendu à gauche, le , jusqu’au bois Loclont et à droite, le , jusque vers Maizey.
1915
[modifier | modifier le code]- - : engagée, sur place, dans la 1re Bataille de la Woëvre : les 7 et , attaques sur le bois de Lamorville . puis occupation du secteur Maizey, Vaux-lès-Palameix ; à partir du , front déplacé vers la droite, entre le nord de Seuzey et Kœur-la-Grande, puis étendu à gauche, le , jusque vers Vaux-lès-Palameix.
1916
[modifier | modifier le code]- – : retrait du front ; repos et instruction au camp de Belrain.
- - : transport à Verdun et occupation d’un secteur entre la Meuse et Béthincourt. Engagée, à partir du , dans la bataille de Verdun.
- 5, 6, 7, 8 et : attaques allemandes, combats au bois des Corbeaux, à Béthincourt, à Forges et au Mort-Homme.
- - : retrait du front. À partir du , transport par camion vers Blesmes. À partir du , transport par V.F., de la région de Blesmes, Revigny, dans celle de Châtillon-sur-Marne ; à partir du séjour au camp de Ville-en-Tardenois.
- - : mouvement vers le nord, puis, à partir du , occupation d’un secteur vers Bétheny et La Neuvillette, étendu à droite, à partir du , jusqu’aux abords est de Reims.
- – : retrait du front, transport par V.F. dans la région de Revigny ; repos. À partir du transport par camions et mouvement par étapes ver Belrupt et Deuxnouds-devant-Beauzée.
- 2 – : transport par camions, transporté par V.F. à Verdun ; occupation d’un secteur vers le bois de Vaux Chapitre et l’ouvrage de Thiaumont.
- 9, 13, 14, 15 et : combats locaux.
- 22 – : retrait du front ; repos vers Combles.
- – : transport par V.F. dans la région de Toul ; repos.
- – : mouvement vers le front et occupation d’un secteur entre la Moselle Et l’ouest de Fey-en-Haye, étendu à gauche, le jusqu'à Limey.
1917
[modifier | modifier le code]- – : retrait du front et transport par camion au camp de Saffais : repos et instruction.
- – : transport par V.F. dans la région de Villers-Cotterêts ; repos et instruction.
- – : mouvement vers le front et occupation d’un secteur sur le Chemin des Dames, entre le Panthéon et l’épine de Chevregny.
- – : retrait du front ; repos vers Oulchy-le-Château.
- 5 – : occupation d’un secteur entre le Panthéon et l’Epine de Chevregny. Engagée, les 23 et , dans la Bataille de la Malmaison (prise de Filain).
- – : retrait du front ; repos et instruction vers Fère-en-Tardenois.
- – : mouvement vers Jouaignes ; à Patin du , occupation d’un secteur vers la ferme Brunin et la ferme Malval, étendu à gauche, le , jusque vers le pont de Chevregny.
- – : retrait du front ; repos et instruction vers Ville-en-Tardenois.
1918
[modifier | modifier le code]- – : mouvement vers le front et occupation d’un secteur vers Sapigneul et la Miette.
- 18 – : retrait du front, mouvement vers Montigny-sur-Vesle.
- , mouvement par étapes vers Soissons.
- – : transport par camions vers Cuvilly. Engagée dans la 2e Bataille de Picardie : les 30 et , combats à Mortemer, à Orvillers-Sorel, dans le bois de Mareuil et au nord de Mortemer ; puis stabilisation du front vers Rollot et Orvillers-Sorel.
- – : retrait du front et mouvement vers Rethondes. Du 6 au , travaux d’organisation d’une 2e position dans la région d’Attichy, puis mouvement vers Venette. Maintenue en soutien éventuel des forces engagées (3e Bataille de l’Aisne).
- - : engagé dans la Bataille du Matz : contre-attaque sur le mont de Caumont ; puis occupation d’un secteur au sud du Matz, vers Chevincourt et Machemont, étendu à droite, le 1er juillet, jusqu’à l’Oise.
- 10 – : engagée vers Chevincourt dans la 3e Bataille de Picardie : attaque et enlèvement du plateau de Thiescourt ; prise de Ribécourt ; progression jusqu’à la Divette et Noyon.
- – : retrait du front et repos vers Jonquières ; puis mouvement vers Carlepont.
- – : occupation d’un secteur entre Barisis-aux-Bois et l’Oise. À partir du , attaque entre l’Oise et Barisis-aux-Bois, puis à partir du , franchissement de la Serre (Bataille de la Serre) : combat d’Anguilcourt, de Nouvion-et-Catillon, de Catillon-du-Temple, de Mesbrecourt et d’Assis-sur-Serre ; progression jusqu’à Montigny-sur-Crécy et Valescourt. À partir du stabilisation et organisation des positions conquises.
- 6 – : stationnement puis repos vers Sains-Richaumont.
Rattachements
[modifier | modifier le code]Affectation organique :
- Mobilisation : Isolée
- : 3e Groupe de Réserve
- Novembre : 1914 Isolée
- : 6e corps d'armée,
- : Isolée
- : 38e corps d'armée,
- : Isolée
- : 39e corps d'armée,
- : Isolée
- –
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- 15 –
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- 17 –
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- 3 –
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- 22 –
- Intérieur
- 2 –
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Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Composition le 10 mai 1940
[modifier | modifier le code]- 211e régiment d'infanterie
- 214e régiment d'infanterie
- 220e régiment d'infanterie
- 57e régiment d'artillerie mixte divisionnaire
- 52e groupe de reconnaissance de division d'infanterie
Historique
[modifier | modifier le code]De série B, la division fait partie du 44e corps d'armée de forteresse, avec le secteur fortifié d'Altkirch, la place fortifiée de Belfort et le secteur fortifié de Montbéliard[3].
Le 22 mai 1940, la division, toujours installée dans la zone d'Altkirch, est rattachée au 45e corps d'armée[4].
La division, en repli depuis l'Alsace vers le sud, est dispersée le dans la région de Pierrefontaine face à l'assaut de la 2. Panzerdivision[4].
Elle est formellement dissoute le .
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Journal de marches et des opérations de la 67e D.I., cote SHD 26 N 389/1, ministère français de la Défense.
- Le général Aimé est tué à ce poste le .
- Philippe Garraud, « Le rôle de l' « hypothèse Suisse » dans la défaite de 1940 ou comment une simple possibilité théorique a pu affecter la réalité », Guerres mondiales et conflits contemporains, vol. 230, no 2, , p. 59 (ISSN 0984-2292 et 2101-0137, DOI 10.3917/gmcc.230.0059, lire en ligne, consulté le )
- Eddy Bauer, « Les belligérants à nos frontières : 10 mai-25 juin 1940 [fin] », Revue militaire suisse, (DOI 10.5169/SEALS-342458, lire en ligne, consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Les armées françaises dans la Grande guerre (AFGG), vol. 2, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, , 1092 p. (lire en ligne).
- Les grandes unités françaises, vol. 2, (lire en ligne).