Accord final — Wikipédia
Accord final
Réalisation | Ignacy Rosenkranz Douglas Sirk (supervision de la réalisation, non crédité) |
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Scénario | Ignacy Rosenkranz Max Kolpé |
Musique | Paul Dessau Zino Francescatti |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | France-Suisse Films |
Pays de production | France Suisse |
Genre | Comédie |
Durée | 73 minutes |
Sortie | 1938 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Accord final est un film franco-suisse d'Ignacy Rosenkranz et Douglas Sirk, sorti en 1938. Douglas Sirk a agi en tant que superviseur de la réalisation, mais n'apparaît pas dans le générique.
Il est très probable qu'Ignacy Rosenkranz n'existe pas et que Douglas Sirk ait choisi ce nom à mettre au générique pour s'éviter des problèmes liés à sa rupture de contrat avec la société de production allemande UFA, alors qu'il vient de quitter l'Allemagne nazie.
Synopsis
[modifier | modifier le code]Un soir d'ivresse, Georges, un violoniste virtuose adepte des jeux de hasard, parie son Stradivarius qu'il épousera la dixième fille qui entrera au Conservatoire de musique…
Fiche technique
[modifier | modifier le code]- Titre : Accord final
- Réalisation : Ignacy Rosenkranz
- Supervision de la réalisation : Douglas Sirk (non crédité)
- Assistant réalisateur : Jean Huet
- Scénario : Ignacy Rosenkranz et Max Kolpé
- Dialogue : Jacques Natanson
- Décors : Jacques Krauss
- Photographie : Michel Kelber
- Cadreur : Marcel Weiss
- Son : Tony Leenhardt, Georges Leblond
- Montage : Charles Gaudin, Jean Oser
- Musique : Paul Dessau, Zino Francescatti
- Musique additionnelle : Ludwig van Beethoven, Nikolaï Rimski-Korsakov, Édouard Lalo et Antonio Bazzini
- Société de production : France-Suisse Films
- Société de distribution : Francinex
- Pays d'origine : France, Suisse
- Langue originale : français
- Format : noir et blanc — 35 mm — 1,37:1 — son Mono
- Genre : Comédie
- Durée : 73 minutes
- Dates de sortie :
Distribution
[modifier | modifier le code]- Jules Berry : le baron Larzac
- Georges Rigaud : Georges Astor (au violon : Zino Francescatti)
- Käthe von Nagy : Hélène Vernier
- Josette Day : Suzanne Fabre
- Gaston Modot : le policier
- Jacques Baumer : le professeur Hennard
- Henri Lauriac : l'élève joufflu
- Nane Germon : Marie Poupard
- André Alerme : Fradin
- Raymond Aimos : le chauffeur de taxi
- Liliane Lesaffre : La dame de la pension
- Georges Rollin : Paul Lissa
- Maurice Baquet : Serge Didot
- Bernard Blier : Mérot
- Paul Velsa : le speaker
- Yves Brainville : Chenal, l'ami de Georges Astor
- Marie-Jacqueline Chantal : la concierge
- Michel Vitold : un élève du conservatoire
- Jane de Carol : une auditrice
- Nicole Dumas : une violoniste
Autour du film
[modifier | modifier le code]- À lire certains auteurs[1],[2], Douglas Sirk serait le véritable réalisateur et Ignacy Rosenkranz un prête-nom pour lui éviter des problèmes liés à sa rupture de contrat avec l'UFA, alors qu'il vient de quitter l'Allemagne nazie pour la Suisse.
- Selon d'autres sources[3], on pourrait comprendre qu'Ignacy Rosenkranz aurait réalisé la version germanophone (Symphonie am Genfersee) et Douglas Sirk la version francophone.
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à l'audiovisuel :
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Présentation de la rétrospective Sirk au Festival de la Rochelle (2002) », lien brisé, voir l'archive [archive du ], sur festival-larochelle.org : «
Mais contrairement à Zarah Leander, Detlef Sierck refuse les opulentes propositions du Troisième Reich, et part d'abord pour la Suisse où il dirige pour un producteur indépendant et admirateur de son film Schlussakkord, un charmant film sur les aventures d'une jeune musicienne du conservatoire (Accord Final, 1938), puis il va en France où il refuse de faire un long métrage de Partie de campagne [qui est un moyen métrage] de Jean Renoir. » - « Ciné-club : Douglas Sirk », sur www.cineclubdecaen.com (consulté le ) : « Après un bref séjour à Rome, le couple [Sierck] gagne la Suisse où Sirk dirige Accord Final (1938) pour un producteur indépendant et admirateur de son film Schlussakkord. Sierck, qui a rompu son contrat avec la UFA et tient à éviter toute poursuite judiciaire, réussit à garder l'anonymat sur ce charmant film sur les aventures d'une jeune musicienne du conservatoire qui sera signé Ignacy Rosenkranz, alias I.R. Bay. »
- Encyclopædia Universalis, « DOUGLAS SIRK (1897-1987) : Des mélodrames « flamboyants » », sur Encyclopædia Universalis (consulté le )