Ander Mirambell — Wikipédia

Ander Mirambell
Image illustrative de l’article Ander Mirambell
Mirambell en 2020.
Contexte général
Sport Skeleton
Période active 2005-
Site officiel www.andermirambell.com
Biographie
Nom dans la langue maternelle Ander Mirambell i Viñas
Nationalité sportive Drapeau de l'Espagne Espagne
Nationalité Espagne
Naissance (41 ans)
Lieu de naissance Calella (Espagne)
Taille 1,82 m (6 0)
Poids de forme 82 kg (180 lb)
Palmarès
Compétition Or Arg. Bro.
Jeux olympiques d'hiver 0 0 0
Championnats du monde 0 0 0
Coupe du monde (globes) 0 0 0
Coupe du monde (épreuves) 0 0 0

Ander Mirambell, né le à Calella en Espagne, est un skeletoneur espagnol. Participant à quatre reprises aux Jeux olympiques d'hiver, il est porte-drapeau en compagnie de Queralt Castellet de la délégation espagnole aux Jeux 2022.

Natif de Calella, Ander Mirambell pratique dans sa jeunesse l'athlétisme et le football, évoluant dans les équipes de jeunes du RCD Espanyol[1],[2].

Il est le premier Espagnol à pratiquer à haut niveau le skeleton dans un pays où ce sport n'a pas de fédération sportive[2]. Il commence ce sport en 2015 et ambitionne alors de participer aux Jeux olympiques d'hiver, ce qu'il arrive à faire en 2010 et qu'il réitère ensuite à trois reprises[3]. Il bénéficie à partir de 2014 du soutien de LaLigaSports, un programme d'aide aux autres sports espagnols par la LFP[4].

En 2016, rétabli d'une rupture du ligament croisé du genou droit et ayant investi 10000 euros dans son engin, il remporte la Coupe d'Amérique du Nord, participant à 6 des 8 étapes et en remportant 5[3],[5]. Il obtient la neuvième place aux Championnats d'Europe 2017[6], son meilleur résultat en carrière dans cette compétition. Il vise une place dans les 15 premiers aux Jeux olympiques d'hiver de 2018[6], un objectif qu'il n'atteint pas.

Pour la première fois aux Jeux olympiques d'hiver de 2022, le Comité international olympique autorise que les différentes délégations présentent deux porte-drapeau, une femme et un homme, pour la cérémonie d'ouverture. Le Comité olympique espagnol désigne Mirambell ainsi que Queralt Castellet pour cette fonction[7]. Sa préparation pour ces Jeux est perturbée par le Covid-19 qu'il contracte en fin d'année 2021[3]. Lors de son épreuve, il est 24e du classement à l'issue des trois premières manches. Cette place l'empêche de participer à la dernière manche et constitue son classement final[8].

Pour optimiser son pilotage et modérer sa peur dans ce sport à risque, Mirambell utilise la relaxation et l'hypnose[9]. Mirambell se raconte dans un livre publié en 2014 intitulé Rompiendo el hielo[1].

En dehors de son sport, Mirambell poursuit des études supérieures. Il a une licence en sciences de l'activité physique et du sport ainsi que deux masters. Le premier est en direction, méthodologie et analyse du football et le second en gestion et direction d'installations sportives[10].

Compétitions / Année 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
Jeux olympiques d'hiver - - 24e - - - 26e - - - 23e - - - 24e
Champ. du monde 27e 27e JO. 26e 25e 22e JO. 30e 27e 20e JO. DNS DNF DNS JO.
Coupe du monde - 23e 27e 19e 23e 24e 23e 25e 21e 14e 21e 26e 38e 24e 37e

Références

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  1. a et b (es) EFE, « 'Rompiendo el hielo', la lucha personal del único competidor español de skeleton en Sochi », sur 20minutos.es, 20 Minutos, .
  2. a et b (es) Mónica Pascual, « Ander Mirambell, el héroe mediterráneo con voluntad de hielo », sur as.com, As, .
  3. a b et c (es) « Ander Mirambell, el pionero del skeleton con una vida de película », sur marca.com, Marca, .
  4. (es) Javier Brizuela, « Un sueño olímpico, legado de Ander Mirambell », sur abc.es, ABC, .
  5. (es) Víctor García, « Mirambell y la propuesta para cambiar de país: "Prefiero ser español a vivir del skeleton" », sur elconfidencial.es, El Confidencial, .
  6. a et b (es) Felipe De Luis Manero, « Skeleton: Ander Mirambell, ante los Juegos Olímpicos de su vida », sur extraconfidencial.es, .
  7. (es) « Queralt Castellet y Ander Mirambell serán los abanderados en Pekín 2022 », sur lavanguardia.com, La Vanguardia, .
  8. (ca) « Ander Mirambell queda fora de la final olímpica de skeleton », sur ccma.cat, Corporació Catalana de Mitjans Audiovisuals, .
  9. (es) Alejandro Ciriza, « Hipnosis para tirarse a 142 km/h », sur elpais.com, El País, .
  10. (es) Agence France-Presse, « Mirambell finaliza 24º en skeleton en su probable despedida de los Juegos », sur rfi.fr, Radio France internationale, .

Liens externes

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