Association générale des étudiants de Caen — Wikipédia
Forme juridique | Association loi de 1901 |
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But | Défense des intérêts matériels et moraux des étudiants |
Zone d’influence | Caen |
Fondation | à Caen |
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Dissolution | 1971 |
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L'Association générale des étudiants de Caen (AGEC) est une association étudiante créée le [1]. Elle est souvent surnommée "l'A". Elle s'occupe de la vie des étudiants en dehors des cours par le biais d'activités telles que le sport, les bals, les monômes. Elle adhère à l'UNEF dès sa création en 1907.
Histoire
[modifier | modifier le code]Création
[modifier | modifier le code]L'A fut créée le à Caen à l'initiative d'un étudiant en Lettres, Haumant[2]. L'idée est de créer un cercle à l'image de ceux qui existent déjà à Nancy et à Paris. C'est la quatrième association générale des étudiants (AGE) à être fondée en France. Elle porte initialement le nom d'« Association Générale des Étudiants des facultés et de l'école de médecine et de pharmacie de Caen » et c'est en 1894 qu'elle prend son nom définitif. En 1900, elle participe au congrès international de Paris qui rassemble des associations étudiantes[3]. Elle adhère dès sa création à l'Union nationale des étudiants de France (UNEF) en 1907 et le premier secrétaire de l'UNEF est un caennais : Gosselin[4]. En 1918, des étudiantes fondent « l'A' ». Cette association fusionne avec l'A en 1931[5]. L'association est reconnue d'utilité publique par un décret du [6]. La ville de Caen offre à l'association un terrain sur l'avenue Albert-Sorel à côté de la maison des étudiants (inaugurée en 1928) sur lequel est construit en 1931 le cercle des étudiants, dit maison de l'A[7].
Elle fête son cinquantenaire au début du mois de juin 1934[2]. À la suite de ces fêtes, une amicale des anciens de l'A est créée dont le président d'honneur est M. Haumant[8].
La Première Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]La Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Dès l'arrivée des Allemands en juin 1940, la maison des étudiants et le siège de l'A sont réquisitionnés pour une garnison. Les étudiants s'organisent et occupent un petit local dans la cour de la Monnaie[9]. Dans ce petit local, les étudiants encore présents peuvent discuter, écouter de la musique.
Louis Laisney, président de l'AGEC en 1941-1943 appartient au Réseau Hector et tient clandestinement les Assemblées Générales malgré l'interdiction de l'occupant[10].
Les étudiants de l'A s'engagent dans le secours des populations sinistrées par les bombardements de 1944. Les internes en médecine participent aux premiers secours avec leurs professeurs. Elle met en place un service d'entraide étudiant dans la région afin de retrouver tous les étudiants[9]. L'A profite de la rentrée solennelle de l'université le en présence du ministre de l'Éducation, René Capitant pour lui faire visiter son siège.
La guerre d'Algérie
[modifier | modifier le code]Dès le retour au pouvoir du général de Gaulle, le journal de l'association Can-Caen sert de tribune pour les opposants à la guerre. Pierre Vidal-Naquet, qui enseigne à l'université de Caen y publie anonymement des articles[11]. L'association se prononce pour la paix en Algérie et organise une première manifestation le [12]. L'association compte alors un millier d'adhérents[13].
Scission et positionnement
[modifier | modifier le code]En , des étudiants font scission et fondent la Fédération générale des étudiants de Caen (FGEC) affiliée à la FNEF[14].
Lors de l'assemblée générale du , l'AGEC décide de s'engager dans la lutte pour des réformes structurelles de l'Université plutôt que l'allocation d'étude[15].
68 et ses conséquences
[modifier | modifier le code]Après la guerre d'Algérie, l'UNEF et l'AGEC sont en perte de vitesse. Au milieu des années 1960, l'UNEF est partagée entre deux courants : les « statutaires » (ou la majo) et les « structuristes » (la mino). La première tendance est qualifiée de « réformiste » et s'occupe des problèmes matériels des étudiants et leur statut dans la société[13]. La seconde est qualifiée, quant à elle, de « radicale » car elle est favorable à remise complète de l'enseignement supérieur comme de la société. À Caen, c'est la seconde tendance qui est majoritaire[13]. Comme dans la structure nationale, l'AGEC est traversée par des courants et des influences politiques : l'UEC (l'Union des Étudiants Communistes) est influente jusqu'en 1966. Des scissions entraînent la création de la JCR. À Caen, c'est le secteur Lettres de l'UEC et donc de l'AGEC qui participe à la création de cette nouvelle organisation politique[13]. Le bureau de l'AGEC élu à la fin du mois de février 1968[note 1] est dominé par l'ESU (Étudiants Socialistes Unifiés, branche estudiantine du PSU).
