Vairaatea — Wikipédia
Vairaatea | |||
Photo satellite de la NASA (village visible au nord) | |||
Géographie | |||
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Pays | France | ||
Archipel | Tuamotu | ||
Localisation | Océan Pacifique | ||
Coordonnées | 19° 21′ 00″ S, 139° 13′ 01″ O | ||
Superficie | 3 km2 | ||
Nombre d'îles | 2 | ||
Géologie | Atoll | ||
Administration | |||
Collectivité d'outre-mer | Polynésie française | ||
District | Tuamotu | ||
Commune | Nukutavake | ||
Démographie | |||
Population | 50 hab. (2017[1]) | ||
Densité | 16,67 hab./km2 | ||
Plus grande ville | Ahuroa | ||
Autres informations | |||
Découverte | 1606 | ||
Fuseau horaire | UTC-10 | ||
Géolocalisation sur la carte : îles Tuamotu Géolocalisation sur la carte : Polynésie française | |||
Atolls en France | |||
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Vairaatea est un atoll situé dans l'archipel des Tuamotu en Polynésie française. Il est administrativement rattaché à la commune de Nukutavake.
Géographie
[modifier | modifier le code]Situation
[modifier | modifier le code]Vairaatea fait partie du sous-groupe central-est des Tuamotu avec Ahunui, Amanu, Fangatau, Hao et Nukutavake. Il est situé à 41 km à l'est de Nukutavake, le plus proche atoll, auquel il est administrativement associé, ainsi qu'à 1 050 km au sud-est de Tahiti. C'est un petit atoll triangulaire de 7 km de longueur et 4 km de largeur maximales pour une surface de terres émergées de 4,36 km2. Son lagon s'étend sur 13 km2 et est dépourvu de passe de communication avec l'océan. Il est constitué de deux principaux motus – dénommés Gake (ou Puka-ruga) et Raro – ainsi que de cinq motus secondaires nettement plus petits[2].
Démographie
[modifier | modifier le code]En 2017, la population totale de Vairaatea est de 50 personnes[1],[3] principalement regroupées dans la partie nord à Ahuroa ; son évolution est la suivante :
1983 | 1988 | 1996 | 2002 | 2007 | 2012 | 2017 | ||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
68 | 78 | 70 | 36 | 65 | 57 | 50 | ||
Sources ISPF[4] et Gouvernement de la Polynésie française. |
Histoire
[modifier | modifier le code]Peuplement polynésien et découverte par les Européens
[modifier | modifier le code]Vairaatea porte de nombreux vestiges archéologiques d'occupation polynésienne appartenant à l'aire culturelle et linguistique Maragai (regroupant également les atolls de Nukutavake, Pinaki, Vahitahi et Akiaki)[2]. La première mention de l'atoll par un Européen aurait été faite par le navigateur portugais Pedro Fernández de Quirós en 1606[5] qui le nomme San Miguel Arcángel. Le , l'Anglais Samuel Wallis aperçoit Vairaatea sans parvenir à y trouver un point de mouillage, et le baptise Egmont Island[6]. Il est également visité par Frederick William Beechey le [6]. L'atoll est aussi appelé Île Osnaberg'[7].
Période moderne
[modifier | modifier le code]Au XIXe siècle, Vairaatea devient un territoire français peuplé alors d'environ 200 habitants autochtones vers 1850 ; il est à cette époque l'un des plus habités des Tuamotu[8]. L'atoll est alors évangélisé – avec la construction de l'église du Christ-Roi en 1946 – de manière concomitante à la création de la paroisse Saint-Joachim de Nukutavake à laquelle elle est, depuis 2004, rattachée[9].
Économie
[modifier | modifier le code]Vairaatea, qui n'est pas relié par une navette à Nukutavake, possède une annexe de la mairie, une école primaire[2], ainsi que l'église du Christ-Roi datant des années 1970[9]. L'atoll est en grande partie replanté d'une cocoteraie qui constitue l'activité économique principale.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Recensement de 2017 – Répartition de la population de la Polynésie française par îles, Institut de la statistique de la Polynésie française (ISPF), consulté le 27 février 2019.
- Tamara Maric, « Archéologie et traditions oralesdes atolls de Nukutavake, Vaira’atea et Pinaki », publication de la Direction de l'Environnement, 2010, pp. 28-39.
- Atlas de Polynésie : Vairaatea, Direction des ressources marines du Gouvernement de la Polynésie française, consulté le 27 février 2019.
- Population, naissances et décès entre deux recensements (RP), Institut de la statistique de la Polynésie française (ISPF), consulté le 27 février 2019.
- Pierre-Yves Toullelan, Tahiti et ses archipels, éditions Karthala, 1991, (ISBN 2-86537-291-X), p. 61.
- Jacques Bonvallot, Les Atolls des Tuamotu, éditions de l'IRD, 1994, (ISBN 9782709911757), pp. 275-282.
- (en) J.L. Young, « Names of the Paumotu Islands, with the Old Names So Far As They Are Known », The Journal of the Polynesian Society, vol. 8, no 4, décembre 1899, pp. 264-8.
- Étienne Avalle, Notices sur les colonies françaises, éditions Challamel aîné, Paris, 1866, p. 640.
- Paroisse de Saint-Joachim de Nukutavake sur le site de l'archidiocèse de Papeete.
Liens externes
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- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :