Argenteuil-sur-Armançon — Wikipédia
Argenteuil-sur-Armançon | |
L'Armançon à Argenteuil. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Yonne |
Arrondissement | Avallon |
Intercommunalité | Communauté de communes Le Tonnerrois en Bourgogne |
Maire Mandat | Patrice Munier 2020-2026 |
Code postal | 89160 |
Code commune | 89017 |
Démographie | |
Population municipale | 219 hab. (2021 ) |
Densité | 7,2 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 45′ 04″ nord, 4° 06′ 30″ est |
Altitude | Min. 165 m Max. 289 m |
Superficie | 30,51 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Tonnerre (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Tonnerrois |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
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Argenteuil-sur-Armançon est une commune française située dans le département de l'Yonne, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Géographie
[modifier | modifier le code]Argenteuil-sur-Armançon est un village français d'une superficie de 30,51 km2 et dont l'altitude moyenne de 174 m se situe entre 165 m et 289 m. La rivière de l'Armançon est le principal cours d'eau qui le traverse.
Localisation
[modifier | modifier le code]Il est situé dans le département de l'Yonne et la région de Bourgogne à 5 km au sud-ouest d'Ancy-le-Franc, la plus grande ville à proximité.
Accessibilité
[modifier | modifier le code]Gares ferroviaires :
- gare de Nuits-sous-Ravières à 8,1 km ;
- gare de Tonnerre à 15,8 km ;
- gare de Montbard-TGV à 22,5 km.
Aéroports :
- aéroport d'Auxerre - Branches à 47 km ;
- aéroport de Troyes - Barberey à 64 km ;
- aéroport de Dijon-Bourgogne à 91 km.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Pacy-sur-Armançon | Ancy-le-Franc | |||
Moulins-en-Tonnerrois | N | |||
O Argenteuil-sur-Armançon E | ||||
S | ||||
Pasilly | Villiers-les-Hauts |
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 819 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 8,2 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Noyers_sapc », sur la commune de Noyers à 10 km à vol d'oiseau[3], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 785,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de −13,4 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Argenteuil-sur-Armançon est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tonnerre, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[9]. Cette aire, qui regroupe 38 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (56,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,5 %), forêts (42,8 %), prairies (3,7 %), zones urbanisées (1 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Les habitants d'Argenteuil-sur-Armançon se nomment les Argentoliens et les Argentoliennes.
Argenteuil vient d'une forme gauloise Argentialo qui peut signifier le champ des gaulois ou le champ de l'argent[13]. Le nom Argentolium figure dans le cartulaire général de l'Yonne de 1080[14].
Histoire
[modifier | modifier le code]Pré-histoire et antiquité
[modifier | modifier le code]Sur la motte féodale d’Argenteuil située près de l'église, a été retrouvé un éclat de cortex de rognon de silex retouché en grattoir du néolithique final.
Époque gauloise : À cette époque, ARGENTEUIL faisait partie de la Cité des Lingons dont la capitale était Andematunum (Langres). Son nom gaulois est Argentoïalos, ce qui signifie la « Clairière blanche ». La voie antique de Sens à Alise passe à quelque distance d’Argenteuil. Cette voie a vu passer les armées gauloises de Vervingétorix et les légions de César et de Labienus.
Époque gallo-romaine :
Argenteuil au Moyen Âge :
La Révolution :
Émigration de la famille Louvois : Dès 1790, Victoire de Bombelles et son fils, Michel Auguste Félécité, dernier marquis de Louvois, émigrent en Suisse. Ils retrouveront leurs biens au début de l’Empire.
Le lavoir fut construit en 1834. En 1936, la commune prend le nom d’Argenteuil-sur-Armançon afin d’éviter la confusion avec celle de Seine et Oise.
Pour de plus amples informations, contacter la société d’archéologie et d’Histoire du Tonnerois, la bibliothèque municipale de Tonnerre.
