Certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement du second degré — Wikipédia

Le certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement du second degré (dont l'acronyme courant, CAPES, se prononce [ka.pɛs] Écouter) est un concours national organisé par le ministère français en charge de l'Education nationale.

Après avoir réussi le concours (externe, interne ou troisième concours), effectué un stage et avoir été titularisé par le recteur de l'académie dans le ressort de laquelle le stage a été accompli, les candidats deviennent professeurs certifiés et obtiennent le CAPES

L'accès au statut de professeur titulaire dans le second degré peut se faire par différentes voies, dont le CAPES, mais également par l'agrégation, le CAPET, le CAPLP, le CAPEPS, l'inscription sur liste d'aptitude et le détachement.

Le CAPES permet d'enseigner dans les collèges et les lycées d'enseignement général et technologique (y compris en BTS), ainsi que, dans certains cas, en université (les PRCE). Il peut être également demandé aux professeurs certifiés d'effectuer une partie de leur service en lycée professionnel.

Le certificat d'aptitude aux fonctions d'enseignant du second degré dans les établissements d'enseignement privé sous contrat (CAFEP) est l’équivalent du CAPES pour enseigner dans le privé sous contrat.

Le CAPES a été créé en 1950 pour le recrutement des professeurs des collèges et lycées généraux et techniques publics[1]. Il succède au certificat d'aptitude à l'enseignement dans les collèges (CAEC) créé en 1941[2] (les « collèges » conduisaient alors jusqu'au baccalauréat, en parallèle des lycées d'État).

Il concerne alors les disciplines suivantes :

Le CAPES de Travaux Manuels Éducatifs est créé en 1965. Il sera réformé en CAPES d'Éducation Manuelle et Technique par la loi Haby de 1975, puis en CAPET de Technologie.

Le CAPES de documentation a été créé en 1989 par Lionel Jospin, alors ministre de l’Éducation nationale, pour le recrutement des professeurs documentalistes[3].

Le CAPES de coordination pédagogique et ingénierie de la formation a été créé en 2000 par Michel Sapin, ministre de la Fonction publique et de la Réforme de l'État (2000-2002) dans le gouvernement Lionel Jospin.

Le CAPES de numérique et sciences informatiques a été créé en 2019[4].

De 1991 à 2009, l’obtention du certificat s'est faite en deux ans après la licence :

  • à l'issue d'une première année d'IUFM, la réussite au concours externe (ouvert aux titulaires d'un diplôme de niveau bac+3).
  • une seconde année d'IUFM, associant formation en IUFM (environ deux jours par semaine) et « stage de responsabilité » face à des classes (de 4 h à 6 h de cours par semaine jusqu'en , puis de 6 h à 8 h de cours par semaine à partir de la rentrée 2006).

Un jury académique (présidé par le recteur) délivrait l'examen de qualification professionnelle, qui validait pleinement le certificat d'aptitude (CAPES) et permettait la titularisation dans le corps des professeurs certifiés.

La réforme du CAPES de 2010, dite "masterisation", a élevé le niveau d'études requis de la licence au master pour se présenter au concours. Elle a également modifié le calendrier des épreuves, introduit la validation simultanée du CAPES et d'un master, et redéfini l'année de stage post-concours,

En 2013, le CAPES de lettres classiques a été fusionné avec le CAPES de lettres modernes pour créer un unique CAPES de lettres[5]. Par un arrêté publié au Journal officiel le 10 mai 2018, les CAPES de lettres classiques et de lettres modernes ont été rétablis en tant que concours distincts. Ce retour à deux concours distincts a marqué une volonté de mieux valoriser les spécificités des lettres classiques tout en répondant aux besoins des enseignants dans ces deux champs disciplinaires[6].

En 2014, le ministère de l'Éducation nationale a annoncé l'introduction d'une option informatique au CAPES externe de mathématiques, mise en place à partir de la session 2017[7]. Cette option a été supprimée en 2019 lors de la création du CAPES section numérique et sciences informatiques.

En 2016, lors de son déplacement au Japon pour le G7 Éducation, Najat Vallaud-Belkacem, alors ministre de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, a annoncé la création d'une section japonais au CAPES externe[8].

En 2021, sont créés des CAPES externes et internes à affectation locale à Mayotte et en Guyane. Les candidats reçus à ces concours sont affectés dans ces territoires[9].

A partir de 2022

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Après quelques années où la condition de diplôme a été abaissée au niveau de la première année de Master (M1), il est désormais obligatoire d'être inscrit en deuxième année de Master (M2) ou de posséder un diplôme équivalent pour se présenter au concours externe.

