Autoroute 51 (Québec) — Wikipédia

Autoroute 51
Image illustrative de l’article Autoroute 51 (Québec)
Historique
Ouverture 1974
Fermeture 1980
(Renumérotée B55 A-55)
Caractéristiques
Longueur 45 km
Direction Nord / Sud
Extrémité Sud B55 A-55 à Melbourne
Intersections
Extrémité Nord B20 A-20 à Drummondville
Territoires traversés
Villes principales Richmond, Drummondville

L'autoroute 51 est une ancienne autoroute reliant Richmond à Drummondville, dans le Centre-du-Québec, au Québec. Son tracé est maintenant intégré à celui de l'autoroute 55.

Planification

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Vers 1965, une autoroute devant relier la frontière américaine avec Trois-Rivières via Saint-Albert est proposée : l'autoroute Transquébécoise. En 1970, le ministre de la Voirie Bernard Pinard veut plutôt infléchir vers Drummondville le développement du réseau autoroutier dans l'axe Sherbrooke―Trois-Rivières. L'autoroute 51, dont le tracé est prévu 30 milles (48 kilomètres) à l'ouest de celui de la Transquébécoise, apparaît comme une solution de compromis[1]. Le ministère prévoit donc en 1971 un corridor autoroutier reliant Berthierville à Richmond via Sorel et Drummondville[2].

Une étude d'avant-projet évalue les coûts du pont enjambant le fleuve Saint-Laurent entre les autoroutes 30 et 40 à 50 M$[3].

La première phase de construction, entre l'autoroute 20, à Drummondville, et la route 13, à Saint-Nicéphore, est mise en chantier en octobre 1971. On construit alors une chaussée unique avec tantôt des carrefours à niveau, tantôt des échangeurs[4]. Les appels d'offres pour les travaux du prolongement jusqu'à Wheatland sont lancés le mois suivant[5]. Un premier tronçon de 7 milles (11 kilomètres) ouvre à la circulation à l'automne 1974[6].

L'autoroute est finalement complétée de Richmond à Drummondville, de concert avec un tronçon connexe de l'A-55, à l'automne 1980[7]. À leur ouverture, le parcours des deux autoroutes est continu. Il ne compte qu'une seule chaussée à contresens, et les carrefours à niveau restants sont remplacés par des échangeurs. Le chantier de l'A-51 est dès lors interrompu; le ministère de la Voirie justifie le report de la construction de la section entre Drummondville et Sorel par le faible débit de circulation entre les deux villes[8].

Amalgamation avec l'autoroute 55 et postérité

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En 1979, le ministère décide de prioriser la réalisation d'une autoroute dans le corridor de l'A-51, laissant tomber le projet d'une autoroute Shebrooke―Saint-Albert―Trois-Rivières dont un tronçon est pourtant déjà construit entre Saint-Albert et l'A-20. La désignation d'autoroute 51 devient caduque lorsque l'itinéraire de l'A-55 est amalgamé à celui de l'A-51[9]. Le tronçon d'A-55 existant à l'est de l'A-51 alors désigné par le numéro 955[10].

Depuis l'abandon de la désignation de l'A-51 au profit de l'A-55, une seconde chaussée entre Richmond et Drummondville a été construite[11].

Notes et références

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  1. Service de l'Environnement, Route 116 ― Princeville/Plessisville : Mémoire, Ministère des Transports, , 147 p. (lire en ligne), p. 20
  2. Jean-Guy Paquin, Numérotage des autoroutes du Québec : Réseau actuel et projeté, Montréal, Ministère de la Voirie, coll. « Direction générale de la planification et de la recherche, Service technique de la circulation, », , 15 p.
  3. Jacques Hébert, Étude de circulation et avant-projet : liaison autoroutière entre Sorel-Tracy & Berthier (axe de l'autoroute n. 51), Montréal, Direction générale de la planification et de la recherche - Ministère de la Voirie, , 150 p. (lire en ligne), p. 2
  4. R.G., « Inauguration de la construction de l'autoroute 51 », La Tribune de Drummondville,‎ , p. 1 (lire en ligne)
  5. R.G., « Première ouverture de soumissions pour la phase 2 de l'autoroute 51 », La Tribune de Drummondville,‎ , p. 1 (lire en ligne)
  6. Gérald Prince, « L'autoroute 51 sera ouverte à la circulation la semaine prochaine », La Tribune de Drummondville,‎ , p. 6 (lire en ligne)
  7. Louise St-Pierre, « L'autoroute 51-55 est ouverte à la circulation », La Tribune,‎ , p. 4 (lire en ligne)
  8. Gérald Prince, « L'autoroute 51 pourrait être complétée à l'automne », La Tribune,‎ , p. 6 (lire en ligne)
  9. Bureau du sous-ministre, Compte-rendu des réunions régionales relativement à la programmation triennale (1980-1983) : priorités 1980, Québec, Ministère des Transports, , 193 p. (lire en ligne), p. 113
  10. Section recensement, service des relevés techniques, Recensement de la circulation sur les routes du Québec, jour moyen mensuel, Québec, Direction des expertises et des normes, Ministère des Transports, , 30 p. (lire en ligne), p. 7
  11. « Répertoire des autoroutes du Québec - Transports Québec », sur www.transports.gouv.qc.ca (consulté le )