Agrégation d'histoire — Wikipédia

L'agrégation d'histoire est un concours français permettant le recrutement des professeurs agrégés enseignant l'histoire ou l'histoire-géographie au lycée ou en CPGE. Elle fait fréquemment office de critère de sélection pour enseigner l'histoire à l'université[1],[2].

Comme l'agrégation de géographie, il s'agit d'un concours externe créé en 1943 pour remplacer l'agrégation d'histoire et géographie. Depuis 2010, il est nécessaire d'être titulaire d'un master pour passer ce concours, qui est l'une des agrégations littéraires les plus attractives et les plus sélectives[1].

L'agrégation (masculine) d'histoire et de géographie est créée en 1831[3]. La distinction entre les agrégations des deux disciplines est établie, sous l'influence du géographe Emmanuel de Martonne et l'accord du ministre historien antiquisant Jérôme Carcopino[4], en 1941 (décret et arrêté du 28 avril) puis entérinée définitivement par l'arrêté du 28 septembre 1943 : « il est institué une agrégation d'histoire et une agrégation de géographie »[5].

Agrégation féminine

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Tout au long du XIXe siècle, cette agrégation reste uniquement masculine. Une « section historique » est toutefois instaurée au sein de l'agrégation féminine des lettres afin de fournir des enseignantes en histoire et géographie aux lycées de jeunes filles[6].

Lors de la séparation entre agrégation d'histoire et agrégation (mixte) de géographie en 1944, l'agrégation d'histoire reste masculine[7].

La section historique de l'agrégation féminine, appelée agrégation féminine d'histoire et géographie après les années 1950, subsiste cependant jusqu'à la fusion des concours en 1976[6].

L'organisation actuelle des épreuves

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  • Session d'admissibilité :
Épreuves d'admissibilité (écrit)
Épreuve Durée Coefficient
1. Dissertation d'histoire h 1
2. Dissertation d'histoire h 1
3. Commentaire de texte h 1
4. Composition de géographie h 1

Chacune des épreuves écrites d'histoire concerne obligatoirement une période historique différente. De plus, les deux dissertations sont données dans un ordre chronologique : si l'histoire médiévale, par exemple, tombe en première dissertation, la seconde dissertation portera systématiquement sur la question d'histoire moderne ou celle d'histoire contemporaine (et non d'histoire ancienne, qui peut cependant être posée en commentaire).

  • Session pratiques et orales :
Épreuves pratiques et orales
Épreuve Préparation Durée Coefficient
1. Leçon d'histoire générale (« hors-programme ») h h (leçon : 30 min et entretien : 30 min) 2
2. Commentaire de document d'histoire h h (leçon : 25 min et entretien : 35 min) 2
3. Explications d'une carte et/ou de documents géographiques h h (exposé : 25 min et entretien : 35 min) 2

Les questions au programme

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En histoire, deux questions sur quatre sont renouvelées chaque année, chaque question restant au programme deux ans. En géographie, une question sur la France est maintenue chaque année, tandis qu'une autre question change tous les ans. Depuis 2008, la question sur la France est thématique.

Annales (1986-2022)

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Synthèse des années 1986 à 2021[8] :

Programme 2023

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  • Questions d'histoire :
    • ancienne : Le monde grec et l'Orient de 404 à 200 avant notre ère ;
    • médiévale : Villes et construction étatique en Europe du Nord-Ouest du XIIIe siècle au XVe siècle (Empire, anciens Pays-Bas, France, Angleterre) ;
    • (nouvelle question) moderne : Communautés et mobilités en Méditerranée de la fin XVe siècle au milieu du XVIIIe siècle ;
    • (nouvelle question) contemporaine : Les sociétés africaines et le monde : une histoire connectée (1900-1980).
  • Questions de géographie :
    • Géographie des territoires : Populations, peuplement et territoires en France ;
    • (nouvelle question) Géographie thématique : L'Amérique latine.