Sur le plan du concours, tous les candidats aux concours externe et troisième concours passent dorénavant à l'oral une épreuve d'entretien, visant à évaluer leur motivation et leur expérience professionnelle[10]. Le jury pour cette épreuve peut être composé d'enseignants, de personnels des corps d'inspection, de personnels d'encadrement (chefs d'établissement, inspecteurs) ou de professionnels de l'éducation non enseignants (CPE).

Deux situations sont à distinguer pour l'année de stage qui suit la réussite au concours :

- les titulaires d'un master MEEF (Métiers de l'enseignement et de la formation) sont affectés à plein temps dans un établissement. Leur formation professionnelle se fait au cours des années de master 1 et 2 par un total de 18 semaines de stage d'observation et de pratique accompagnée, ou par la prise en charge d'une classe en responsabilité l'année de M2 en tant que "contractuel à tiers temps".

- les titulaires d'autres masters sont affectés à temps partiel et suivent une formation organisée dans les INSPE (Instituts Supérieurs du Professorat et de l'Éducation)[11]. Ils sont rémunérés à temps plein.

Cette nouvelle organisation de la formation initiale des enseignants a été controversée[12].

Il existe trois types de concours : un concours externe, un concours interne et un troisième concours.

Condition pour passer le concours

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Pour se présenter au concours externe, il est nécessaire de justifier d'un master ou d’un titre ou diplôme équivalent ou d’une inscription en deuxième année de master [13].

Le concours interne concerne les fonctionnaires, certains agents non titulaires (enseignants non titulaires, assistants d’éducation[14], etc.) et les militaires justifiant d'un diplôme de Licence et de trois années de services publics.

Le troisième concours s'adresse aux candidats ayant exercé une activité professionnelle pendant 5 années dans le cadre de contrats de droit privé.

Il est également nécessaire de remplir les conditions requises pour accéder à la fonction publique française (par exemple : nationalité)[15]

Sections et options

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Les concours peuvent être organisés dans plusieurs sections[16] :

  • arts plastiques,
  • documentation,
  • éducation musicale et chant choral,
  • histoire et géographie,
  • langue corse,
  • langues régionales : basque, breton, catalan, créole, occitan-langue d'oc,
  • langues vivantes étrangères : allemand, anglais, arabe, chinois, espagnol, hébreu, italien, japonais, néerlandais, portugais, russe,
  • langue des signes française,
  • langues kanak : ajië, drehu, nengone, paicî,
  • lettres : lettres classiques, lettres modernes,
  • mathématiques,
  • numérique et sciences informatiques,
  • philosophie,
  • physique chimie,
  • sciences économiques et sociales,
  • sciences de la vie et de la Terre,
  • tahitien.

Toutes les sections et options ne sont pas ouvertes chaque année. Une liste annuelle indique les sections disponibles pour la session en cours.[1]

Le concours se déroule en deux phases :

  • les épreuves écrites, qui permettent de sélectionner les candidats « admissibles », c’est-à-dire ceux autorisés à passer les épreuves orales.
  • les épreuves orales, qui déterminent les candidats définitivement admis.

Chaque année le ministre chargé de l'Éducation nationale, après avis conforme du ministre chargé de la Fonction publique, détermine le nombre de postes ouverts aux concours pour chaque section. Ce nombre varie selon les disciplines et peut fluctuer d'une année à l'autre en fonction des besoins identifiés.

Exemple en 2025 [17] :

Répartition par sections et options des postes offerts au concours externe du Capes
Sections / options Postes
Arts plastiques 100
Documentation 127
Education musicale et chant choral 95
Histoire et géographie 645
Langue corse 2
Langue des signes française 2
Langues régionales : basque 2
Langues régionales : breton 3
Langues régionales : catalan 1
Langues régionales : créole 4
Langues régionales : occitan-Langue d'oc 3
Langues vivantes étrangères : allemand 101
Langues vivantes étrangères : anglais 770
Langues vivantes étrangères : arabe 5
Langues vivantes étrangères : chinois 4
Langues vivantes étrangères : espagnol 273
Langues vivantes étrangères : italien 18
Langues vivantes étrangères : portugais 5
Lettres : lettres classiques 60
Lettres : lettres modernes 669
Mathématiques 990
Numérique et sciences informatiques 55
Philosophie 145
Physique chimie 376
Sciences de la vie et de la terre 320
Sciences économiques et sociales 115
Répartition par sections et options des postes offerts au troisième concours du Capes
Sections / options Postes
Arts plastiques 5
Education musicale et chant choral 5
Langues vivantes étrangères : allemand 15
Langues vivantes étrangères : anglais 75
Langues vivantes étrangères : espagnol 20
Lettres : lettres modernes 30
Mathématiques 140
Numérique et sciences informatiques 15
Physique chimie 15
Répartition par sections et options des postes offerts au concours interne du Capes
Sections / options Postes
Arts plastiques 37
Documentation 30
Education musicale et chant choral 33
Histoire et géographie 75
Langues kanak option drehu 1
Langues vivantes étrangères : allemand 20
Langues vivantes étrangères : anglais 127
Langues vivantes étrangères : arabe 2
Langues vivantes étrangères : chinois 5
Langues vivantes étrangères : espagnol 77
Langues vivantes étrangères : italien 10
Langues vivantes étrangères : portugais 4
Lettres : lettres classiques 8
Lettres : lettres modernes 99
Mathématiques 225
Philosophie 32
Physique - chimie 80
Sciences de la vie et de la terre 65
Sciences économiques et sociales 42
Tahitien 1

