Archipel d'Hochelaga — Wikipédia
Archipel d'Hochelaga | |
Les îles formant l'archipel d'Hochelaga (en blanc) | |
Géographie | |
---|---|
Pays | Canada |
Localisation | Fleuve Saint-Laurent |
Coordonnées | 45° 32′ 58″ N, 73° 39′ 02″ O |
Nombre d'îles | 320 |
Île(s) principale(s) | Île de Montréal, Île Jésus, Île Perrot, Île Bizard |
Point culminant | Mont Royal (234 m sur l'Île de Montréal) |
Géologie | Île fluviale |
Administration | |
Province | Québec |
Régions administratives | Montréal, Laval, Laurentides, Lanaudière et Montérégie |
Démographie | |
Plus grande ville | Montréal |
Autres informations | |
Découverte | 1535 par Jacques Cartier |
Fuseau horaire | Heure de l'Est |
Île au Canada | |
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L'archipel d'Hochelaga est un groupe d'environ 320 îles au confluent du fleuve Saint-Laurent et de la rivière des Outaouais. Il constitue le cœur de la région métropolitaine de Montréal, dans le sud-ouest du Québec. L'archipel comprend toutes les îles de la rivière des Mille-Îles, de la rivière des Prairies et d'une partie du fleuve Saint-Laurent, de l'île Perrot jusqu'aux îles situées au large de Varennes, inclusivement.
Histoire
[modifier | modifier le code]L'archipel prend son nom du village de Hochelaga, un village iroquoien sur l'île de Montréal, disparu à la fin du XVIe siècle sans laisser de traces.
C'est le frère Marie-Victorin qui, en 1935, nomme l'archipel avec l'un des plus anciens noms de Montréal. Dans sa Flore laurentienne, il écrit que c'est « un extraordinaire carrefour d'eaux courantes »[1],[2].
Territoire
[modifier | modifier le code]Montréal
[modifier | modifier le code]Montréal est la plus grande île de l'archipel d'Hochelaga, elle est occupée en plus grande partie par la ville de Montréal, qui s'étend aussi sur 74 plus petites îles faisant partie de l'archipel, notamment l'île Bizard, l'île Notre-Dame, l'île Sainte-Hélène et l'île des Sœurs.
L'île de Montréal mesure près de 48 km de longueur sur 16 km dans sa plus grande largeur, pour une circonférence 120 km. Des sédiments variés recouvrent la structure rocheuse de l'île, ces sédiments forment une topographie de terrasses et de vallons. Seize municipalités occupent cette surface urbanisée où se concentre 26 % de la population du Québec[3].
Laval
[modifier | modifier le code]La deuxième île de l'archipel est l'île Jésus qui, avec les Îles-Laval et d'autres îles plus petites situées sur la rivière des Prairies et la rivière des Mille îles, forment la ville et la région administrative de Laval.
Montérégie
[modifier | modifier le code]Certaines îles de l'archipel font partie de la région administrative de la Montérégie, notamment les îles de Boucherville, l'île Perrot, les îles de Varennes et l'île Sainte-Thérèse.
Laurentides et Lanaudière
[modifier | modifier le code]Certaines îles de l'archipel font partie des régions administratives de Lanaudière et des Laurentides, notamment plusieurs îles situées sur la rivière des Milles îles et à l'extrémité est de l'archipel aux confluents de la rivière des Prairies et du fleuve Saint-Laurent.
Population
[modifier | modifier le code]Au , l'archipel d'Hochelaga comptait officiellement 2 556 040 habitants, répartis dans les municipalités suivantes :
Liste des îles
[modifier | modifier le code]Voici une liste non exhaustive des îles composant l'archipel d'Hochelaga :
- Archipel du Mitan[5], comprenant :
- Île à l'Aigle
- Île Arsenault
- Île Arthur-Sauvé
- Île aux asperges
- Île Avelle
- Île Barwick
- Île Béique
- Île Bélair
- Île Bellevue
- Île Bizard
- Île au Bœuf
- Île Boily
- Île au Bois Blanc
- Île Boisée
- Île Bonfoin
- Île Bouchard (ou île Bushy) (fleuve Saint-Laurent)
- Île Bouchard (rivière des Milles Îles)
- Îles de Boucherville, comprenant :
- Île Charron
- Île de la Commune
- Île Dufault
- Île Grosbois
- Île Lafontaine
- Île Montbrun
- Île à Pinard
- Île Saint-Jean
- Île Sainte-Marguerite
- Île Tourte Blanche
- Îlot de la Baronnie (anciennement île Verte ou îlets Verts)
- Grandes Battures Tailhandier
- Île Bourdon
- Île Bourdon (rivière des Milles Îles)
- Île Boutin
- Île Bradford
- Île Bray
- Île Cadieux
- Île aux Canards
- Île Cardinal
- Île Caron
- Île aux Cerfeuils
- Île Chabot
- Île Chapleau
- Île Charlotte
- Île aux Chats
- Île du Cheval de Terre
- Île aux Chèvres (située près de l'île Perrot, ne pas confondre avec l'île homonyme des rapides de Lachine)
- Île Claude
- Île Collins
- Île Corbeil
- Île aux Crapauds
- Île Daoust
- Île Darling
- Île Deslauriers
- Île Desroches
- Île Dixie
- Île Dorval
- Île Dowker
- Île Drouin
- Île Drouveleur
- Île Ducharme
- Île Eugène
- Île au Foin
- Île Forget
- Île aux Fraises
- Île Gagné
- Île des Gardes
