Alfred Picard — Wikipédia
Vice-président du Conseil d'État | |
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Décès | (à 68 ans) 7e arrondissement de Paris |
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Alfred Picard, né le à Strasbourg et mort le à Paris, est un ingénieur et un administrateur français. Il fut vice-président du Conseil d'État de 1912 à 1913.
Il a publié en 1884 un ouvrage en six volumes sur les chemins de fer.
Biographie
[modifier | modifier le code]Il entre à l'École polytechnique en 1862, puis à l'École des ponts et chaussées. La guerre de 1870 le trouve ingénieur du canal des houillères de la Sarre et du canal des salines de Dieuze. Attaché aux travaux de défense de Metz, il prend du service dans l'armée de la Loire. En 1872, il est appelé aux fonctions du contrôle de l'exploitation des Chemins de fer de l'Est et du canal de la Marne au Rhin, qu'il exerce jusqu'en 1879, et au cours desquelles il dirige d'importants travaux.
En 1880, il est chef de cabinet du ministre des Travaux publics, Henri Varroy, et directeur du personnel du ministère avant de prendre, en 1885, la direction générale des ponts et chaussées, des mines et des chemins de fer. Nommé au Conseil d'État en 1882, il devint président de section en 1886.
Il est rapporteur général de l'Exposition universelle de 1889 et publie à cette occasion un rapport qui le désigne pour la direction de l'Exposition de 1900, dont il est le commissaire général. Il est grand-croix de la Légion d'honneur la même année.
Après la clôture de l'Exposition de 1900, dont le succès, quoique contesté, est cependant réel[réf. nécessaire], Alfred Picard entreprend la rédaction d'un rapport important, en six volumes, intitulé Le Bilan d'un siècle, selon le titre même de l'Exposition. Il préside ensuite la commission chargée d'étudier les questions d'organisation du réseau de l'État, après le rachat de l'Ouest, et il est élu membre de l'Académie des sciences en 1902. Quoiqu'il n'ait jamais fait de politique et ne soit ni député, ni sénateur, sa réputation d'administrateur le fait appeler au ministère de la Marine par Georges Clemenceau, mais il n'y reste pas assez longtemps ( - ) pour instituer les réformes que l'on attendait de lui. Le , il est appelé à la vice-présidence du Conseil d'État. »
Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (82e division).
Distinctions
[modifier | modifier le code]- Grand-croix de la Légion d'honneur en 1900.
- Grand-croix de l'ordre de Charles III le [1]
- Commandeur de l'ordre du Mérite agricole (1900)
Publication
[modifier | modifier le code]- Les chemins de fer français : étude historique sur la constitution et le régime du réseau, vol. 1 (6 volumes), Paris, J. Rothschild, (lire en ligne).
- Le bilan d’un siècle (1801-1900), Paris, 1900
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Description tirée du livre Le Génie civil, tome LXII, 33e année, 1912-1913[2].
- Guia Oficial de España, 1910, p. 157.
- « Alfred PICARD (1844-1913). », sur annales.org (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Théodore Rieger, « Maurice Alfred Picard », in Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne, vol. 30, p. 3011.
Iconographie
[modifier | modifier le code]- Dornac, Portrait de l'ingénieur et administrateur Alfred Picard (Strasbourg, 1844 - Paris, 1913) dans son bureau, entre 1885 et 1895, photographie, Paris, musée Carnavalet (notice en ligne).
Liens externes
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