Alex Proyas — Wikipédia

Alex Proyas
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Alex Proyas en 2016.
Nom de naissance Alexander Proyas
Naissance (61 ans)
Alexandrie (Drapeau de l'Égypte Égypte)
Nationalité Drapeau de l'Australie Australienne
Profession Réalisateur, producteur, scénariste
Films notables The Crow
Dark City
I, Robot

Alex Proyas est un réalisateur, producteur et scénariste australien, né le à Alexandrie. Il est principalement connu comme réalisateur de films fantastiques et de science-fiction.

Alexander Proyas nait à Alexandrie (alors en République arabe unie et désormais en Égypte) le . Il est le fils d'une mère chypriote grecque et d'un père égyptien dans les ancêtre étaient venus de Grèce depuis plusieurs générations[1]. À l'âge de 3 ans, sa famille émigre vers l'Australie et s'installe à Waterloo en Nouvelle-Galles du Sud, dans la banlieue de Sydney[2]. Il grandit un Grand ensemble peuplés notamment de compatriotes immigrants et d'Autochtones , avec lesquels il ressent une parenté car ils étaient tous souvent victimes de racisme de la part des Australiens blancs dits Européens[1]. À l'âge de 17 ans, il intègre la Australian Film, Television and Radio School (en) et commence peu après à réaliser quelques clips musicaux[2]. Il quitte ensuite l'Australie pour poursuivre sa carrière à Los Angeles, où il travaille notamment des publicités et clips pour MTV[2],[3].

Il participe[Quand ?] à la création de la société de production : Meaningful Eye Contact. Dans les années 1980-1990, il travaille sur les clips pour INXS, Fleetwood Mac, Joe Jackson, Cutting Crew, Yes, etc. Il travaille également dans la publicité et réalise de nombreuses campagnes pour Nike, Coca-Cola, Nestea, Swatch et Nissan[réf. nécessaire]. Il travaille notamment pour la société Propaganda Films créée par Steve Golin, Sigurjón Sighvatsson, David Fincher, Nigel Dick et Dominic Sena[4].

Son premier long métrage, Spirits of the Air, Gremlins of the Clouds est présenté à Sydney en 1987 mais ne sort en salles qu'en 1989 en Australie. Le film est nommé aux Australian Film Institute Awards pour ses costumes et ses décors[5], ainsi qu'un prix spécial au festival international du film fantastique de Yubari de 1990[6].

Ce premier film lui ainsi que ses clips musicaux lui ouvrent les portes du cinéma américain. On lui propose la réalisation du film fantastique The Crow, adapté de la série de comics du même nom de James O'Barr parue en 1989. Le tournage est marqué par la mort de l'acteur principal Brandon Lee au cours du tournage le 31 mars 1993, huit jours seulement avant la fin des prises de vues. Après ce tragique évènement, Alex Proyas et ses producteurs décident de terminer le film, en réécrivant partiellement le scénario et en utilisant une doublure et des effets spéciaux pour filmer les scènes restantes[7]. The Crow sort aux États-Unis en mai 1994 et est un succès critique et commercial[8].

En 1994, son court métrage Book of Dreams: Welcome to Crateland est sélectionné à Cannes en compétition pour la Palme d'or du court métrage[9].

Le succès de The Crow lui permet de monter un projet ambitieux : Dark City. Il en avait eu l'idée lors du tournage de The Crow[10]. Alors qu'il écrit une première ébauche de scénario, Lem Dobbs retravaille ensuite le script, ensuite finalisé par David S. Goyer qui ajoute notamment des scènes d'action pour avoir un budget plus important[10]. Dans ce thriller futuriste à l'esthétique soignée[4], il dirige notamment Rufus Sewell, William Hurt, Kiefer Sutherland et Jennifer Connelly. S'il reçoit des critiques globalement positives et plusieurs distinctions[11], Dark City est un échec au box-office[12],[13].

Après l'échec commercial de Dark City, Alex Proyas réalise le film Garage Days (2002). Cette comédie dramatique au budget plus modeste est une production australienne et met en scène une groupe de garage rock de Sydney. Alex Proyas revient ensuite à la science-fiction avec le film américano-allemand I, Robot sorti en 2004. Le scénario, écrit par Jeff Vintar et Akiva Goldsman, s'inspire librement des romans Les Cavernes d'acier (1954) et Les Robots (1950) ainsi que de la nouvelle Le Robot qui rêvait (1988) d'Isaac Asimov. Le film, qui met en vedette Will Smith, reçoit des critiques mitigées mais est un succès commercial et est nommé à l'Oscar des meilleurs effets visuels en 2005[4].

Une version director's cut de Dark City sort en DVD et Blu-ray en 2008. Celle-ci contient 15 minutes de scènes inédites mais aussi la suppression de la voix hors champ dans la scène d'ouverture[14]. En effet, le réalisateur estimait que son personnage y dévoilait beaucoup trop d'informations sur le contenu de l'intrigue. Cela lui avait été imposé par le studio[10].

Il poursuit dans la science-fiction avec Prédictions, sorti en 2009, sur lequel il participe également à l'écriture. Nicolas Cage y tient le rôle principal. Malgré des critiques mitigées, le film récolte plus de 183 millions au box-office mondial pour un budget de 50 millions de dollars[15].

