Albert André — Wikipédia

Albert André
Naissance
Décès
Période d'activité
Nom de naissance
Benjamin Marie Albert AndréVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Lieux de travail
Paris (à partir de ), Marseille (à partir de ), Laudun-l'Ardoise (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mouvement
Conjoint
Enfant
Archives conservées par
Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 164-168, 5 pièces, -)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata

Albert André né à Lyon (Rhône) le [2] et mort à Laudun (Gard) le est un peintre français.

En 1889, Benjamin Marie Albert André quitte sa ville natale de Lyon pour s’inscrire à l’Académie Julian à Paris. Il y rencontre Paul-Élie Ranson, Louis Valtat et Georges d'Espagnat. Il fréquente aussi les nabis Pierre Bonnard, Édouard Vuillard, Maurice Denis, Félix Vallotton dont il s’inspirera fortement à ses débuts. Puis il fait la connaissance d'Albert Marquet et Paul Signac.

En 1894, il participe au Salon des indépendants avec cinq toiles vite remarquées par Auguste Renoir. Malgré leur écart d’âge une solide amitié va les unir jusqu'à la mort de Renoir en 1919. Cette rencontre inattendue va véritablement orienter la carrière et la vie d'Albert André. Par l’intermédiaire du marchand de Renoir, Paul Durand-Ruel, Albert André va beaucoup vendre aux États-Unis. En 1905, il épouse Marguerite Cornillac dite Maleck, elle aussi peintre.

Démobilisé en 1917 durant la Première Guerre mondiale, il part s’installer à Marseille non loin de Marquet. Il repart ensuite à Laudun où il venait en vacances depuis son enfance dans ce village où sa famille possédait une maison et un petit vignoble. Poussé par Renoir, c’est alors qu’il accepte en 1917 le poste de conservateur du musée de Bagnols-sur-Cèze — aujourd'hui musée Albert-André — qu'il occupe jusqu'à sa mort en 1954. Il adopte Jacqueline Bretegnier qui reprend le poste de conservateur du musée et travaille au souvenir de son père adoptif.

Œuvres dans les collections publiques

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Expositions

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  • 1990 : "Albert André rétrospective", Fondation Bismark, Paris[6]
  • 2011 : Exposition de 170 œuvres d’Albert André au pont du Gard du au [7].
  • 2015 : « Albert André, intimité d’un peintre réaliste », Montbéliard, 2015[8].
  • 2020 : « Albert André, 1869-1954,  peintre post-impressionniste », Nîmes, Archives départementales du Gard, du 11 octobre 2019 au 9 mars 2020.
  • 2021 : « Paul Durand-Ruel et le post-impressionnisme : Albert André, Georges d'Espagnat, Gustave Loiseau, Maxime Maufra, Henri Moret », Propriété Caillebotte, Yerres, printemps-été 2021.

Notes et références

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  1. « https://archives.yvelines.fr/rechercher/archives-en-ligne/correspondances-du-musee-departemental-maurice-denis/correspondances-du-musee-maurice-denis », sous le nom ANDRE Albert (consulté le )
  2. Archives municipales numérisées de l'état civil de Lyon, acte de naissance no 2/1869/1168, date et lieu du décès mentionnés en marge de l’acte (consulté le ).
  3. André Alauzen di Genova, La Merveilleuse Provence des peintres, NAEF/Aubéron|, , 287 p. (ISBN 2-908650-85-1), p. 157-156
  4. Marielle Latour et Jean Boissieu, Marseille et les peintres , éditions Jeanne Laffitte, 1990.
  5. Sylvie Buisson, Paris-Marseille, Le Musée du Montparnasse, , 142 p., p. 88
  6. Millon et Robert, Vente de la Succession de Madame L, Paris Drouot-Richelieu, , 152 p., p. 18
  7. Objectif Gard.
  8. Est Républicain.

Bibliographie

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  • Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, Tome 1, A-E, Art & Édition, 1930, p. 37-38
  • Élian Cellier, « L'hommage peint d'Albert André entre Bagnols et Laudun », Midi libre,‎ (lire en ligne).
  • Béatrice Roche et Jean-Noël Criton, Albert André. Une vie à l'œuvre, Conseil départemental du Gard, 2021, 96 p.

Liens externes

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