Bataille d'al-Soukhna (2020) — Wikipédia

Bataille d'al-Soukhna

Informations générales
Date -
Lieu Al-Soukhna
Issue Indécis
Belligérants
 République arabe syrienne
Drapeau de la Russie Russie
Drapeau de l'État islamique État islamique
Forces en présence
Inconnues Inconnues
Pertes
32 morts au moins[1] 26 morts au moins[1]

Guerre civile syrienne

Batailles

Coordonnées 34° 53′ 13″ nord, 38° 52′ 19″ est
Géolocalisation sur la carte : Syrie
(Voir situation sur carte : Syrie)
Bataille d'al-Soukhna

La bataille d'Al-Soukhna a lieu lors de la guerre civile syrienne.

Après avoir perdu ses dernières villes en Syrie en 2019, l'État islamique continue de mener des actions de guérilla, en particulier dans le désert de la Badiya, dans le gouvernorat de Homs et le gouvernorat de Deir ez-Zor[2]. Ainsi, en , la ville d'al-Soukhna, contrôlée par l'armée syrienne depuis 2017[3], est touchée par une attaque[2]. En , trois installations pétrolières et gazières sont attaquées et 13 combattants prorégime et quatre civils sont tués[2].

Déroulement

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Le , l'État islamique lance une attaque d'envergure contre al-Soukhna[2],[4]. Les djihadistes bousculent les positions de l'armée syrienne en périphérie, puis entrent à l'intérieur de la ville et s'emparent de certains quartiers[2]. L'aviation russe intervient dans les combats[2].

Le lendemain, les loyalistes envoient des troupes en renfort et reprennent le terrain perdu[1].

Le premier jour, les combats font au moins 27 morts chez les loyalistes et au moins 22 du côté des djihadistes, selon l'OSDH[2]. Il s'agit alors de l'attaque de l'EI la plus meurtrière dans le gouvernorat de Homs depuis [2].

Selon l'OSDH, l'ensemble des combats dans la Badiya entre le et le fait au moins 494 morts chez les loyalistes, dont 127 miliciens étrangers pro-iraniens, et 149 morts chez les djihadistes[5].

Dans la nuit du 2 au , un nouvel assaut est lancé par l'EI près d'al-Soukhna[6],[7]. En 48 heures, les combats font au moins 20 morts chez les loyalistes et 31 du côté des djihadistes[6]. Au total, selon l'OSDH, au moins 94 soldats et miliciens loyalistes et 85 djihadistes sont tués en juin et juillet 2020 dans le désert de la Badiya[8].

Notes et références

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