Base navale — Wikipédia
Une base navale est une base militaire où une force navale peut s'abriter, se ravitailler, effectuer des réparations. C'est, dans la généralité des cas, un port maritime.
La base navale est une base militaire qui abrite des navires de guerre qu'il ne faut pas confondre avec un port d'attache destiné aux navires de commerce.
La notion de base navale est aussi ancienne que la Marine de Guerre. Pour reprendre la formule de l'amiral Mahan : « Il est inutile d’armer des bateaux s’ils n’ont pas de bases sur lesquelles ils peuvent s’appuyer ». Les bases navales sont les points d'appui des flottes de guerre d'un pays. Si les conditions actuelles de la technique, autorisant une autonomie importante pour les navires, permettent de limiter le nombre des bases navales, il n'en a pas toujours été ainsi. Du XVIIe siècle au début du XXe, il était important pour chaque pays à vocation maritime de posséder de nombreux points d'appui.
En matière de stratégie, le passage de la marine à voile à la marine à vapeur a été une régression, Hervé Coutau-Bégarie remarquant que : « la dépendance des flottes à l'égard de leurs bases a beaucoup augmenté du fait de la nécessité de ravitaillements fréquents en combustible »[1].
Cette situation a changé avec l'apparition de la propulsion nucléaire et le développement du soutien à la mer des flottes de combat.
Une base navale peut être spécialisée. Ce sera le cas des bases de sous-marins (appelées aussi, par abus de langage, base sous-marine).
Une base navale peut être associée à un arsenal, un chantier naval ou à une base aérienne, dans ce dernier cas, on dit qu'il s'agit d'une base aéronavale. Une base navale de station se contentera d'offrir un abri à une force navale, dans la région qu'elle prétend observer ou contrôler.
Histoire et bases navales
[modifier | modifier le code]On trouvera ci-après la description sommaire de quelques bases navales ayant tenu un rôle dans l'Histoire de la guerre sur mer.
- Antiquité
- Au temps de la marine en bois
- Venise
- Lisbonne
- La Havane
- Le Cap
- Carthagène
- En France, début de la guerre de Sept Ans (1756-1763), par ordre d'importance décroissant estimé d'après leurs stocks de spalme, les chantiers navales suivants sont actifs: Marseille, Rouen, La Rochelle, Rochefort, Le Havre, Port-au-Prince, Nantes, Dunkerque, Bordeaux, Cap-Français, Caen, Lyon, Granville, Sables-d'Olonne, Saint-Malo[3].
- Pendant les 2 guerres mondiales.
- À l'heure actuelle
Les réseaux de bases navales : l'exemple britannique
[modifier | modifier le code]Le développement de la conquête des mers et du commerce a conduit les Britanniques à développer un réseau mondial de bases navales. On comparera les situations au début des deux derniers siècles.
Au début du XIXe siècle
[modifier | modifier le code](cette section détaillera le réseau mondial des bases navales britanniques aux alentours de 1805)
- La protection des Îles Britanniques.
- Le contrôle de la Méditerranée.
- Le contrôle de l'Atlantique.
- Le contrôle de l'Océan Indien.
Au début du XXe siècle
[modifier | modifier le code](cette section détaillera le réseau mondial des bases navales britanniques aux alentours de 1910)
Description de bases navales
[modifier | modifier le code](cette section décrira plusieurs bases navales)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Hervé Coutau-Bégarie, La puissance maritime : Castex et la stratégie navale, Paris, Fayard, coll. « Géopolitiques et stratégies », , 311 p. (ISBN 978-2-213-01620-7), p. 229.
- Les données archéologiques semblent confirmer ce chiffre. Voir S. Lancel, Carthage, Fayard, 1992, p. 193-197.
- Dupieux Paul. Les attributions de la juridiction consulaire de Paris (1563-1792). L'arbitrage entre associés, commerçants, patrons et ouvriers au XVIIIe siècle. In: Bibliothèque de l'école des chartes. 1934, tome 95. p. 116-148.Lire en ligne
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Livres
- (en) The Age of the Galley, dir. R. Gardiner, Conway Maritime Press, 1995, chapitre 15.
- Articles
- Benoît Rossignol et Roland Le Borgne, Reconstruction, restructuration et modernisation des bases navales (1944-1949), Revue historique des armées, no 220, 2000 [1].
- Les bases navales, Science et Vie, hors série « La Marine », 1949, p. 92.
- Le port militaire de Carthage, Dossiers d'archéologie no 183, 1993, p. 42 & s.
- Colloque
- Les bases et arsenaux français d’outre-mer, du Second Empire à nos jours, Paris, les 22-.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Base sous-marine de Bordeaux
- Base sous-marine de Brest
- Base sous-marine de La Rochelle
- Base sous-marine de Lorient
- Base sous-marine de Saint-Nazaire
Liens externes
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- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- « Les bases navales », sur defense.gouv.fr