La visite du ministre
[modifier | modifier le code]Le , le nouveau ministre de l'Éducation Alain Peyrefitte vient à Caen pour inaugurer le nouveau bâtiment des Lettres. L'AGEC appelle à se rassembler dans la cour d'honneur à partir de 16h[13]. Les revendications de l'AGEC portent sur la non-sélection à l'entrée de l'université et l'allocation d'études notamment[16]. Près de 1 500 personnes attendent le ministre qui préfère entrer par l'arrière du bâtiment. Après une prise de parole des leaders de l'AGEC, la foule se déplace vers le haut du Gaillon pour tenter d'approcher le ministre. Craignant des incidents, les dirigeants de l'AGEC décident de former un cortège pour partir défiler en ville[13]. Des incidents ont finalement lieu devant l'université entre les forces de l'ordre et les étudiants qui étaient restés sur le campus. L'AGEC, dans les jours suivants, se désolidarise de ces actes[13]. Pendant les incidents, le bureau de l'AGEC arrive à s'entretenir avec le ministre.
Les étudiants solidaires des ouvriers
[modifier | modifier le code]Au début du mois de janvier 1968, une grève se déclenche à la Saviem à Blainville-sur-Orne. La grève tourne à l'affrontement avec le patron et le préfet du Calvados. Une manifestation est organisée en solidarité le . Les étudiants s'y associent et rejoignent le cortège intersyndical de 7 000 personnes qui défilent dans les rues de Caen. À proximité de l'hôtel de préfecture du Calvados, les jeunes ouvriers spécialisés et les étudiants sortent de leurs proches des boulons, des billes d'acier et s'en prennent aux forces de l'ordre[17]. Les incidents avec les forces de l'ordre se prolongent dans la nuit. Le quotidien Ouest-France titre le lendemain « Scènes d'émeute hier à Caen »[18]. D'autres conflits sociaux éclatent dans l'agglomération caennaise, les étudiants de l'AGEC organisent alors des quêtes dans les restaurants universitaires[13]. Des projections sont aussi organisées à la maison de l'A[19].
Le mai caennais
[modifier | modifier le code]Le , l'AGEC publie un communiqué de soutien aux étudiants de l'université de Nanterre qui se sont fait évacuer par les forces de l'ordre et décide d'un rassemblement de soutien le . Parallèlement, le département de sociologie se met en grève pour réclamer un second cycle d'étude. Le , les étudiants de sociologie occupent l'institut de sociologie au 5e étage du bâtiment Lettres[19]. En fin d'après-midi, 500 étudiants se rassemblement dans la cour d'honneur du campus en soutien aux étudiants parisiens puis partent en cortège dans la ville[13]. Le , l'AGEC appelle à la grève. Elle est d'abord peu suivie puis prend de l'ampleur. Le , l'AGEC organise un meeting qui rassemble 1 200 étudiants ; une manifestation rassemble 2 000 personnes[13]. À la suite de la répression de la nuit des barricades, une assemblée générale décide de l'occupation du bâtiments Lettres[19]. L'AGEC prend contact avec les organisations syndicales pour organiser une journée de grève le accompagnée d'une manifestation[13]. Celle-ci rassemble entre 7 000 et 10 000 personnes[19].
Le , une assemblée générale en Lettres propose la dissolution du conseil de la faculté, ce que celle-ci accepte. Le , devant 2 000 personnes, l'assemblée générale proclame « l'université populaire et autonome »[13]. L'AGEC s'efface au profit des comités d'action qui mènent la lutte. D'ailleurs, ces derniers jugent l'AGEC « trop molle »[13]. Le , l'AGEC participe à la journée « Caen ville morte »[19].
Les conséquences
[modifier | modifier le code]Après les événements des mois de mai-juin, le pouvoir met en place une réforme de l'enseignement supérieur : la loi Faure. Dès son esquisse, l'AGEC réagit négativement : « ce n'est rien d'autre qu'une réforme Fouchet améliorée »[19]. Mais au sein de l'AGEC, les avis ne sont pas si tranchés. Les querelles entre les diverses tendances remontent à la surface et s'intensifient. Des étudiants fondent la FIDEC (Fédération Intercorporative Des Étudiants de Caen) le , l'organisation se réclame du syndicalisme mais apolitique - au contraire de l'AGEC - et veut agir uniquement dans le domaine universitaire[20]. L'organisation est favorable à la loi Faure[19].
