Archipel Sabana-Camagüey — Wikipédia
Archipel de Sabana-Camagüey Archipiélago de Sabana-Camagüey (es) | ||||
Géographie | ||||
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Pays | Cuba | |||
Localisation | Océan Atlantique | |||
Coordonnées | 23° N, 80° O | |||
Superficie | 3 400 km2 | |||
Administration | ||||
Autres informations | ||||
Géolocalisation sur la carte : Cuba Géolocalisation sur la carte : océan Atlantique Géolocalisation sur la carte : Caraïbes | ||||
Île de Cuba | ||||
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L'archipel de Sabana-Camagüey (en espagnol : Archipiélago de Sabana-Camagüey) est un archipel qui longe la côte nord de l'île de Cuba, parallèlement au littoral des provinces de Matanzas, Villa Clara, Sancti Spíritus, Ciego de Ávila et Camagüey. Il est bordé au nord par l'océan Atlantique, en particulier par le canal de Nicolas (en) et le vieux canal de Bahama.
Géographie
[modifier | modifier le code]L'archipel Sabana-Camagüey s'étend sur 465 km entre la péninsule de Hicacos et la baie de Nuevitas, suivant une direction générale nord-est – sud-ouest. L'ensemble du système couvre plus de 3 400 km2 et compte environ 2 517 cayes et îles[1],[2]. Les îles orientales sont regroupées dans l'archipel Jardines del Rey et comprennent notamment Cayo Coco, Cayo Guillermo et Cayo Romano.
Îles principales
[modifier | modifier le code]D'ouest en est :
Section de Sabana :
| Section de Camagüey :
|
Environnement
[modifier | modifier le code]Le écosystèmes côtiers et marins représentés par l'archipel sont l'objet de plusieurs projets de conservation soutenus par le Fonds pour l'environnement mondial et Environnement Canada. Les mangroves et les forêts côtières créent une zone tampon entre l'agriculture du littoral et l'environnement marin sensible. L'archipel de Sabana-Camagüey inclut de nombreux sites protégés, dont :
- la réserve de biosphère de la baie de Buena Vista (en), de 315 466,24 ha, créée en 2000 sur Caibarién (Villa Clara), Yaguajay (Sancti Spíritus) et Morón (Ciego de Ávila), classée réserve de biosphère en 2001 et site Ramsar en 2002, incluant neuf zones cœur[3] :
- le parc national de Caguanes (en) (20 490 ha dans le nord de Yaguajay, Sancti Spíritus)[4] ;
- le parc national de Los Caimanes (28 831 ha sur les provinces de Villa Clara et de Ciego de Ávila)[5],[6] ;
- le refuge de faune Las Loras (6 348 ha)[7]. Les cayos Las Loras sont au sud du cayo Francés et du cayo Santa Maria[n 1], et le refuge de faune est traversé par la route pedrapien menant de Caibarién au cayo Santa María ;
- le refuge de faune Cayo Santa María dans l'archipel Jardines del Rey (29 890 ha)[8] ;
- l'élément naturel remarquable (Elemento Natural Destacado) des Dunes de Playa Pilar (Dunas de Playa Pilar)[n 2], 38 ha à l'extrême ouest du cayo Guillermo sur Morón, Ciego de Ávila)[11] ;
- l'élément naturel remarquable Boquerón[n 2],[n 3] (Florencia, Ciego de Ávila[14], entre 12 et 32 km2[15])
- l'élément naturel remarquable La Chucha[n 2] ;
- l'élément naturel remarquable Loma La Tasajera[n 2] ;
- la réserve écologique (Reserva Ecológica) Cayo Francés[n 2] ;
- l'« aire protégée de ressources gérées » Humedales de Cayo Romano (237 400 ha sur Esmeralda, Camagüey), avec trois zones cœur[16] :
- la réserve de flore (Reserva Florística Manejada) Silla de Cayo Romano (1 995 ha à Esmeralda)[17] ;
- le refuge de faune Correa (14 050 ha au nord d'Esmeralda)[18]
- le refuge de faune Cayo Cruz (5 688 ha sur Esmeralda)[19] ;
- les zones humides du Nord de Ciego de Avila (Gran Humedal del Norte de Ciego de Ávila)[20] (226 875 ha[21]), un ensemble qui comprend six aires protégées[22] ;
- le refuge de faune des cayos de las Cinco Leguas (es) (3 611 ha sur Martí, Matanzas)[23] ;
- le refuge de faune de Las Picúas-Cayo Cristo (55 970 ha à Quemado de Güines, Villa Clara)[24] ;
- le refuge de faune du Río Máximo (es) (22 580 ha sur la côte nord de Nuevitas et de Minas, Camagüey. Il inclut une zone RAMSAR (zone humide d'importance internationale), une zone ZICO (zone importante pour la conservation des oiseaux) et un corridor de migration internationale (Corredor Migratorio Internacional) des oiseaux ;
- le refuge de faune de Lanzanillo (ceb) - Pajonal - Fragoso (87 070 ha sur Encrucijada, Camajuaní et Caibarién, Villa Clara)[25]
- la réserve écologique de Centro y Oeste de Cayo Coco (36 040 ha sur Morón, Ciego de Ávila)[26] dans les Jardins du Roi (Jardines del Rey) ;
- la réserve écologique de Maternillos-Tortuguilla (9 058 ha à Nuevitas, Camagüey)[27] ;
- l'« aire protégée de ressources gérées » (Área Protegida de Recursos Manejados) de Cayo Sabinal (en) (31 961 ha sur Nuevitas)[28] ;
- l'« aire protégée de ressources gérées » Cayo Guajaba (17 440 ha sur Minas, Camagüey)[29]…
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les cayos Las Loras sont indiqués sur la carte de mapcarta.com.