Les jurys, dans chaque section, sont souverains et décident des barres d’admissibilité et d’admission.

Les jurys sont choisis parmi les inspecteurs généraux de l'éducation, du sport et de la recherche, les inspecteurs d'académie-inspecteurs pédagogiques régionaux, les personnels de direction, les professeurs agrégés et certifiés, les conseillers principaux d’éducation et les enseignants-chercheurs. Des personnes peuvent également être choisies en raison de leurs compétences spécifiques. Pour certaines épreuves, des personnels administratifs sont choisis pour leur expérience en matière de gestion des ressources humaine[18].

Année de formation et titularisation

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Les candidats reçus au concours sont nommés fonctionnaires stagiaires et affectés pour la durée du stage dans une académie par le ministre chargé de l’Éducation. Le stage dure un an et alterne la mise en situation professionnelle dans un établissement scolaire et des périodes de formation au sein de l’établissement d'enseignement supérieur[14].

À l’issue du stage, la titularisation est prononcée par le recteur de l’académie dans le ressort de laquelle le stage est accompli, sur proposition du jury[19].

Le certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement du second degré est délivré aux candidats qui ont subi avec succès les épreuves et ont accompli le stage[20].

Difficultés de recrutement

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1970-2000 : besoins croissants et augmentation du nombre de postes

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Le nombre de postes proposés au concours a été multiplié par 8 entre 1970 et 2006. Malgré la croissance des besoins, l'attractivité du métier permet, avec quelques mesures transitoires, de pourvoir tous les postes nécessaires au fonctionnement de l'institution[21].

2000 : Alertes sur la pénurie de candidats

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Alors qu'on estime qu'il faut environ 4 fois plus de candidats admissibles que de postes proposés pour assurer un recrutement de qualité, ce rapport a diminué pour passer en dessous du seuil minimum dès 2000 dans certaines disciplines.

Alors que la situation se détériorait, et que des mesures incitatives améliorant l'attractivité du métier étaient préconisées dans les rangs même du Ministère de l’Éducation nationale, les choix politiques ont ajouté un peu plus de boulets pesants sur le recrutement.

Le pilotage des recrutements d'enseignants exige une vision au long terme pour coordonner les prévisions de besoins liés à la démographie, aux capacités de formation et de recrutements qui nécessitent 5 puis 6 années d'anticipation (réforme dite de « masterisation » en 2010). Les objectifs affichés de suppression de postes de fonctionnaires lors de la présidentielle 2007, et la diminution du nombre de postes créés annuellement accentuent la désaffection pour le métier et le nombre de candidats poursuit sa chute. Les candidats potentiels rechignent à s'engager dans des études longues, avec des chances de réussir aux concours qui semblent de plus en plus compromises au moment de choisir les filières universitaires adéquates.

2010 : l'accès aux postes de titulaire devient plus difficile

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Recrutement CAPES, Postes offerts de 2008 à 2017.
Recrutement CAPES, Postes non pourvus de 2008 à 2017. Ces chiffres prennent en compte le CAPES externe, le CAPES interne et le concours réservé (Sources Ministère de l'Éducation Nationale).

Après la masterisation, le nombre de candidats aux postes de fonctionnaires des métiers enseignants a fortement régressé passant de 34 952 en 2009 à 18 000 candidats en 2010. À partir de 2010, la pénurie de candidats s'orientant dans cette voie est flagrante. A cela, s'ajoute le fait que les jurys de concours commencent de façon significative et systématique à sélectionner moins de titulaires que le nombre de postes offerts au CAPES (postes non pourvus et perdus), estimant malgré les besoins criants, que le niveau des candidats éliminés ne permet pas leur titularisation, et ce, malgré la baisse du nombre de postes mis aux concours. Ainsi, à la session de 2014, la moitié des postes du CAPES de mathématiques ne sont pas pourvus (793 admis pour 1592 postes à pourvoir), il en va de même pour le CAPES de lettres classiques (156 admis pour 300 postes ouverts au concours)[22].

