Barrière de la Gare — Wikipédia

Barrière de la Gare
La seconde barrière de la Gare.
Présentation
Destination initiale
Architecte
État de conservation
démoli ou détruit (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Pays
Commune
Coordonnées
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La barrière de la Gare était une barrière d'octroi de l'enceinte des Fermiers généraux.

Une première barrière était installée, en bord de la Seine, sur l'emplacement de l'actuel quai d'Austerlitz. Elle comportait un pavillon construit par Ledoux[1].

La seconde barrière était installée 200 mètres plus en amont, à l'emplacement de l'actuel quai d'Austerlitz et du pont de Bercy dans le prolongement de l'actuel boulevard Vincent-Auriol.

Cette seconde barrière de la Gare était située à 980 mètres de la barrière d'Ivry située à l'ouest et la Seine la séparait de la barrière de la Rapée située à l'est[2].

Les deux barrières étaient situées dans l'ancien 12e arrondissement de Paris, quartier Saint-Marcel.

Origine du nom

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Elle est nommée ainsi en référence à la gare fluviale qui fut construite ici à partir de la fin du règne de Louis XV. Située hors de Paris, cette gare était destinée à mettre les bateaux à l'abri des glaces mais ce bassin ne fut jamais terminé[3].

En 1785, Claude-Nicolas Ledoux édifia une première barrière de la Gare au bord de la Seine qui ne comprenait qu'un seul bâtiment.

En 1818, après l'annexion du village d'Austerlitz, qui s'appelait « village des Deux-Moulins » avant 1806, une seconde barrière est construite. En 1832, cette barrière fut augmentée de deux pavillons, plus « dans le goût de ceux de Ledoux ».

Il y avait à proximité la maison d'arrêt de la Garde nationale, surnommée l'hôtel des Haricots, qui était situé entre le quai d'Austerlitz et le chemin de fer d'Orléans, au 92, rue de la Gare, actuellement le 55, quai d’Austerlitz[4],[5],[6]. Cette prison servit également comme lieu de détention à Alfred de Musset, Théophile Gautier, Paul Gavarni, Auguste de Châtillon, Alcide-Joseph Lorentz, Bertall, Alexandre-Gabriel Decamps, Achille Devéria, Frédéric Bérat, Théodore Pelloquet, Jean-Louis-Auguste Commerson y furent enfermés[7],[8].

Article connexe

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Notes et références

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  • Les ouvrages cités en bibliographie
  1. « Paris en 1790 avec le mur des Fermiers généraux », paris-atlas-historique.fr.
  2. Jacques Antoine Dulaure, Histoire physique, civile et morale de Paris, vol. 4.
  3. Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments.
  4. Alfred Delvau, Histoire anecdotique des barrières de Paris.
  5. Albert de Lasalle et Edmond Morin, L'Hôtel des haricots, maison d'arrêt de la Garde nationale de Paris.
  6. « Un lieu fantôme près de la BnF, l’hôtel des Haricots… », blog.bnf.fr (consulté le 5 février 2019).
  7. Page : Jaurès - Histoire socialiste, VIII.djvu/104.
  8. « L'ange des prisons pour la prison de la Garde nationale (hôtel de Bazincourt ou des Haricots) », parismuseescollections.paris.fr (consulté le 5 février 2019).

Bibliographie

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