Ana Alós — Wikipédia

Ana Alós
Illustration.
Ana Alós, en .
Fonctions
Députée aux Cortes Generales
En fonction depuis le
(1 an, 3 mois et 2 jours)
Élection
Circonscription Huesca
Législature XVe
Groupe politique Populaire

(3 ans, 1 mois et 20 jours)
Élection
Réélection
Circonscription Huesca
Législature XIe et XIIe
Groupe politique Populaire
Sénatrice aux Cortes Generales

(4 ans, 2 mois et 27 jours)
Élection
Réélection
Circonscription Huesca
Législature XIIIe et XIVe
Groupe politique Populaire
Maire de Huesca

(4 ans et 2 jours)
Élection
Coalition PP
Prédécesseur Luis Felipe Serrate
Successeur Luis Felipe Serrate
Biographie
Nom de naissance Ana Isabel Alós López
Date de naissance (55 ans)
Lieu de naissance Huesca (Espagne)
Nationalité Espagnole
Parti politique PP
Diplômée de Université de Saragosse
Université pontificale de Comillas

Ana Alós
Maires de Huesca

Ana Isabel Alós López, née le , est une femme politique espagnole membre du Parti populaire (PP).

Elle est élue députée de la circonscription de Huesca lors des élections générales de .

Vie privée

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Elle est mariée et mère de deux filles.

Études et profession

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Elle réalise ses études à l'université de Saragosse où elle obtient une licence en sciences économiques. Elle possède un master en administration et direction d'entreprises obtenu à l'institut ICADE de l'université pontificale de Comillas. Elle commence à travailler en 1995 comme agente au développement local de la mancomunidad du Canal de Berdún. L'année suivante, elle se tourne vers le secteur de l'économie et ouvre son cabinet de conseil en entreprise. En 1997, elle crée une entreprise spécialisée dans le lavage de véhicules puis, en 1999, une autre entreprise officiant dans le domaine du recyclage des cartouches d'encre.

Maire de Huesca

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Placée sur la liste de Roberto Bermúdez de Castro, elle est élue conseillère municipale de Huesca à l'occasion des élections municipales de et devient conseillère de la comarque de Hoya de Huesca. Elle est réélue au conseil municipal lors des élections locales de . En 2008, elle devient porte-parole du groupe populaire municipal alors dans l'opposition au maire socialiste Luis Felipe Serrate et renonce, l'année suivante, à son mandat intercommunal.

Lors des élections municipales de , elle est investie candidate du parti à la mairie de la capitale de province[1]. Au soir du scrutin, sa liste arrive en première position devant les socialistes avec 9 164 voix, 38,06 % des suffrages exprimés et onze des vingt-cinq mandats au conseil municipal[2]. Alors que le PSOE, le CHA et IU annoncent voter chacun pour leurs candidats, Ana Alós est investie maire le suivant par 11 voix pour et deux abstentions du PAR et devient la première femme maire de la ville[3]. Elle dévoile son équipe de gouvernement deux jours plus tard[4]. Elle intègre la Fédération espagnoles des communes et provinces (FEMP) cette même année.

Durant son mandat, elle rencontre deux grands problèmes issus des décisions de membres de son propre parti. En , le ministre de la Défense Pedro Morenés annonce une réorganisation de l'Armée de terre et la fermeture de la caserne de Sancho Ramírez abritant 250 militaires et leurs familles. Sollicitant une réunion urgente avec le ministre et le délégué du gouvernement Gustavo Alcalde[5], Ana Alós fait part de sa « surprise » et dénonce un « coup dur » pour la ville[6]. En , la présidente d'Aragon Luisa Fernanda Rudi annonce l'ouverture d'une formation en magistère à l'université San Jorge de Saragosse au détriment des campus de Teruel et Huesca ; ce qui pousse Alós à demander l'annulation de la mesure[7],[8].

Candidate à sa succession lors des élections municipales de , elle gagne le scrutin mais n'obtient plus que 7 586 voix (30,96 %) et neuf mandats de conseillers municipaux face aux huit mandats du PSOE[9]. Elle est cependant remplacée dès le suivant par le socialiste Luis Felipe Serrate qui bénéficie d'un accord avec les partis de gauche Cambiar Huesca et Aragón sí puede[10]. Se disant « fière » du travail accompli et de l'expérience accumulée[11], elle conserve son mandat de conseillère municipale d'opposition et est élue membre de la députation provinciale de Huesca par ses pairs où elle devient porte-parole du groupe populaire[12].