A la session de 2015, 17 % des postes ne sont pas pourvus[23] puis on s'approche des 20 % de postes non pourvus et perdus en 2017.

2017 : la crise de recrutement à son paroxysme historique

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Près de 20 % des postes offerts dans le secondaire n'ont pas été pourvus en juillet 2017 (1606 non pourvus sur 8500). Un record historique, battu quasiment chaque année depuis 2010. 1066 postes pourvus sur 1440 offerts en Mathématiques, 384 postes perdus, plus de 55000 élèves supplémentaires qui ne pourront suivre un cursus de qualité normale pendant la prochaine année scolaire.[réf. nécessaire]

Le seuil empirique qui consistait à estimer qu'il fallait environ 4 fois plus de candidats présents que de postes proposés pour assurer un recrutement de qualité[24], ce rapport a diminué pour passer en dessous du seuil minimum dès 1997 pour les mathématiques (8204 candidats présents pour 1154 postes en 1997, 2251 candidats présents pour 1440 postes en 2016)[25].

Titulaires célèbres du CAPES

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Parmi les professeurs certifiés et titulaires du CAPES, on peut citer :

Notes et références

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  1. Yves Verneuil 2016.
  2. Antoine Prost, « L'évolution de la formation des enseignants de 1960 à 1990 », Recherche & formation, vol. 32, no 1,‎ , p. 9–24 (DOI 10.3406/refor.1999.1590, lire en ligne, consulté le )
  3. « Savoirs CDI: De la professionnalisation des documentalistes vers une discipline d'enseignement ? », sur reseau-canope.fr (consulté le )
  4. « Création d'un Capes “Numérique et sciences informatiques” - Devenir enseignant », sur devenirenseignant.gouv.fr (consulté le )
  5. Arrêté du 19 avril 2013 fixant les modalités d'organisation des concours du certificat d'aptitude au professorat du second degré (lire en ligne)
  6. Arrêté du 15 mars 2018 modifiant l'arrêté du 19 avril 2013 fixant les modalités d'organisation des concours du certificat d'aptitude au professorat du second degré
  7. « Enseigner au collège ou au lycée général : le CAPES »
  8. « Najat Vallaud-Belkacem annonce la création du CAPES externe de japonais à l'occasion de son déplacement au Japon »,
  9. https://www.snes.edu/ma-carriere/concours-entree/capes-locaux-en-guyane-et-a-mayotte-une-reponse-au-deficit-denseignants-qui-pose-beaucoup-de-problemes/
  10. « Épreuve d'entretien avec le jury », sur devenirenseignant.gouv.fr (consulté le )
  11. « Réforme de la formation initiale des professeurs et des conseillers principaux d'éducation en Inspé », sur devenirenseignant.gouv.fr (consulté le )
  12. « Les enjeux de la réforme du CAPES et de la formation des enseignants », sur France Culture (consulté le )
  13. Article 8 du décret du 4 juillet 1972
  14. a et b Article 9 du décret du 4 juillet 1972
  15. https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F13272
  16. Article 1 de l’arrêté du 19 avril 2013 fixant les modalités d'organisation des concours du certificat d'aptitude au professorat du second degré
  17. Arrêté du 27 novembre 2024 fixant au titre de l'année 2025 la répartition des postes offerts aux concours externes, concours internes et troisièmes concours de recrutement des professeurs certifiés
  18. Arrêté du 25 janvier 2021 fixant les modalités d'organisation des concours du certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement du second degré
  19. Article 26 du décret du 4 juillet 1972
  20. Article 6 du décret du 4 juillet 1972
  21. « La qualité du recrutement des enseignants est en hausse », vousnousils.fr citant Le Monde de l'éducation et la DEP,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
  22. « Capes 2014 : la moitié des postes non pourvus en maths et lettres classiques », RTL.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  23. « L’éducation nationale peine toujours à recruter », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
  24. « Les difficultés de recrutement d'enseignants Rapport IGEN / IGAENR - juillet 2013 page 6 taux de sélectivité 4présents/1poste », education.gouv.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  25. « Historique du nombre de postes au CAPES de mathématiques », sur Forum les-mathematiques.net, (consulté le )

Bibliographie

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  • Yves Verneuil, « La création du CAPES : révolution ou innovation contrariée (1950-1952) ? », Carrefours de l'éducation, no 41,‎ , p. 81-98 (DOI 10.3917/cdle.041.0081, lire en ligne)

Textes réglementaires

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Articles connexes

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Liens externes

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