Moyen Âge
[modifier | modifier le code]Un château est mentionné dès le XIIe siècle. Au début du XIIIe siècle, la châtellenie d'Argenteuil appartient au comte de Tonnerre. À la fin de ce siècle, une partie des terres d'Argenteuil est léguée à l'hospice Notre-Dame des Fontenilles par Marguerite de Bourgogne. En 1340, un seigneur du nom de Jean d'Argenteuil y vivait. De l'ancienne maison forte d'Arcy citée en 1351 il reste, non loin de l'actuel château, une motte ovale, fortement arasée. La tour, transformée en colombier, serait le seul vestige en état. Les seigneurs d’Argenteuil : Rougemont, Serin, Mandelot, Le Bascle, Bethoulat, Louvois, Boucher, Ancienville, Marguerite de Bourgogne.
XVIIe siècle
[modifier | modifier le code]En 1637, la peste est présente et fait de nombreuses victimes parmi la population.
Temps modernes
[modifier | modifier le code]La propriété avec le château s'étend sur 7 hectares et c'est M. Francis Poullain qui, depuis 1989, y a entrepris d'énormes travaux de sous-œuvre en faisant des fondations en béton afin que le château traverse les siècles. Il y a aussi mis tout son amour des vieilles pierres en faisant appel à différents métiers d’art : peinture décorative (fresques murales, trompe-l'œil, patines), ébénisteries (escaliers intérieurs, volets, placards, tables de réception et fauteuils sur mesure)... Un terrain de tennis 🎾 en quick éclairé, une piscine chauffée avec pool house, un barbecue avec terrasse, une écurie, un verger avec une cinquantaine d'arbres fruitiers, un potager, un cours d’eau, des arbres tri-centenaires... Deux cheminées immenses et le pigeonnier qui comprend 999 cases pourraient être classés. À proximité, un lavoir classé et une pièce d'eau avec des cygnes, en plein village.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Située dans la région Bourgogne-Franche-Comté, département de l'Yonne, la commune d'Argenteuil-sur-Armançon fait partie de l'arrondissement d'Avallon dans le canton du Tonnerrois.
Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[17].
En 2021, la commune comptait 219 habitants[Note 3], en évolution de +3,79 % par rapport à 2015 (Yonne : −2,21 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Didier-et-Saint-Leu d'Argenteuil-sur-Armançon (XVe siècle), classée en 1911[20].
- Lavoir d'Argenteuil-sur-Armançon (XIXe siècle), inscrit en 1997[21].
- Le bois de Mont Main.
- Le bois de Petau.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Charles-Joseph d'Ailleboust des Musseaux (1621-1700), administrateur colonial du Canada français, gouverneur de Montréal (1651-1653), né en à Ancy-le-Franc est seigneur d’Argenteuil-sur Armançon. Le comté d'Argenteuil au Québec lui doit son nom[22].
- Edme Antoine Charles Le Bascle, marquis d’Argenteuil (1721-1793) général et député de la Révolution française.
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Argenteuil-sur-Armançon sur le site de l'Institut géographique national
- Argenteuil-sur-Armançon sur le site de l'Insee
- Argenteuil-sur-Armançon sur le site de la Seigneurie d'Argenteuil au Québec
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Argenteuil-sur-Armançon et Noyers », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Noyers_sapc », sur la commune de Noyers - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Noyers_sapc », sur la commune de Noyers - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Tonnerre », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Jean-Marie Cassagne et Mariola Korsak, Dictionnaire des villes et villages de Bourgogne, Viévy, Editions de l'Escargot Savant, , 558 p. (ISBN 978-2-918299-27-1, BNF 43615263), p. 20.
- Cartulaire général de l'Yonne - Deuxième volume sur Gallica, page 18.
- Conseil général de l’Yonne, Ma Commune, consulté le 15 décembre 2013.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Église Saint-Didier-et-Saint-Leu d'Argenteuil-sur-Armançon », notice no PA00113576, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Lavoir d'Argenteuil-sur-Armançon », notice no PA89000004, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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