Députée nationale

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Elle est investie tête de liste dans la circonscription de Huesca à l'occasion des élections générales de par le Parti populaire d'Aragon en coalition avec le parti aragonais[13],[14]. Elle est élue au Congrès des députés après que sa liste a remporté les élections avec 39 747 voix et 32,54 % des suffrages exprimés et gagné un des trois sièges en jeu dans la démarcation électorale[15]. Elle démissionne, en conséquence, de son mandat municipal et provincial dès le mois de suivant[16]. Membre de la commission de l'Économie et de la Compétitivité et de la commission de la Santé et des Services sociaux, elle est porte-parole à la commission de l'Équipement.

De nouveau candidate pour le scrutin législatif anticipé de [17],[18], elle conserve son mandat au palais des Cortes en élevant son score à 42 332 voix et 36,22 %. Elle est nommée porte-parole adjointe du groupe parlementaire populaire en suivant[19] et intègre, à ce titre, la députation permanente en tant que membre suppléante. Elle est membre de la commission des Finances et de la Fonction publique et de celle de l'Éducation et du Sport. Elle est porte-parole adjointe à la commission de la Culture.

Sénatrice et bref retour sur la scène régionale

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Retour au Congrès

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Notes et références

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  1. (es) « El PP renueva su lista al Ayuntamiento de Zaragoza e incluye a Jorge Azcón y María Jesús Martínez del Campo. », sur europapress.es, (consulté le ).
  2. (es) « Resultados de las elecciones municipales de 2011 en Huesca. », sur infoelectoral.mir.es, (consulté le ).
  3. (es) « Ana Alós (PP) será investida este sábado alcaldesa de Huesca. », sur 20minutos.es, (consulté le ).
  4. (es) « Alós avanza varios cargos municipales con Biarge al mando de su gabinete. », sur aragondigital.es, (consulté le ).
  5. (es) « La bronca de Morenés y la alcaldesa de Huesca llega a Génova. », sur elconfidencialdigital.com, (consulté le ).
  6. (es) « Defensa confirma plan de cierre del cuartel Sancho Ramírez de Huesca en 2016. », sur elperiodicodearagon.com, (consulté le ).
  7. (es) « Huesca pide paralizar la implantación de magisterio en la Universidad San Jorge. », sur heraldo.es, (consulté le ).
  8. (es) « Huesca requiere la anulación del permiso a la Universidad San Jorge para impartir Magisterio. », sur heraldo.es, (consulté le ).
  9. (es) « Resultados de las elecciones municipales de 2015 en Huesca. », sur infoelectoral.mir.es, (consulté le ).
  10. (es) « Luis Felipe (PSOE), elegido alcalde de Huesca con el respaldo de Cambiar y Aragón Sí Puede. », sur eldiario.es, (consulté le ).
  11. (es) « Ana Alós: "Me llevo de estos años una magnífica experiencia". », sur heraldo.es, (consulté le ).
  12. (es) « Ana Alós, designada portavoz del Partido Popular en la nueva Diputación de Huesca. », sur heraldo.es, (consulté le ).
  13. (es) Junte électorale centrale, « Candidaturas proclamadas para las elecciones al Congreso de los Diputados y al Senado, convocadas por Real Decreto 977/2015, de 26 de octubre. », sur BOE.es, (consulté le ).
  14. (es) « Suárez, Alós y Blasco encabezan las listas provinciales del PP al Congreso de los Diputados. », sur heraldo.es, (consulté le ).
  15. (es) « Tres diputados altoaragoneses se estrenan en el Congreso. », sur noticiashuesca.com, (consulté le ).
  16. (es) « El pleno del Ayuntamiento de Huesca hará efectiva la renuncia de Ana Alós como concejal. », sur heraldo.es, (consulté le ).
  17. (es) « Ana Alós, cabeza de lista del PP al Congreso por Huesca. », sur heraldo.es, (consulté le ).
  18. (es) Junte électorale centrale, « Candidaturas proclamadas para las elecciones al Congreso de los Diputados y al Senado, convocadas por Real Decreto 184/2016, de 3 de mayo. », sur BOE.es, (consulté le ).
  19. (es) « El PP nombra a tres diputadas como nuevas portavoces adjuntas del Congreso. », sur eldiario.es, (consulté le ).

Articles connexes

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Liens externes

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  • Fiche sur le site du Congrès des députés : XIe, XIIe et XVe législatures.
  • Fiche sur le site du Sénat : XIIIe et XIVe législatures.