Henry Marabail — Wikipédia
Henry Marabail | ||
En uniforme de colonel du 3e zouaves. | ||
Naissance | Lorient | |
---|---|---|
Décès | (à 76 ans) Saint-Germain-en-Laye | |
Allégeance | France | |
Arme | Armée de terre | |
Grade | Général de division | |
Années de service | 1870 – 1917 | |
Commandement | 3e division d'infanterie coloniale 67e division d’infanterie | |
Conflits | Conquête de l'Algérie Guerre de 1870 Première Guerre mondiale | |
Distinctions | Grand Officier de la légion d'honneur Médaille coloniale - Tunisie Grand croix de l'Ordre de Danilo Croix de guerre 14 - 18 avec trois palmes Grand officier de la Couronne de Belgique Croix de guerre de Belgique officier de l'Ordre du Nicham Iftikar Médaille commémorative 1870 - 1871 | |
Autres fonctions | officier de l'instruction publique | |
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Henry Marabail, né le à Lorient et mort le à Saint-Germain-en-Laye, est un général de division français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Famille
[modifier | modifier le code]Il est le fils de Louis Henry Marabail (1817-1890), commissaire de la Marine et officier de la Légion d'honneur[1], et petit fils de Louis Marabail, bourgeois, et Louise Taboureau de Villepatour.
Carrière militaire
[modifier | modifier le code]Il entre à Saint-Cyr en 1870 (55e Promotion, La Revanche[2]).
Lors de la guerre de 1870, il fait partie de la 2e armée de la Loire au bataillon de marche du 19e d’infanterie et participe aux combats de Beaugency et du Mans[1]. Nommé lieutenant en janvier 1871, il participe aux évènements de la Commune de Paris où il est cité à l’ordre de l’armée lors de la reprise de la capitale. Affecté ensuite en Algérie, puis en Tunisie, où il effectue de nombreux relevés topographiques, ce qui lui vaut une citation le 18 janvier 1882 à l'ordre de l'armée. Il retourne à Saint Cyr comme capitaine et professeur puis retourne en Algérie en 1886[1].
Chef de bataillon en 1893, il passe douze ans à l’état-major du 12e corps d’armée et commande ensuite un bataillon du 2e régiment étranger à Saïda. Revenu en France comme lieutenant-colonel, il est sous-chef d’état-major du 16e corps[3]. Colonel du 3e tirailleurs en 1903, puis du 4e zouaves, il est nommé général de brigade le 19 juin 1908[3] et prend alors le commandement de la 58e brigade à Marseille. Il est fait commandeur de la légion d'honneur en 1910[4]. En 1912, il est nommé commandant la 3e division d'infanterie coloniale à Brest[5].
Il commande au mois du 2 août 1914 au 14 août 1915 la 67e division d’infanterie de réserve, constituée à Montauban avec des réservistes, dans le 3e groupe de divisions de réserve (Général Paul Durand), au sein de la 3e armée[6]. Le général Roques, commandant la 1ère Armée, lui remet les insignes de Grand Officier de la légion d'honneur au quartier de son état-major dans la cour du château de Thillonbois. Il est évacué à l'hôpital du Val de Grâce le 14 août 1915 à la suite de problèmes de santé récurrents. Il est remplacé au commandement de la 67° division par le général Aymé.
Il commande ensuite la région militaire de Bordeaux[7] du 29 novembre 1915 au 31 mai 1917[8] où il accueille notamment le roi et la reine du Monténégro en mars 1916[9],[10]. Il prend sa retraite le 1er juin 1917, et se consacre alors à la rédaction d'articles dans des journaux pour expliquer les opérations militaires[11].
En 1919, il est auditionné aux côtés des généraux Contenceau et Leguay par la commission d'enquête sur la métallurgie[12].
Vie privée
[modifier | modifier le code]Il se marie le 14 avril 1887 à Alger (Algérie), avec Rosa Vivier des Vallons d'où quatre filles : Marguerite qui épouse Georges Brouilhet, Renée, Jeanne (1892 - 1979) qui épouse Marcel Berlier de Vauplane et Simone (1909 - 1927); et un fils Henri (1902 - 1906).
Il est enterré au cimetière Mazargues à Marseille.
Distinctions
[modifier | modifier le code]Henry Marabail est récipiendaire des décorations suivantes[13] :
- Grand officier de la Légion d'honneur (13 juillet 1915)
- Croix de guerre –, palme de bronze (3 citations à l'ordre de l'armée)
- Médaille commémorative de la guerre –
- Médaille coloniale avec agrafe Tunisie (15 août 1894)
- Officier d'Académie (26 juillet 1884)
- Officier du Nichan Iftikhar (Tunisie) (14 juillet 1882)
- Grand officier de l'ordre de la Couronne (Belgique)
- Croix de guerre (Belgique)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Cote LH//1722/3 », base Léonore, ministère français de la Culture
- « Historique de la 55e promotion de l’École spéciale militaire de Saint-Cyr (1870-1872), promotion de la Revanche », sur saint-cyr.org, (consulté le ).
- « Nécrologie », Le Petit Marseillais,
- « Une revue des troupes à la garnison de Marseille », Le Petit Marseillais, (lire en ligne)
- « La France militaire 30 avril 1903 », sur RetroNews - Le site de presse de la BnF (consulté le ).
- « LES IIIEME ET IVEME ARMEES DANS LA 1ERE BATAILLE DE LA MARNE », sur 1914ancien.free.fr (consulté le ).
- « Le Petit Marseillais 23 mai 1929 », sur RetroNews - Le site de presse de la BnF (consulté le ).
- « Le général Marabail quitte la 18ème région », La Gironde, , p. 2 (lire en ligne)
- « Le roi et la reine de Monténégro réfugiés dans le château du Parc à Mérignac, en mars 1916 », sur archives.bordeaux-metropole.fr.
- « La famille royale de Monténégro quitte Lyon pour Mérignanc », Excelsior, (lire en ligne)
- (ang) Henry Marabail, « Strong position of Foe in Peril by Britisch attacks », The Chicago Tribune and the Daily News, New York, (lire en ligne)
- « Commission d'enquête de la métalurgie Le maréchal Joffre demande de ne pas déposer oralement », L'Oeuvre, (lire en ligne)
- « Cote LH//1722/2 », base Léonore, ministère français de la Culture
Liens externes
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- Ressource relative à la vie publique :