Antoine Boulay de la Meurthe — Wikipédia

Antoine Boulay de la Meurthe
Illustration.
Boulay de la Meurthe, conseiller d'État par Frédéric Christophe d'Houdetot.
Fonctions
Ministre d'État
Ministre français de la Justice

(15 jours)
Monarque Napoléon Ier
Prédécesseur Jean-Jacques-Régis de Cambacérès
Successeur Étienne-Denis Pasquier
Président du Conseil des Cinq-Cents

(29 jours)

(1 mois et 4 jours)

(29 jours)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Chaumousey (France)
Date de décès (à 78 ans)
Lieu de décès Paris (France)
Nationalité française
Parti politique Droite, bonapartiste
Famille Famille Boulay de La Meurthe
Religion Catholicisme

Antoine-Jacques-Claude-Joseph Boulay de la Meurthe (Chaumousey , - , Paris) est un homme politique français. Il est créé comte de l'Empire en 1808.

Né dans une famille de laboureurs aisés de l'actuel département des Vosges, il est recueilli par son oncle, curé de Vandœuvre-lès-Nancy, fait ses études de droit à Nancy et devient avocat à Paris en 1789.

Sous la Révolution

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Au début de la Révolution, il vit à Paris et est lié à Camille Desmoulins. Revenu à Nancy, il est volontaire dans le 2e bataillon de la Meurthe en 1792 avec lequel il participe à la bataille de Valmy. Tombé malade, il est élu juge au tribunal de district de Nancy mais, destitué peu de temps après, il s'enrôle dans le 4e bataillon de la Meurthe où il participe aux combats de Wissembourg en 1793[1]. Après avoir une nouvelle fois quitté la vie militaire, il est nommé président de ce tribunal en .
Sous le Directoire, il est élu du département de la Meurthe au Conseil des Cinq-Cents en 1797 où il devint « l'âme » du parti modéré. Il soutient le coup d'État du 18 brumaire (), et se voue dès lors à la fortune de Napoléon Bonaparte.

Sous le Premier Empire

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Le , Napoléon Bonaparte le nomme président de la section de législation au conseil d'État, après qu'il a refusé le ministère de la Police, et prit une part active à la rédaction du Code Napoléon ; il est fait Comte en 1808 ; fut appelé en 1810 au conseil privé, et plus tard au conseil de régence ; reçut aux Cent-Jours (1815) le titre de ministre de la Justice, fut un des rédacteurs de l’Acte additionnel aux constitutions de l'Empire, tenta vainement d'établir Napoléon II, fut exilé au retour des Bourbons en Allemagne de 1815 à 1819, rentra en 1819, mais resta dans la vie privée.

Publications

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Il publie en l'an VII (1799) un Essai sur les causes qui amenèrent en Angleterre l'établissement de la République et en 1818, le Tableau politique des règnes de Charles II et de Jacques II, ouvrages qui étaient autant des écrits de circonstance que des œuvres historiques.

Descendance

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Ses enfants sont les comtes Henri Boulay, vice-président de la République française en 1849, François-Joseph Boulay et sa fille Henriette (1809-1884) qui épouse en 1834 Louis-Jules Chodron et sera la mère d'Alphonse Chodron de Courcel, ancêtre de Geoffroy Chodron de Courcel et de Georges, ancêtre de Bernadette Chirac.

À Épinal, la rue Boulay-de-la-Meurthe, percée en 1881-1882, rend hommage à Antoine Boulay de la Meurthe et à son fils Henri[2].

Références

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  1. Germain Sarrut et Bourg Saint-Edme : Biographie des hommes du jour Tome 2, 2e partie page 5
  2. Jean Bossu, « Rue Boulay de la Meurthe », dans Jean Bossu, Chronique des rues d'Épinal, vol. 1, Épinal, Jeune chambre économique, , p. 32-34.
  • Pour la famille Boulay (de la Meurthe) : Généalogie Lorraine no 128, revue de l'Union des Cercles Généalogiques Lorrains (UCGL), ainsi que l'article en ligne.

Article connexe

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Bibliographie

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Liens externes

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