Programme 2024

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  • Questions d'histoire :
    • (nouvelle question) ancienne : Gouverner un empire romain de 284 à 410 de notre ère ;
    • (nouvelle question) médiévale : Église, société et pouvoir dans la chrétienté latine (910-1274) ;
    • moderne : Communautés et mobilités en Méditerranée de la fin XVe siècle au milieu du XVIIIe siècle ;
    • contemporaine : Les sociétés africaines et le monde : une histoire connectée (1900-1980).
  • Questions de géographie :
    • Géographie des territoires : Populations, peuplement et territoires en France ;
    • Géographie thématique : L'Amérique latine.

Programme 2025

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  • Questions d'histoire :
    • ancienne : Gouverner un empire romain de 284 à 410 de notre ère ;
    • médiévale : Église, société et pouvoir dans la chrétienté latine (910-1274) ;
    • (nouvelle question) moderne : Pouvoirs et sociétés rurales : France et ses colonies (1634-1814) ;
    • (nouvelle question) contemporaine : Vivre à la campagne en France de 1815 aux années 1970.
  • Questions de géographie :
    • (nouvelle question) Géographie des territoires : Les littoraux français ;
    • (nouvelle question) Géographie thématique : Environnements : approches géographiques.

Taux de réussite

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Statistiques de l'agrégation d'histoire (2003-2021)[14]
Année Inscrits Non éliminés[Note 2] Admissibles[Note 3] Admis[Note 3] Barre d'admissibilité/80 (/20) Barre d'admission/200 (/20)
2003 3 061 1 770 (58 %) 269 (15 %) 134 (7,6 %) 33 (8,25) 86,3 (8,63)
2004 3 049 1 763 (58 %) 238 (13,5 %) 115 (6,5 %) 32,5 (8,125) 82,5 (8,25)
2005 3 118 1 788 (57 %) 254 (14 %) 128 (7,2 %) 33,5 (8,375) 81 (8,1)
2006 2 989 1 575 (53 %) 208 (13 %) 92 (5,8 %) 34,5 (8,625) 90 (9)
2007 2 721 1 389 (51 %) 199 (14 %) 92 (6,6 %) 34,5 (8,625) 88 (8,8)
2008 2 624 1 398 (53 %) 193 (14 %) 83 (5,9 %) 35 (8,75) 91 (9,1)
2009 2 309 1 234 (53 %) 172 (14 %) 84 (6,8 %) 33,5 (8,375) 85,5 (8,55)
2010 2 113 1 051 (50 %) 165 (16 %) 84 (8 %) 34,5 (8,625) 87,5 (8,75)
2011 1 654 561 (34 %) 143 (25 %) 71 (12,7 %) 31 (7,75) 87,5 (8,75)
2012 1 692 644 (38 %) 145 (23 %) 70 (10,9 %) 31,5 (7,88) 95 (9,5)
2013 1 937 748 (39 %) 198 (26,5 %) 100 (12,5 %) 32 (8) 92 (9,2)
2014 1 569 747 (47 %) 164 (22 %) 80 (10,7 %) 33 (8,25) 93 (9,3)
2015 1 502 714 (47,5 %) 185 (26 %) 91 (12,7 %) 32 (8) 91 (9,1)
2016 1 677 817 (49 %) 189 (23 %) 96 (11,75 %) 31,5 (7,875) 91,5 (9,15)
2017 1 599 735 (46 %) 180 (24,5 %) 90 (12,24 %) 31,6 (7,9) 91,5 (9,15)
2018 1 467 679 (46 %) 152 (22,4 %) 72 (10,31 %) 36 (9) 100 (10)
2019 1 352 638 (47,2 %) 159 (24,9 %) 72 (11,28 %) 37 (9,25) 105 (10,5)
2020 1 314 606 (46,12 %) Néant[Note 4] 73 (12,5 %) Néant[Note 4] 43/80 (10,75)
2021 1 251 639 (51,5 %) 150 (23,5 %) 73 (11,4 %) 37 (9,25) (10,15)
2022 927 512 (55,23 %) 156 (30,47 %) 74 (14,45 %) 36,5 (9,13) 103 (10,30)
2023 797 498 (62,48 %) 169 (33,94 %) 83 (16,67 %) - -
2024 974 609 (62,52 %) 179 (18,37 %) 102 (16,75 %) - -
Évolution du nombre de postes pourvus (1991-2021)[15]