- En 2014 les éléments naturels remarquables Dunes de Playa Pilar, Boquerón, La Chucha et Loma La Tasajera, et la réserve écologique Cayo Francés, n'ont pas encore reçu l'approbation officielle du Comité exécutif du Conseil des ministres (il y a toujours un certain délai pour cette dernière)[9]. En 2023 le processus est en cours pour certaines d'entre elles ; sont citées : la grotte de la Chucha, en association avec Lomas de la Canoa ; Lomas de Tasajeras[10]…
- Ne pas confondre avec le parc national el Boquerón au San Salvador[12] ; ni avec le géosite du Boquerón del Infierno–El Sitio ans la vallée de Viñales[13].
Références cartographiques
[modifier | modifier le code]- « Cayo Piedras », carte, sur openstreetmap.org.
- « Cayo Cruz del Padre », carte, sur openstreetmap.org.
- « Cayo Blanco (Matanzas) », carte, sur openstreetmap.org.
- « Cayo Machos », carte, sur openstreetmap.org.
- « Cayos de las Cinco Leguas », carte, sur openstreetmap.org.
- « Cayo Falcones », carte, sur google.fr/maps.
- « Phare de la baie de Cadix (Faro Cayo Bahia de Cadiz) », carte, sur openstreetmap.org.
- « Cayo Megano », carte, sur google.fr/maps.
- « Cayo Blanquizal », carte, sur openstreetmap.org.
- « Cayo Bamba, cayo Esquivel del Sur, cayo Iguana, cayo del Cristo, cayo Matahambre, cayo de la Cruz, cayo Mariposa, cayo Hachuela », carte, sur openstreetmap.org.
- « Cayo Hicacal », carte, sur google.fr/maps.
- Sur mapcarta.com
- « Cayo Jutias », carte, sur openstreetmap.org.
- « Cayo La Vela », carte, sur google.fr/maps.
- « Cayos Pajonal », carte, sur openstreetmap.org.
- « Cayo Marcos », carte, sur openstreetmap.org.
- « Cayo del Medio de Marcos », carte, sur openstreetmap.org.
- « Cayo Fragoso », carte, sur openstreetmap.org.
- « Cayo Conuco », carte, sur openstreetmap.org.
- « Cayo La Potala », carte, sur openstreetmap.org.
- « Cayo Francés », carte, sur openstreetmap.org.
- « Cayo Ensenachos », carte, sur openstreetmap.org.
- « Cayo Las Brujas », carte, sur openstreetmap.org.
- « Cayo Santa María », carte, sur openstreetmap.org.
- « Cayo La Vieja Pepilla », carte, sur openstreetmap.org.
- « Cayo Iguana », carte, sur openstreetmap.org.
- « Cayo Martin », carte, sur google.com/maps.
- « Cayo Corúas », carte, sur openstreetmap.org.
- « Cayo Gordo », carte, sur openstreetmap.org.
- « Cayo Los Anegadizos », carte, sur openstreetmap.org.
- La carte de google/maps ne montre pas le cayo Caimán Grande ; on ne l'y voit qu'en vue satellite : « Cayo Caimán Grande », vue satellite, sur google.com/maps.
- « Cayo Caimán del Faro », carte, sur openstreetmap.org.
- « Cayo Caimán de Barlovento », carte, sur openstreetmap.org.
- « Cayo El Sapo (Ciego de Ávila) », carte, sur openstreetmap.org.
- « Cayo Cubera (Ciego de Ávila) », carte, sur openstreetmap.org.
- « Cayo Botella (Ciego de Ávila) », carte, sur openstreetmap.org.
- « Cayo Felipe de Sotavento », carte, sur openstreetmap.org.
- « Cayo Romano occidental (Ciego de Ávila) », carte, sur openstreetmap.org.
- « Cayo Judas », carte, sur openstreetmap.org.
- « Cayo Judas », carte, sur openstreetmap.org.
- « Cayo Judas », carte, sur openstreetmap.org.
- « Cayo Paredón Grande », carte, sur openstreetmap.org.
- « Cayo Antón Chico et cayo Antón Grande », carte, sur openstreetmap.org.