L'assemblée générale de l'AGEC du est cruciale pour sa survie. Devant 500 personnes, une dizaine de courants différents selon Ouest-France s'affrontent pour le contrôle du syndicat. Finalement, 165 personnes prennent part au vote et refusent le quitus au bureau sortant. Un nouveau bureau est élu. Mais il ne tient pas longtemps et démissionne le [19]. Lors des premières élections des représentants étudiants dans les UER, l'AGEC ne donne par de consigne particulière de vote alors que l'UNEF appelle au boycott[19]. En Sciences, les membres de l'AGEC appellent à la non-participation. À l'opposé, les militants communistes au sein de l'AGEC se regroupent dans un « comité UNEF Renouveau » et appellent à participer « pour ne pas faire le jeu de la droite »[19]. Ces élections se déroulent dans le contexte de l'affaire du TMC.
En janvier 1971, l'UNEF se déchire au niveau national entre les étudiants communistes, les étudiants du PSU et les étudiants trotskystes[21]. Un bureau de l'AGEC de tendance communiste est élu au début du mois sous l'étiquette « UNEF-Renouveau ». Mais il est aussitôt dénoncé par l'ancien bureau de tendance « unité syndicale » qui rassemble des étudiants de l'ESU et des trotskystes. L'AGEC devient une coquille vide.
Activités
[modifier | modifier le code]Siège
[modifier | modifier le code]L'association a déménagé plusieurs fois au cours de son existence[22] :
- 30 rue au Canu[note 2] (1884-1885).
- 50 rue Saint-Pierre au 1er étage du café du Grand Balcon (novembre 1885-1924).
- hôtel de Mondrainville (1924-1931)
- 55 rue du Stade[note 3] (1931-1940).
- cour de la Monnaie[note 4] (1940-1944)
- 168 rue Caponière[note 5] (1944-1955)
- place de la mare (1955-1974).
La maison des étudiants située avenue Albert Sorel fut construite à la demande de l'association par la ville de Caen et le conseil général du Calvados. Elle comprenait un restaurant et un hôtel de 124 chambres (avec eau courante, sanitaire, téléphone)[23]. Elle fut inaugurée par le président du conseil Raymond Poincaré le . En 1931, l'A établit son siège à côté de la maison des étudiants[9].
Vie étudiante
[modifier | modifier le code]En juin 1894, elle organise les fêtes universitaires de Caen pour ses dix ans. Pendant trois jours, elle organise des festivités dont un congrès des associations d'étudiants. Le , elle participe à l'inauguration du nouveau palais des facultés[24]. Elle organise pendant des années les « Mazagrans-Concerts », le bal de « l'A » (à partir de 1921) et les monômes[9]. Les bals de l'A deviennent au fil des années l'un des événements de la ville[9]. Après la guerre, ils ont d'abord lieu dans les salons de l'hôtel de préfecture du Calvados (1945) puis le nouveau préfet refuse de prêter ses salons. Ils se déroulent ensuite dans l'hôtel Malherbe jusqu'en 1954. Puis ils se déroulent à l'université[note 6] jusqu'au milieu des années 1970[9].
Elle organise le 20e congrès de l'UNEF (du 7 au )[25], le 50e (du 26 au ).
Journal
[modifier | modifier le code]Elle édite un journal dont la fréquence et le nom varie suivant les époques. Entre 1891 et 1897, elle publie chaque semestre le bulletin de l'Association qui devient l'Annuaire de l'Association de 1898 à 1925[9]. À partir de 1906, elle publie parallèlement un journal appelé le Caen-Caen. Ce journal suspend sa parution durant la Première Guerre mondiale puis réapparaît sous le nom de Can-Can en mars 1918[26],[27] jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. Après la guerre, il prend le nom de Caen-Can[9],[27]. Il est appelé le Can-Can de janvier 1954 à novembre 1956[27]. En janvier 1957, il parait sous le nom Can-Caen[27]. À partir de 1959, elle publie « l'AG informe », un bulletin hebdomadaire[13]. Puis, en 1962, elle ressort le Caen - Caen qu'elle vend en kiosque[28].
