Gland (Yonne) — Wikipédia

Gland
Gland (Yonne)
Panneaux indicateurs à l'entrée de Gland.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Yonne
Arrondissement Avallon
Intercommunalité Communauté de communes Le Tonnerrois en Bourgogne
Maire
Mandat
Sandrine Neyens
2020-2026
Code postal 89740
Code commune 89191
Démographie
Gentilé Glandinois
Population
municipale
47 hab. (2021 en évolution de +34,29 % par rapport à 2015)
Densité 2,8 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 49′ 20″ nord, 4° 13′ 00″ est
Altitude Min. 212 m
Max. 312 m
Superficie 16,67 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Tonnerrois
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Gland
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Gland

Gland est une commune française située dans le département de l'Yonne, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie

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Communes limitrophes

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En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 834 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cruzy_sapc », sur la commune de Cruzy-le-Châtel à 4 km à vol d'oiseau[3], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 845,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,7 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −21 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Au , Gland est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9] et hors attraction des villes[10],[11].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (56 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (56 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (56 %), terres arables (41,6 %), zones agricoles hétérogènes (2,4 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Les terres, qui étaient tenues en franche aumône[Note 2] par l'abbaye de Molosmes, relevaient du comté de Tonnerre qui les garda jusqu'à la Révolution.

Politique et administration

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Liste des maires depuis la Libération
Période Identité Étiquette Qualité
1944 1945 Léon Tridoux    
1945 1953 Marcel Pignot    
1953 1971 Marcel Chervaux    
1971 2008 Guy Perret    
2008 En cours Sandrine Neyens FN[Note 3],[Note 4]  

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[14].

En 2021, la commune comptait 47 habitants[Note 5], en évolution de +34,29 % par rapport à 2015 (Yonne : −2,21 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
378325338333332317317312319
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
309311286275270241227234209
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
191171161148148121113109105
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1005859564246505137
2018 2021 - - - - - - -
4547-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

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Église de Gland.
  • Église : l'église a été construite en 1827, par les Mortenot d'Ancy-le-Franc, à la place de l'ancienne qui se trouvait hors du village, à l'emplacement du cimetière actuel. Elle est à trois nefs, dans un goût toscan, autrement dit en une sorte de plein cintre bâtard. Les colonnes des cinq travées, privées de chapiteaux, soutiennent directement les poutres du plafond. Le sanctuaire a été construit en cul de four. On y trouve également un bénitier en fonte (1603).
  • Lavoir-mairie : le lavoir date de 1833 et se situe sous la mairie. Il donne sur une grande pièce d'eau. L'architecture, qui a été modifiée à plusieurs reprises, offre aujourd'hui une succession de voûtes qui s'arc-boutent sur le bassin. Bel intérieur voûté, deux bassins et deux murs avec arches en demi cercle. La petite salle limitrophe est l'ancien four.
  • Ancien couvent : cet ancien couvent bénédictin est surmonté d'une statue de la Vierge à l'Enfant ; la statue appartient toujours à l'évêché de Sens.

Personnalités liées à la commune

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Pour approfondir

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Les expressions « terres tenues en franche aumône » et « qui relèvent en franche aumône » se disaient des terres et des rentes données à l'Église par le roi ou par quelque seigneur, sans autre obligation que de reconnaître qu'on les tenait de celui qui les avait données.
  3. Mme Sandrine Neyens, lors de la réunion à Auxerre du dimanche 25 janvier 2015, est présentée par Florian Philippot comme la candidate Front National pour le canton du Tonnerrois aux élections départementales 2015 (anc. cantonales). cf. L'Yonne républicaine, édition du 26 janvier 2015.
    Officiellement investie, Mme Sandrine Neyens représentera donc le FN avec Jacques Coutela, lequel fut poursuivi en 2011 pour « incitation à la haine raciale » après des propos apologétiques sur l'auteur de l'action terroriste d'Oslo, le nationaliste norvégien Anders Behring Breivik. Cf « LeMonde.fr, Attentats d'Oslo : un membre du FN suspendu pour apologie de Breivik », & « L'Yonne républicaine, Départementales 2015 : le Tonnerrois attise les convoitises », .
  4. Si Mme Sandrine Neyens s'est présentée sans étiquette lors des élections municipales de 2008, il est à noter qu'elle a accordé son parrainage à Mme Marine le Pen, candidate Front National, lors de l'élection présidentielle de 2012. Cf « Journal Officiel n°0078, Listes des citoyens ayant présenté les candidats à l'élection du Président de la République », .
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Gland et Cruzy-le-Châtel », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Cruzy_sapc », sur la commune de Cruzy-le-Châtel - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Cruzy_sapc », sur la commune de Cruzy-le-Châtel - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  9. Insee, « Métadonnées de la commune de Gland ».
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.