Entre 2003 et 2009, le nombre de candidats effectifs a diminué de 30 %, sans compenser la raréfaction des postes (-37 % sur la période). D'année en année, le concours est donc de plus en plus sélectif : depuis 2005, le taux d'admission réel n'a jamais dépassé la barre des 7 %, et de 2003 à 2010 (sauf en 2007), le pourcentage d'admis par rapport aux non éliminés était inférieur à celui de l'agrégation de philosophie. En 2011, à la suite d'une très forte baisse du nombre de candidats non éliminés, l'agrégation d'histoire est redevenue moins sélective que celle de philosophie.

Sur une période de vingt ans, de 2003 à 2023, le nombre de candidats a diminué de 74 %. Cette baisse s'explique, en partie, par la raréfaction des postes ouverts ainsi que par la dissociation des programmes de l'agrégation et du CAPES, à partir de 2022. Entre 2021 et 2023, le nombre d'inscrits à l'agrégation a diminué de 36 %.

Le taux de réussite est très variable selon les académies. Il est exceptionnellement élevé dans les académies de Créteil-Paris-Versailles et de Lyon en raison de la présence des écoles normales supérieures de la rue d'Ulm, de Lyon, de Cachan (les étudiants de cette dernière bénéficiant de la préparation proposée par la rue d'Ulm[16]), de l'École des Chartes, de Sciences Po Paris et de facultés réputées comme Paris-I et Paris-IV[17].

Jugements négatifs d'historiens sur l'agrégation d'histoire

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En 1883, Ernest Lavisse, s'adressant aux étudiants parisiens, juge que :

Les fondateurs de l’École des Annales, Marc Bloch et Lucien Febvre, sont tous deux agrégés d'histoire, et vifs critiques de ce concours.

« l'agrégation ne demandera pas à ceux d'entre vous qui se décideront pour l'histoire de l'antiquité la moindre notion d'épigraphie ou d'archéologie ; ni à ceux qui choisiront l'histoire du Moyen Âge la moindre notion de paléographie ou de diplomatique ou de philologie médiéviste [...] et tout cela qu'on ne vous demandera point, vous sera indispensable »[18].

En 1888, Ernest Denis, qui sera détenteur de la chaire d'histoire moderne de la Sorbonne, et qui était lui-même agrégé, considérait à propos de l'agrégation qu'« il n'y a qu'un moyen de l'améliorer, c'est de la supprimer »[19] - ce qu'en 1966 Jacques Le Goff qualifiera de « propos, hélas ! toujours actuels, et qui risquent fort de le demeurer ! »[20] En 1892, c'est Ferdinand Lot (chartiste, non agrégé, qui lui aussi termina sa carrière comme professeur d'histoire, en l'occurrence médiévale, à la Sorbonne) qui jugeait « que l'agrégation est une institution malfaisante qui, plus que toute autre, a contribué à notre abaissement scientifique, que c'est un chancre rongeur qui dévore l'intelligence des maîtres et des étudiants »[21].