- Île Garth
- Île Gaudette
- Île Girwood
- Île de Grandmont
- Île Harbec
- Île Haynes
- Île Hector-Champagne
- Île Hiam
- Île Hog
- Île Isaïe-Locas
- Île Jargaille
- Île Jasmin
- Île Jésus
- Île Joly
- Île Joseph-Lacombe
- Île des Juifs
- Île Kennedy
- Île Lacroix
- Île Lambert-Guérin
- Île Lamontagne
- Île Lamothe
- Île Langlois
- Île Lapierre
- Îles-Laval, comprenant :
- Île Lefebvre
- Île Limoges
- Île Locas
- Île des Lys
- Île Madore
- Île de Mai
- Île Malouin
- Île Mathieu
- Île Maurice
- Île Ménard
- Île Mercier
- Île de Montréal
- Île Morris
- Île Morton
- Île des Moulins
- Île du Moulin de Saint-François
- Île aux Moutons (fleuve St-Laurent)
- Île aux Moutons (plusieurs îles du même nom sur la rivière des Milles îles)
- Île Mud Pie
- Île Noëlla
- Île Norbert-Aubé
- Île Notre-Dame
- Îles de la Paix[6], comprenant :
- Île des Cruisers
- Île au Diable
- Île du Docteur
- Île des Faubert
- Île Mercier
- Île à Napoléon
- Île aux Plaines
- Île Plate
- Île Ronde
- Île à Tambault
- Île à Thomas
- Île aux Veaux
- Île Paré
- Île Paton
- Île Perron
- Île Perrot
- Île Perry
- Île de Pierre
- Île aux Pins
- Île aux Plaines
- Île Poirier
- Île Provost
- Île aux Pruches
- Île Rainville
- Îles des Rapides de Lachine ou Îles du Sault-Saint-Louis, comprenant :
- Île à Boquet
- Île aux Chèvres
- Île au Diable
- Île aux Hérons
- Île Rock
- Les Sept-Sœurs (archipel d'îlots non nommés)
- Îles aux Sternes (archipel d'îlots non nommés)
- Île Rathé
- Île Raymond
- Île Rochon
- Île Ronde (îlot situé à l'ouest de l'île Perrot, ne pas confondre avec une île des Îles-Laval et des Îles de la Paix)
- Île Roussin
- Île de Roxboro
- Île Saint-Bernard
- Île Saint-Jean
- Île Saint-Nicolas
- Île Saint-Joseph
- Île Saint-Laurent
- Île Sainte-Hélène
- Île Saint-Pierre
- Île Sainte-Thérèse
- Île Serre
- Île des Sœurs
- Île Sunset
- Île Taillefer
- Île Tekakwitha
- Île Todd
- Île aux Tourtes
- Île du Tremblay
- Île à la Truie
- Île Turcotte
- Île aux Vaches (fleuve Saint-Laurent)
- Île aux Vaches (rivière des Milles Îles)
- Îles de Varennes, comprenant :
- Île au Beurre
- Île aux Fermiers
- La Grande Île
- Île à la Cabane
- Île Masta (aussi connue sous les noms Île Mastaï et Île de la Marée)
- Île Saint-Patrice
- Île aux Veaux
- Îlet Vert
- Îles aux Vignes
- Île de la Visitation
- Île Witheford
- Île Wight
- Île Yale
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Commission de Toponymie Québec, « Archipel d'Hochelaga », (consulté le ) : « La municipalité d'Hochelaga érigée par proclamation en 1845, devenait le village d'Hochelaga en 1863, annexé à Montréal en 1883, pour devenir un quartier de la ville. De même le nom de Grand fleuve de Hochelaga donné par Cartier en 1535 pour désigner le Saint-Laurent est sorti très tôt de l'usage. »
- Frère Marie-Victorin, « Flore laurentienne - florelaurentienne.com : Section alluviale du Saint-Laurent », sur florelaurentienne.com, (consulté le ) : « L'archipel d’Hochelaga marque la fin de la section d’eaux rapides du Saint-Laurent, la base du socle qui supporte les vasques des Grands Lacs, et le pied de l’escalier rocheux par où les eaux supérieures descendent à la mer. »
- Commission de Toponymie Québec, « Île de Montréal », (consulté le ) : « cette île est la plus grande du Saint-Laurent, exception faite de celle d'Anticosti. »
- « Décret de population - Organisation municipale - Ministère des Affaires municipales et de l'Occupation du territoire », sur www.mamrot.gouv.qc.ca (consulté le )
- « Archipel du Mitan Fiche descriptive », sur toponymie.gouv.qc.ca (consulté le )
- « Carte de la réserve faunique des Îles-de-la-Paix dans le Lac Saint-Louis », sur Société d'aménagement du Parc des Îles-de-la-Paix (consulté le )
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Serge Bouchard, Sylvie Vincent, José Mailhot et Louise Sauvé, Peuples autochtones de l'Amérique du Nord. De la réduction à la coexistence, Québec, Télé-université, , 524 p. (ISBN 978-2-7624-0108-0 et 9782762401080, OCLC 70480862), « La disparition des Iroquoiens laurentiens », p. 93-95.
- Jacques Cartier, Relation originale de Jacques Cartier, (réimpr. 1863) (lire en ligne) (liste de vocabulaire aux pages 46 à 48).
- (en) Bruce G. Trigger et James F. Pendergast, « Saint Lawrence Iroquoians », Handbook of North American Indians, vol. 15, , p. 357-361.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Montréal – Réseau bleu de Montréal – Région métropolitaine de Montréal
- Lac des Deux Montagnes – Lac Saint-Louis
Liens externes
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- Ressources relatives à la géographie :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Google maps : terrain
- Wikimapia : image satellite