Bandes françaises — Wikipédia

Bandes françaises
Création 1479
Dissolution
Pays Drapeau du royaume de France Royaume de France
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France
Branche Infanterie
Guerres Guerres d'Italie
Batailles Révolte de Gand en 1537
Siège de Boulogne (1544)
Siège de Saint-Dizier (1544)
Siège de Metz (1552)
Bataille de Saint-Quentin (1557)
Siège de Calais (1558)
Bataille de Gravelines (1558)

Les bandes françaises, également appelées bandes de Picardie, bandes picardes ou bandes en deçà des monts, sont, en France, les premières unités de fantassins permanentes et soldées créées en 1479 par Louis XI, copiées sur le modèle des bandes suisses.

Les Franc-archers

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En 1480, des trêves venaient d'être signées avec Édouard IV, roi d'Angleterre, avec François II de Bretagne, duc de Bretagne, et avec Maximilien qui avait épousé Marie de Bourgogne l'héritière de Charles le Téméraire duc de Bourgogne. Le moment étant favorable, Louis XI réunit, au printemps de 1480, en Picardie 10 000 aventuriers et 2 500 pionniers, destinés à remplacer la milice des francs-archers et à être entretenus d'une manière permanente et relevant directement du commandement du roi en n'étant pas une troupe d'un de ses vassaux .

Cette nouvelle infanterie est envoyée au camp du Pont-de-l'Arche, où le roi traite avec les cantons pour une levée de 6 000 hommes des bandes suisses, commandés par Guillaume de Diesbach afin de servir de modèles aux bandes françaises.

Philippe de Crèvecœur, sire d'Esquerdes, est chargé par lettres du du commandement et de la formation de la nouvelle milice de hallebardiers et de piquiers.

Les Bandes françaises picardes

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Les Suisses formèrent les hommes de pied français qui apprirent les mouvements, les formations usités dans la seule infanterie qu'il y avait en Europe, à cette époque. Ils apprirent à combiner leur tactique avec celle de la cavalerie et de l'artillerie et à observer la discipline avec autant de rigueur que s'ils étaient en campagne.

  • En 1483, les nouvelles Bandes françaises furent chargées de la garde et de la défense des frontières du Nord, principalement en Picardie et en Artois. Voilà pourquoi cette première infanterie régulière et permanente devint les bandes de Picardie.
  • De 1484 à 1493, les provinces du Nord furent attaquées par Maximilien en 1486, puis sous la régence d'Anne de Beaujeu. Les Bandes picardes font échouer tous les efforts de l'ennemi durant la campagne de Flandre contre les Pays-Bas des Habsbourg ou ils se trouvent, en 1489, au siège de Saint-Omer et au siège de Thérouanne avant d'être engagés dans la guerre folle.

Autres bandes françaises : de Piémont, de Champagne

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Le comte de Saint-Pol envoi alors 6 000 hommes, qui sont l'origine des Bandes de Champagne, pour la défense de Mézières alors menacée par Charles Quint.

La même année, François de Montgommery, seigneur de Lorges, capitaine-général des bandes deçà les monts, est envoyé avec une partie de ces bandes, qui formeront les Bandes de Piémont, au secours de Gênes. Arrivées en Italie ces bandes y restent.

Plan de Metz assiégé par Charles Quint.

Sous les règnes de François Ier et de Henri II les Bandes de Picardie et Bandes en deçà des monts deviennent de plus en plus importantes.

Subdivision de Bandes de Picardie en autres bandes provinciales

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Les bandes de Picardie sont alors subdivisées en plusieurs bandes telles que bandes de Champagne, bandes de Normandie, bandes de Bretagne, bandes de Boulogne, bandes d’Écosse, etc., prenant le nom des provinces-frontières où elles ont leurs quartiers.

Cette incorporation ne s'achèvera totalement qu'au milieu du XVIIe siècle.

Colonels généraux

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Notes et références

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  1. 1 bande également appelée enseigne comporte 500 hommes.

Références

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Bibliographie

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  • Louis Susane, Histoire de l'ancienne infanterie française, J. Corréard, , 396 p. (lire en ligne), p. 2 à 4 Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Articles connexes

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Liens externes

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