Après ce tir groupé de jugements à la fin du XIXe siècle, lié aux projets de réforme du système éducatif entraînés par l'avènement de la Troisième République, c'est dans un autre contexte de bouleversement politique, en l'occurrence celui du Front populaire, que réapparaît un avis tranché sur le caractère nocif de l'agrégation d'histoire, en l'occurrence sous la plume de Marc Bloch et Lucien Febvre en leur qualité de directeurs des Annales : « L'agrégation n'est qu'un des rouages d'un formidable mécanisme dont l'emprise s'étend, chez nous, très au-delà de l'Université. Bien aveugle, en effet, l'observateur que n'inquièterait pas, jusqu'à l'angoisse, la part croissante prise, dans le destin des meilleurs de nos jeunes hommes, par l'examen, le concours, l'épreuve académique, avec leurs suites quasi fatales : le « bachotage », le conformisme intellectuel, l'élimination des scrupuleux [...] Parmi tous les vices d'un pareil régime, le plus immédiatement sensible est sans doute de détourner perpétuellement le professeur, qui est, et doit être en même temps un chercheur, de l'objet de ses études propres. [...] Il y a plus grave encore. Ce qu'impose le despotisme de l'agrégation, ce n'est pas seulement le sujet, c'est la manière de le traiter. [...] Elle n'est pas, notre production historique française, seulement beaucoup trop pauvre. Elle est aussi beaucoup trop stéréotypée. Elle abonde en manuels d'un type uniforme et traditionnel. À l'origine, une thèse de doctorat, très neuve, très originale, capable de bouleverser bien des horizons ; puis des livres plus généraux, clairs, solides, mais qui ne bouleversent plus rien du tout et, doucement, sont retombés aux anciennes ornières. [...] Point difficile de reconnaître, dans ces ouvrages, d'excellents cours d'agrégation »[22].

Polémique lors de la session 2011

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L'agrégation d'histoire a fait l'objet d'une attention exceptionnelle de la part du grand public lors de la session 2011 : le texte donné à l'épreuve de commentaire historique était en effet présenté comme un authentique texte médiéval rédigé au XVe siècle, alors qu'il s'agissait en réalité d'une reconstitution romancée de Palémon Glorieux publiée en 1964[23]. Les deux historiennes à l'origine du sujet, Catherine Vincent et Denyse Riche, ont démissionné du jury après la révélation de leur erreur dans les médias français. Le ministère de l'Éducation nationale a officiellement pris position en annonçant que cette erreur, si elle n'était pas conforme à la rigueur scientifique requise, n'entraînait pas pour autant l'annulation de l'épreuve puisque le principe d'égalité entre les candidats n'avait pas été enfreint[24].

Lauréats célèbres

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Parmi les lauréats célèbres de l'agrégation d'histoire-géographie puis d'histoire, on peut citer :

Notes et références

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  1. a et b Provence, Dauphiné, confédération suisse, comté de Bourgogne, Alsace, Lorraine, Barrois, Luxembourg, Brabant, principauté de Liège, Hainaut, Hollande, Zélande.
  2. Candidats ayant réellement composé aux quatre épreuves écrites.
  3. a et b Par rapport au nombre de candidats non éliminés.
  4. a et b En raison de la pandémie de Covid-19, les épreuves orales de la session 2020 ont été annulées, de ce fait les épreuves écrites ont fait office d'épreuves d'admission et non d'admissibilité.