- « Cayo Romano oriental (Camagüey) », carte, sur openstreetmap.org.
- « Cayo Mégano Grande », carte, sur openstreetmap.org.
- « Cayo Cruz », carte, sur openstreetmap.org.
- « Cayo Jaco », carte, sur openstreetmap.org.
- « Cayo El Coco », carte, sur openstreetmap.org.
- « Cayo Cabron », carte, sur openstreetmap.org.
- « Cayo Corúa », carte, sur openstreetmap.org.
- « Cayo Paloma », carte, sur openstreetmap.org.
- « Cayo Los Machos », carte, sur openstreetmap.org.
- « Cayo Punta La Cera », carte, sur openstreetmap.org.
- « Cayo Verde », carte, sur openstreetmap.org.
- « Cayo Mojarra », carte, sur openstreetmap.org.
- « Cayo Eusebio », carte, sur openstreetmap.org.
- « Cayo Guajaba », carte, sur openstreetmap.org.
- « Cayo Guao », carte, sur openstreetmap.org.
- « Cayo Sabinal », carte, sur openstreetmap.org.
Références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Sabana-Camagüey Archipelago » (voir la liste des auteurs).
- [Mancina, Muñoz & Hernández 2004] (es) Carlos A. Mancina, Abel Hernandez Muñoz et Arturo Hernández-Marrero, « Murciélagos del Archipiélago de Sabana-Camaguey, Cuba » [« Chiroptères de l'archipel de Sabana-Camaguey, Cuba »], Revista Mexicana de Mastozoología (Nueva Epoca), vol. 7, no 1, (lire en ligne [sur researchgate.net], consulté en ).
- « Archipel Sabana-Camagüey », carte interactive, sur openstreetmap.org.
- [Ruiz et al. 2019] (es) I. Ruiz-Plasencia, J. Hernández-Albernas et E. Ruiz-Rojas, chap. 3 (Región occidental) « Catálogo de las áreas protegidas de Cuba », dans I. Ruiz (ed.), Las áreas protegidas de Cuba (avec cartes sommaires pour chaque aire protégée), Centro Nacional de Áreas Protegidas, , 386 p. (lire en ligne [PDF] sur researchgate.net), p. 173-174.
- Ruiz et al. 2019, p. 101-102.
- Ruiz et al. 2019, p. 99-100.
- (es) « Parque Nacional Los Caimanes », sur globalnationalparks.com (consulté en ).
- Ruiz et al. 2019, p. 145-146.
- Ruiz et al. 2019, p. 143-144.
- Ruiz et al. 2019, p. 174.
- (es) « Áreas protegidas en la mira de expertos en provincia de Cuba », sur prensa-latina.cu, (consulté en ).
- Ruiz et al. 2019, p. 121-122.
- (es) « Parque Nacional el Boquerón, San Salvador », sur ilamdir.org (consulté en ).
- (en) José Luis Goy et al., « Geomorphological Heritage in Viñales National Park (Aspiring UNESCO Geopark): Geomatic Tools Applied to Geotourism in Pinar del Río, Cuba », Sustainability, vol. 15, no 7, (lire en ligne [sur mdpi.com], consulté en ).
- (es) « Elemento Natural Destacado Boquerón », sur ecured.cu (consulté en ).
- (es) « Boquerón de Ciego de Avila », sur rris.biopama.org (consulté en ).
- Ruiz et al. 2019, p. 175-176.
- Ruiz et al. 2019, p. 133-134.
- Ruiz et al. 2019, p. 155-156.
- Ruiz et al. 2019, p. 161-162.
- (es) « Otorgan categoría de Certificada a obra en Gran Humedal del Norte de Ciego de Ávila », sur citma.gob.cu (consulté en ).
- (es) « Humedales del Norte de Ciego de Ávila », sur ecured.cu (consulté en ).
- (en) « Gran Humedal del Norte de Ciego de Ávila », sur rsis.ramsar.org (consulté en ).
- Ruiz et al. 2019, p. 57-58.
- Ruiz et al. 2019, p. 139-140.
- Ruiz et al. 2019, p. 141-142.
- Ruiz et al. 2019, p. 111-112.
- Ruiz et al. 2019, p. 115-116.
- Ruiz et al. 2019, p. 181-182.
- Ruiz et al. 2019, p. 179-180.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- [Alcolado, García & Espinosa 1999] (es) Pedro M. Alcolado, Elisa Eva García et Nelson Espinosa, Protección de la biodiversidad y desarrollo sostenible en el Ecosistema Sabana-Camagüey (Projet GEF/PNUD, CUB/92/G31), La Habana, Cuba (lire en ligne [PDF] sur undp.org).
- [Alcolado 2007] (es) Pedro M. Alcolado, « Diversidad, utilidad & estado de conservación de los biotopos marinos », dans La Biodiversidad marina de Cuba, La Habana, Cuba, Instituto de Oceanología, Ministerio de Ciencia, Tecnología & Medio Ambiente, (lire en ligne [sur researchgate.net]).