Les monômes
[modifier | modifier le code]Elle organise des monômes dans les rues de Caen dès sa création. Certains monômes portent des revendications comme en 1922 afin d'obtenir des réductions pour les étudiants au théâtre de Caen[29]. L'activité est suspendue durant la Seconde Guerre mondiale. Après la guerre, les premiers monômes ont des thèmes définis : 1946 : la recloutation de la place Fontette, 1947 la visite de Malikoko 1er dans le « village nègre »[note 7], 1948 les Gaulois, 1949 la réouverture des maisons closes. Ce fut le dernier monôme, quelques défilés subsistent dans les rues de Caen jusqu'en 1964[30].
Dans la ville
[modifier | modifier le code]Elle coorganise l'élection de la « reine de la ville de Caen » dans les années 1920 avec le comité des fêtes de la ville[31].
Les étudiants organisent des obsèques pour le passage du dernier tramway le [32].
Elle organise le premier festival de jazz de la ville en mars 1962[33].
Sports
[modifier | modifier le code]Une première association sportive est créée le sous le nom d'« Union Sportive des Étudiants de Caen ». Son but est de « développer, parmi ses membres, le goût des exercices physiques et spécialement des exercices de plein air : athlétisme, bâton, boxe, équitation, escrime, football, gymnastique, law-tennis, marche, natation, patinage, rowing, tir, vélocipédie »[note 8]. Ses couleurs sont le violet et le noir et son équipe de football gagne le championnat de Basse-Normandie de football en 1901, 1902 et 1904[34]. L'union fusionne en février 1911 avec le Club Malherbe caennais. Le , l'A fonde le Caen Étudiant Club afin que les étudiants puisse pratiquer des sports. Après quelques années d'existence, le club tombe en désuétude et il faut attendre le mois de mai 1940 pour qu'une nouvelle équipe le relance[35].
Mouvements étudiants
[modifier | modifier le code]Elle participe aux mouvements étudiants en 1925[36], 1932[37] et 1935[38],[39].
En 1966, l'AGEC mobilise contre le plan Fouchet qui voulait supprimer la première année de propédeutique et la remplacer par des formations spécialisées[13]. Une première manifestation contre le projet rassemble une centaine d'étudiants dans la cour d'honneur de l'université le . En novembre 1967, une nouvelle manifestation se déroule contre les conséquences de l'application de la réforme[note 9].
Personnalités
[modifier | modifier le code]Présidents de l'Association
[modifier | modifier le code]- 1884-1885 : Haumant[2]
- 1899-1900 : Delangle[40]
- 1908 : Louis Milboit[41]
- 1917-1918 : Bourlier[42]
- 1926-1927 : Yves Guillet[43]
- 1927-1928 : Henry Segondat[44]
- 1929-1931 : Bernard Lecornu
- 1932-1933 : Coquelin[45]
- 1933-1934 : Roher Hollier-Larousse[46]
- 1934-1936 : Jean Brédiger[47]
- 1936-1937 : Dubois[48]
- 1940-1942 : Louis Laisney[10]
- 1942-1943 : Margie Legastelois-Debelle[9]
- 1943-1944 : Villedieu[49]
- 1944-1945 : Serge Goguel[9]
- 1946-1947 : Gilbert Jeanne[9]
- 1961-1962 : Jean-Paul Lefauconnier[28]
- 1962-1963 : Alain de Bouard[50]
- 1963-1964 : Yves Agnès
- 1964-1965 : Bernard Neveu[51] puis Jean-Louis Cardi[52]
- 1965-1966 : Bernard Guermond[53]
- 1966-1967 : Anne Nicole[54]
- 1967-1968 : Alain Crocq[13]
- 1968-1969 : Daniel Grisel[55]
- 1969-1970 : Gérard Poulouin[56]
Anciens membres
[modifier | modifier le code]Annexes
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- À la suite de la démission de l'ancien bureau.
- Renommée rue Demolombe le 30 janvier 1905. Le palais des facultés se trouvait en haut de cette rue.
- Actuellement rue Fred-Scamaroni. À proximité de la Maison des étudiants.
- Cette cour, supprimée dans le cadre de la Reconstruction, se trouvait au sud de la rue de la Monnaie, à l'emplacement de l'actuelle place Pierre-Bouchard.
- Dans le sous-sol de l'école normale (actuellement le rectorat), où a été transférée l'université après la destruction du palais des facultés, puis en 1946 dans un baraquement dans le jardin.