Références

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  1. a et b Colon 2007, p. 10.
  2. Denis Peiron, « À quoi sert encore l'agrégation ? », La Croix,‎ (lire en ligne).
  3. André Chervel, "Les agrégés de l'enseignement secondaire. Répertoire 1809-1960".
  4. Nicolas Ginsburger, « Historiens et géographes au scalpel de Vichy. Commentaire de « Discussions d’experts sur la licence et l’agrégation de géographie (janvier-février 1943) ». », Revue d’histoire des sciences humaines, n°31,‎ , p. 141-185
  5. Georges Chabot, "La genèse de l'agrégation de géographie", Annales de Géographie, 1976, vol. 85, n° 469, p. 333-340.
  6. a et b Loukia Efthymiou, « Le genre des concours », Clio, no 18,‎ , p. 91–112 (ISSN 1252-7017 et 1777-5299, DOI 10.4000/clio.613, lire en ligne, consulté le ).
  7. « Les agrégés de l'enseignement secondaire. Répertoire 1809-1960 | Ressources numériques en histoire de l'éducation », sur rhe.ish-lyon.cnrs.fr (consulté le ).
  8. Pour les programmes de 1986 à 2007 : David Colon, Passer l'agrégation d'histoire, Paris, Presses de Sciences Po, 2007, p. 233-244. Pour les programmes de 2007 à 2021 : rapports du jury (2003-2008 via the Wayback machine) rapports du jury (2009-2015 via the Wayback machine) et rapports du jury (2015-2020)
  9. « Histoire-géographie », sur éduscol / Ministère de l'Éducation… (consulté le ).
  10. http://cache.media.education.gouv.fr/file/agreg_externe/05/1/p2016_agreg_ext_histoire_411051.pdf
  11. « Ressources pour les concours », sur devenirenseignant.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Programme 2017 », sur Ministère de l’Éducation Nationale
  13. « Programme agrégation externe histoire Session 2018 », sur devenirenseignant.gouv.fr, (consulté le ).
  14. Source : Données statistiques des concours pour devenir enseignant (2008-2021), rapports du jury (2003-2008 via the Wayback machine) rapports du jury (2009-2015 via the Wayback machine) et rapports du jury (2015-2020) Les taux d'admissibilité et d'admission sont ici calculés à partir du nombre de présents non-éliminés, et non de celui des inscrits.
  15. [doc] Statistiques établies par Bernard Klein, responsable de la préparation de Paris-IV
  16. Source : Déroulement de la scolarité au département de Sciences sociales de l'ENS de Cachan
  17. ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/siac/siac2/jury/2007/agreg_ext/histoire.pdf
  18. Ernest Lavisse, « Ouverture des conférences de la faculté des lettres de l'université de Paris », Revue internationale de l'enseignement, 1883.
  19. Ernest Denis, in La Révolution française, 14, 1888.
  20. Jacques Le Goff, « Ferdinand Lot et les Annales », Annales. Économies, Sociétés, Civilisations, 21-5, 1966, p. 1179-1186, en l'occurrence p. 1182, [1].
  21. Ferdinand Lot, L'enseignement supérieur en France : ce qu'il est, ce qu'il devrait être, 1892, p. 30 [2].
  22. Marc Bloch, Lucien Febvre, « Le problème de l'agrégation », Annales d'histoire économique et sociale, 44, 1937, p. 115-129 [3].
  23. « Le concours d'agrégation d'histoire risque d'être annulé », sur Le Monde.fr (consulté le )
  24. « L'agrégation d'histoire se poursuit malgré une bourde », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le )

Bibliographie

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  • André Chervel, Histoire de l'agrégation : Contribution à l'histoire de la culture scolaire, Paris, Kimé, , 289 p..
  • David Colon, Passer l'agrégation d'histoire, Paris, Presses de Sciences Po, coll. « Les manuels », , 350 p. (ISBN 9782724610420, lire en ligne).
  • Jean-François Condette, « Le recrutement et la formation initiale des enseignants d’histoire-géographie en France au XXe siècle. Jalons pour une histoire », Mélanges de l'École française de Rome, vol. 127, no 2,‎ , p. 219-238.
  • Loukia Efthymiou, « Le genre des concours », Clio, vol. 18,‎ , p. 91-112 (lire en ligne).
  • Nicolas Ginsburger, « Historiens et géographes au scalpel de Vichy ». Commentaire de « Discussions d’experts sur la licence et l’agrégation de géographie (janvier-février 1943) », Revue d’histoire des sciences humaines, automne 2017, n°31, p. 141-185.
  • Yves Verneuil, Les Agrégés : Histoire d'une exception française, Paris, Belin, , 367 p..

Articles connexes

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Liens externes

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