Cayo Santa Maria — Wikipédia
Cayo Santa María | ||||
Géographie | ||||
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Pays | Cuba | |||
Archipel | Jardines de la Reina | |||
Localisation | Océan Atlantique | |||
Coordonnées | 22° 39′ 28″ N, 79° 00′ 00″ O | |||
Superficie | 13 km2 | |||
Géologie | Cayes | |||
Administration | ||||
Province | Villa Clara | |||
Autres informations | ||||
Fuseau horaire | UTC-5 | |||
Géolocalisation sur la carte : Cuba Géolocalisation sur la carte : océan Atlantique Géolocalisation sur la carte : Caraïbes | ||||
Île à Cuba | ||||
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Cayo Santa María est une île située au nord de Cuba dans l'archipel Jardines del Rey, lui-même une partie de l'archipel Sabana-Camagüey.
Situation
[modifier | modifier le code]Cayo Santa María[1] est dans le nord-est de la municipalité de Caibarién, province de Villa Clara[2]. L'île est à 18 km au nord-est de l'aéroport Cayo Las Brujas (en), à 60 km de Caibarién et 393 km à l'est de La Havane (en passant par Santa Clara)[3].
Infrastructures
[modifier | modifier le code]L'île est reliée à Cuba par une route d'environ 50 km, qui ne compte pas moins de 48 ponts. Son tracé contourne les mangroves (habitat des flamants roses et autres échassiers). Cet ouvrage a été achevé en 2000[4].
Une clinique internationale est implantée sur l'île[5].
Sur la petite caye de Caimán Grande, à l'est, se trouve un phare mis en service en 1955.
Tourisme
[modifier | modifier le code]L'île est l'une des destinations touristiques importantes du pays ; c'est son activité économique principale, basée sur ses belles plages comme celle de Perla Blanca. Elle est dotée de nombreuses infrastructures comme des complexes touristiques. L'île abrite quatre hôtels près des grandes plages de la côte nord, dont le premier a ouvert fin 2001. Ces complexes offrent un dynamisme à la zone en la dotant d'une gamme d'activités et d'excursions.
Environnement
[modifier | modifier le code]L'île fait partie de l'aire protégée de ressources gérées Buenavista (Área Protegida de Recursos Manejados Buenavista, centrée sur la baie de Buena Vista (en)), créée en 2000 sur Caibarién (Villa Clara), Yaguajay (Sancti Spíritus) et Morón (Ciego de Ávila). Ses 315 466,24 ha incluent 83 658,97 ha de terres et 231 807,27 ha de zones marines. Classée réserve de biosphère en 2001 et site Ramsar en 2002, elle comprend neuf zones cœur[6] :
- le parc national de Caguanes (en) (20 490 ha dans le nord de Yaguajay, Sancti Spíritus)[7] ;
- le parc national de Los Caimanes (28 831 ha sur les provinces de Villa Clara et de Ciego de Ávila)[8],[9] ;
- le refuge de faune Las Loras (6 348 ha)[10]. Les cayos Las Loras[n 1] sont au sud du cayo Francés et du cayo Santa Maria, et le refuge de faune est traversé par la route pedrapien menant de Caibarién au cayo Santa María ;
- le refuge de faune Cayo Santa María[n 2] (29 890 ha)[12], qui couvre l'est du cayo sauf la partie au nord de la route et descend jusqu'à 18 km plus au sud[12] ;
- l'élément naturel remarquable des Dunes de Playa Pilar (Elemento Natural Destacado Dunas de Playa Pilar)[n 3], 38 ha à l'extrême ouest du cayo Guillermo sur Morón, Ciego de Ávila)[15] ;
- l'élément naturel remarquable Boquerón[n 3],[n 4] (Florencia, Ciego de Ávila[18], entre 12 et 32 km2[19])
- l'élément naturel remarquable La Chucha[n 3] ;
- l'élément naturel remarquable Loma La Tasajera[n 3] ;
- la réserve écologique (Reserva Ecológica) Cayo Francés[n 3].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les cayos Las Loras sont indiqués sur la carte de mapcarta.com.
- Ne pas confondre le refuge de faune Cayo Santa María avec le refuge de faune Macurije-Santa María sur les municipalités de Vertientes et Florida de la province de Camagüey[11].
- En 2014 les éléments naturels remarquables Dunes de Playa Pilar, Boquerón, La Chucha et Loma La Tasajera, et la réserve écologique Cayo Francés, n'ont pas encore reçu l'approbation officielle du Comité exécutif du Conseil des ministres (il y a toujours un certain délai pour cette dernière)[13]. En 2023 le processus est en cours pour certaines d'entre elles ; sont citées : la grotte de la Chucha, en association avec Lomas de la Canoa ; Lomas de Tasajeras[14]…
- Ne pas confondre avec le parc national el Boquerón au San Salvador[16] ; ni avec le géosite du Boquerón del Infierno–El Sitio ans la vallée de Viñales[17].
Références
[modifier | modifier le code]- « Cayo Santa María », carte, sur openstreetmap.org.
- « Municipalité de Caibarién », carte, sur openstreetmap.org.
- « Cayo Santa María », carte, sur google.fr/maps.
- (es) « Pedraplén Caibarién-Cayo Santa María », sur ecured.cu (consulté en ).
- « Clínica Internacional Cayo Santa María », sur google.fr/maps (consulté en ).
- [Ruiz et al. 2019] (es) I. Ruiz-Plasencia, J. Hernández-Albernas et E. Ruiz-Rojas, chap. 3 (Región occidental) « Catálogo de las áreas protegidas de Cuba », dans I. Ruiz (ed.), Las áreas protegidas de Cuba (avec cartes sommaires pour chaque aire protégée), Centro Nacional de Áreas Protegidas, , 386 p. (lire en ligne [PDF] sur researchgate.net), p. 173-174.
- Ruiz et al. 2019, p. 101-102.
- Ruiz et al. 2019, p. 99-100.
- (es) « Parque Nacional Los Caimanes », sur globalnationalparks.com (consulté en ).
- Ruiz et al. 2019, p. 145-146.
- Ruiz et al. 2019, p. 163-164.
- Ruiz et al. 2019, p. 143-144.
- Ruiz et al. 2019, p. 174.
- (es) « Áreas protegidas en la mira de expertos en provincia de Cuba », sur prensa-latina.cu, (consulté en ).
- Ruiz et al. 2019, p. 121-122.
- (es) « Parque Nacional el Boquerón, San Salvador », sur ilamdir.org (consulté en ).
- (en) José Luis Goy et al., « Geomorphological Heritage in Viñales National Park (Aspiring UNESCO Geopark): Geomatic Tools Applied to Geotourism in Pinar del Río, Cuba », Sustainability, vol. 15, no 7, (lire en ligne [sur mdpi.com], consulté en ).
- (es) « Elemento Natural Destacado Boquerón », sur ecured.cu (consulté en ).
- (es) « Boquerón de Ciego de Avila », sur rris.biopama.org (consulté en ).