- Dans la galerie vitrée (campus 1).
- Allusion aux baraquements de la place de la République.
- Article 1 des statuts.
- Problème d'équivalence entre le nouveau et l'ancien système.
Références
[modifier | modifier le code]- « CAEN... avant 1940 de 1881 à 1890 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur caen.fr, Ville de Caen.
- « Les fêtes du cinquantenaire de l'Association Générale des Etudiants de Caen », Ouest Éclair - édition de Caen,
- « René Coty (1882-1962) »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur elysee.fr.
- Alain Monchablon, « La fondation de l’Unef en 1907 », Matériaux pour l’histoire de notre temps, no 86, (lire en ligne)
- Exposition 50 ans de l'université de Caen, 2007
- 50 000 adresses du Calvados, Caen, Havas,
- Patrice Gourbin, « La reconstruction de l’université de Caen. À l’origine du campus français » dans In Situ [En ligne], no 17, 2011, mis en ligne le 23 novembre 2011 [lire en ligne]
- « Les fêtes du cinquantenaire de l'A de Caen », Ouest Éclair - édition de Caen,
- Jean Collin et André Heintz, La Vie quotidienne des étudiants à Caen : de 1939 à 1955, Caen, Université de Caen,
- « Clan des Routiers Jeunes Résistants de Caen »,« Composition du bureau de l'AG pour l'année 1942-1943 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- « Un historien dans la guerre d'Algérie », sur pierre-vidal-naquet.net.
- Jean-Pierre Beuve, « La guerre mène les étudiants à la politique », Ouest-France,
- Jean Quellien et Serge David, Caen 68, Amfreville, Éditions du Bout du Monde, , 203 p. (ISBN 978-2-9523961-6-5, BNF 41240941)
- « Création de la Fédération générale des étudiants de Caen », Liberté de Normandie,
- « Cette nuit, après 5 heures de débat, l'AGEC a choisi de lutter pour les réformes de structure », Liberté de Normandie,
- « Solennité et...chahut pour l'inauguration de la Faculté des Lettres de Caen », Liberté de Normandie,
- Hervé Hamon et Patrick Rotman, Génération : Les années de rêve, Seuil, , « La fièvre »
- « Scène d'émeute à Caen », Ouest-France,
- Alain Leménorel, 68 à Caen, Cabourg, Cahiers du Temps, , 176 p. (ISBN 978-2-35507-002-0, BNF 41243295)
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- « Rétrospective, l'A vie étudiante », Caen Université Magazine, no 44,
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- « La grève des étudiants », Ouest Éclair - édition de Caen,
- « Association générale des étudiants », La Croix du Calvados,
- « Association Générale des Etudiants », La semaine normande,
- « À l'association des étudiants », Ouest Éclair - édition de Caen,
- « La fête des anciens et amis de l'A », Ouest Éclair - édition de Caen,
- « Une mise au point », Ouest Éclair - édition de Caen,
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- « Association générale des étudiants », Ouest Éclair - édition de Caen,
- « Chez les étudiants », Ouest Éclair - édition de Caen,
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- « M. Villedieu est élu président de l'Union Nationale des Etudiants de France », Ouest Éclair - édition de Caen,
- « Élection du nouveau bureau de l'AGEC », Liberté de Normandie,
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- « Biographies ESU-PSU-UNEF », sur esu-psu-unef.com.
- « Réunir la majorité des étudiants dans l'action contre le plan Foucher », Caen 7 jours,
- « Deux caennais à la tête du mouvement étudiant », Caen 7 jours,
- Amandine Hirou, « Caen en mai 68 : 1968 année explosive », L'express, (lire en ligne)
- « Biographie Gérard Poulouin »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur upc.michelonfray.fr, Université populaire de Caen.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jean Collin, Promenades à l’Université de Caen, Caen, Université de Caen,
- Jean Collin et André Heintz, La Vie quotidienne des étudiants à Caen : de 1939 à 1955, Caen, Université de Caen,
- Jean Quellien, Dominique Toulorge et Serge David, Histoire de l'Université de Caen : 1432-2012, Caen, Presses universitaires de Caen, , 360 p. (ISBN 978-2-84133-418-6, BNF 42709818)
Liens externes
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- « Correspondance de l'UNEF 1940-1945 », sur bdic.fr, Bibliothèque de documentation internationale contemporaine