Aux côtés de Bradley Cooper au San Diego Comic-Con de 2011 pour parler d'un projet qui ne verra finalement pas le jour

Après cela, il tente de développer plusieurs projets qui ne concrétiseront pas. L'un d'eux est une adaptation du poème épique Le Paradis perdu de John Milton avec Bradley Cooper dans le premier rôle[16]. Ce projet, évoqué par le cinéaste et l'acteur lors du San Diego Comic-Con de 2011[17], sera finalement abandonné en raison d'un budget effets spéciaux trop conséquent[18],[4]. Courant 2012, il est annoncé comme réalisateur du roman de science-fiction film Amped de Daniel H. Wilson[19], projet qui ne verra finalement pas le jour.

Alex Proyas revient finalement avec Gods of Egypt, blockbuster au budget de 140 millions de dollars. Ce film d'action fantastique s'inspire de la mythologie et des divinités égyptiennes. Nikolaj Coster-Waldau incarne ainsi Horus alors que Gerard Butler est Seth. Sorti en 2016, le film reçoit des critiques très négatives[20]. C'est également un échec commercial ne couvrant pas assez les dépenses engagées[21]. Alex Proyas sera très marqué par les critiques parues dans la presse. Il déclare notamment sur Facebook « Rien ne confirme plus vite l’existence d’une forme rampante de stupidité que la lecture des critiques de mes propres films ». Il revient par ailleurs sur les accusations de whitewashing lancées à l'égard du film : « Ils peuvent se déchaîner sur le film en hurlant « White-Wash ! », comme les abrutis dérangés qu’ils sont. Ils font semblant de ne pas comprendre, ou choisissent de ne pas comprendre ce qu’est ce film, afin de servir un étrange consensus au sein de l’opinion, qui n’a aucun rapport avec le film lui-même. Ce n’est pas grave, ce n’est que l’ère moderne des textos qui leur réservera le même sort qu’aux dinosaures ou aux journaux papiers sous peu[22]. »

En 2019, il crée The Heretic Foundation, une société de production basée à Sydney[23]. En 2021, il annonce par ailleurs le lancement de VidiVerse, une plateforme vidéo pour les cinéastes indépendants, présentée comme une alternative à YouTube[3]. En 2022, il est annoncé à la réalisation d'un film d'horreur intitulé Sister Darkness[23].

Il reviendra finalement à la réalisation avec un projet annoncé en août 2024 : R. U. R.. Il s'agit d'une adaptation de la pièce de théâtre du même nom de Karel Čapek. Écrite en 1920, l’œuvre a été la première fiction à utiliser le mot robot. Le tournage débute en octobre 2024[24].

Filmographie

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Courts métrages

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Longs métrages

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Clips musicaux

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Distinctions

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Récompenses

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Nominations

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Notes et références

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  1. a et b (en) Fotis Kapetopoulos, « Alex Proyas: Looking for a new country in filmmaking », sur Neos Kosmos, (consulté le )
  2. a b et c Kurt Lancaster et Thomas J. Mikotowicz, Performing the Force: Essays on Immersion Into Science-Fiction, Fantasy and Horror Environments, McFarland & Company, , 61 p. (lire en ligne)
  3. a et b Diana Ringo, « Interview with Alex Proyas », sur Indie Cinema Magazine,
  4. a b c et d Biographie - Allociné
  5. (en) « Awards for Spirits of the Air, Gremlins of the Clouds », IMDb (consulté le )
  6. « Yubari International Fantastic Adventure Film Festival '90 » [archive du ], sur yubarifanta.com (consulté le )
  7. Rebecca Ascher-Walsh, « How Crow Flew », Entertainment Weekly,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. « The Crow (1994) » [archive du ], Rotten Tomatoes (consulté le )
  9. Book of Dreams: Welcome to Crateland - Festival de Cannes
  10. a b et c « Trivia Dark City » ((en) anecdotes), sur l'Internet Movie Database
  11. « AwardsDark City » ((en) récompenses), sur l'Internet Movie Database
  12. Dark City sur Box Office Mojo.
  13. Dark City sur JP‘s Box-Office.
  14. (en) Dark City - Comparison : Theatrical Version / Director's Cut - Movie-censorship.com
  15. (en) « Box-office Knowing », sur Box Office Mojo (consulté le )
  16. Jarrod Sarafin, « Proyas Helms PARADISE LOST » [archive du ]
  17. Adam Chitwood, « Comic-Con 2011: Legendary Pictures Announces Panel Featuring PARADISE LOST », sur Collider, (consulté le )
  18. Mike Fleming, « Bradley Cooper-Starrer 'Paradise Lost' Scrapped By Legendary Pictures », (consulté le )
  19. Alex Proyas To Direct Sci-Fi Thriller Amped, From The Author of Robopocalypse, Cinemablend.com, (lire en ligne)
  20. (en) « Alex Pyoyas' epic fantasy film project Gods of Egypt », sur geektyrant.com (consulté le )
  21. (en) « Gods of Egypt », sur Box Office Mojo (consulté le )
  22. « Gods of Egypt : Alex Proyas enrage contre les critiques, ces « imbéciles dérangés » », sur Écran Large, 29 février 2016 (mise à jour le 23 février 2022) (consulté le ).
  23. a et b « Après le désastre Gods of Egypt, Alex Proyas (The Crow, Dark City) enfin de retour », sur Écran Large, (consulté le ).
  24. (en) Anthony D'Alessandro, « Mallory Jansen & Anthony LaPaglia Join Alex Proyas' Sci-Fi Satire Feature R.U.R. », sur Deadline.com, .

Liens externes

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