Aratika — Wikipédia
Aratika | |||
Vue satellitaire de l'atoll | |||
Géographie | |||
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Pays | France | ||
Archipel | Tuamotu | ||
Localisation | Océan Pacifique | ||
Coordonnées | 15° 31′ 49″ S, 145° 32′ 11″ O | ||
Superficie | 8,3 km2 | ||
Géologie | Atoll | ||
Administration | |||
Collectivité d'outre-mer | Polynésie française | ||
District | Tuamotu | ||
Commune | Fakarava | ||
Démographie | |||
Population | 225 hab. (2017[1]) | ||
Densité | 27,11 hab./km2 | ||
Plus grande ville | Paparara | ||
Autres informations | |||
Découverte | 1824 | ||
Fuseau horaire | UTC-10 | ||
Géolocalisation sur la carte : îles Tuamotu Géolocalisation sur la carte : Polynésie française | |||
Atolls en France | |||
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Aratika est un atoll situé dans l'archipel des îles Tuamotu en Polynésie française dans le sous-groupe des îles Palliser. Il est administrativement rattaché à la commune de Fakarava. Depuis 1977, Aratika fait partie des sept atolls de la commune de Fakarava classés réserve de biosphère par l’UNESCO[2].
Géographie
[modifier | modifier le code]Situation
[modifier | modifier le code]Aratika est situé à 35 km au sud-est de Kauehi, l'atoll le plus proche, à 48 km au nord-est de Toau et à 450 km au nord-est de Tahiti. L'atoll d'Aratika a une forme de dent de requin : sa plus grande longueur est de 20 km et sa plus grande largeur est de 17 km pour une surface de terres émergées de 8,3 km2. Son lagon s'étend sur 145 km2 et communique avec l'océan par deux passes dénommées Fainukea et Temaketa.
L'atoll dépend de la commune de Fakarava qui comprend également les atolls de Kauehi, de Niau, de Raraka, de Taiaro et de Toau.
Géologie
[modifier | modifier le code]D'un point de vue géologique, l'atoll est l'excroissance corallienne (de quelques mètres) du sommet d'un petit mont volcanique sous-marin homonyme, qui mesure 1 595 mètres depuis le plancher océanique et fut formé il y a 56,1 à 58,9 millions d'années[3].
Démographie
[modifier | modifier le code]En 2017, la population totale d'Aratika est de 225 personnes[1],[4] vivant principalement dans le village de Paparara ; son évolution est la suivante :
1983 | 1988 | 1996 | 2002 | 2007 | 2012 | 2017 | ||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
233[5] | 158 | 225 | ||||||
Sources ISPF[6] et Gouvernement de la Polynésie française. |
Histoire
[modifier | modifier le code]La première mention de l'atoll par un Européen est faite par le navigateur germano-balte Otto von Kotzebue en lors de sa deuxième expédition en Polynésie[7],[8]. L'atoll est abordé le par le navigateur Ireland, puis par le Français Jules Dumont D'Urville en , ainsi qu'à trois reprises par Charles Wilkes à aller et au retour de son expédition australe : le , le , et le [7],[9]. L'atoll apparaît sur certaines cartes sous le nom d'île Carlshoff[10].
Au XIXe siècle, Aratika devient un territoire français, peuplé d'environ trente habitants, qui développe une petite production d'huile de coco (d'environ dix tonneaux par an vers 1860)[11].
En 1977, l'atoll – avec six autres de la commune de Fakarava que sont Fakarava, Kauehi, Niau, Raraka, Taiaro et Toau – est classé « Réserve de biosphère » par l'UNESCO, classement renouvelé en 2006 et 2017[2],[12].
Économie
[modifier | modifier le code]L'économie de l'atoll est liée à la perliculture, autorisée sur 150 ha de la partie sud-ouest du lagon, ainsi qu'à la pêche des holothuries représentant environ 6 tonnes exportées annuellement vers Tahiti puis l'Asie[4].
L'atoll compte deux aérodromes : l'un privé « Aratika Perles » ouvert à la pointe sud d'Aratika en 1998 et long de 700 mètres[13], l'autre public « Aratika Nord » au nord-est et long de 1 000 mètres. Ce dernier accueille, en moyenne, environ entre 175 à 240 vols et 1 200 à 3 200 passagers par an, la fréquentation étant fortement déclinante ces dernières années[14].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Répartition de la population de la Polynésie française par île en 2017, Institut de la statistique de la Polynésie française (ISPF), consulté le 27 février 2019.
- Réserve de biosphère de la commune de Fakarava, MAB France, consulté le 3 mars 2019.
- (en) Aratika Seamount sur le catalogue Seamount de earthref.org
- Atlas de Polynésie : Aratika, Direction des ressources marines du Gouvernement de la Polynésie française, consulté le 27 février 2019.
- Recensement de 2007
- Population, naissances et décès entre deux recensements (RP), Institut de la statistique de la Polynésie française (ISPF), consulté le 27 février 2019.
- Les Atolls des Tuamotu par Jacques Bonvallot, éditions de l'IRD, 1994, (ISBN 9782709911757), p. 275-282.
- Tahiti et ses archipels par Pierre-Yves Toullelan, éditions Karthala, 1991, (ISBN 2-86537-291-X), p. 61.
- Expédition de Wilkes
- (en) Names of the Paumotu Islands, with the Old Names So Far As They Are Known par J.L. Young dans The Journal of the Polynesian Society, vol. 8, no 4, décembre 1899, pp. 264-8.
- Notices sur les colonies françaises, Étienne Avalle, éditions Challamel aîné, Paris, 1866, p. 636.
- Commune de Fakarava, UNESCO, février 2015.
- Aérodrome d'Aratika
- Statistique de l'aérodrome d'Aratika, Union des aéroports français, consulté le 28 février 2019.
Liens externes
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- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :