Bataille de Tinzawatène (2024) — Wikipédia

Bataille de Tinzawatène
Description de cette image, également commentée ci-après
Vue de la ville de Tinzaouaten depuis la montagne.
Informations générales
Date -
Lieu Tinzawatène, Mali
Issue Victoire du CSP-DPA
Belligérants
Drapeau de la Russie Groupe Wagner
Drapeau du Mali Mali
Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans
Commandants
Drapeau de la Russie Sergueï Chevtchenko
Drapeau de la Russie Nikita Fedianine
Alghabass Ag Intalla
Sedane Ag Hita
Abdorrahmane Zaza
Forces en présence
Drapeau de la Russie Drapeau du Mali
80 à 150 hommes[1],[2]
24 véhicules[3]
2 hélicoptères[4]
1 000 hommes[5]
(selon le Groupe Wagner)
Pertes
Drapeau de la Russie
46 à 84 morts[6],[2]
2 prisonniers[6],[7]

Drapeau du Mali
24 à 47 morts[6],[2]
5 à 9 prisonniers[6],[7]
1 hélicoptère Mi-24 détruit ou endommagé[8]

9 à 18 morts[9],[6]
12 à 45 blessés[9],[6]
3 véhicules détruits[10]


Inconnues

Guerre du Mali

Batailles

Coordonnées 19° 57′ 46″ nord, 2° 52′ 58″ est
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Bataille de Tinzawatène
Géolocalisation sur la carte : Afrique
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Bataille de Tinzawatène

La bataille de Tinzawatène ou Tinzaouatine a lieu du au lors de la guerre du Mali. Elle s'achève par la victoire des rebelles du CSP-DPA et des djihadistes du GSIM, qui repoussent une attaque du Groupe Wagner et des Forces armées maliennes contre la ville de Tinzawatène.

À l'issue de la bataille, la colonne russo-malienne est entièrement détruite et plusieurs dizaines de soldats sont tués ou faits prisonniers.

En octobre 2023, à la suite de la rupture de l'accord d'Alger, les Forces armées maliennes (FAMa) et le Groupe Wagner lancent une offensive sur la région de Kidal, alors contrôlée par les rebelles du Cadre stratégique permanent (CSP), à dominante touarègue[11]. Le , la ville de Kidal est prise par les forces russo-maliennes après de vifs combats[12].

La nuit du 21 au , une frappe de drone de l'armée malienne tue cinq rebelles à Tinzawatène, dont le colonel Hassan Ag Fagaga, figure des rébellions touarègues[13]. Le camp militaire de la ville est alors abandonné par le CSP[14].

Après quelques mois sans affrontements[14], les forces russo-maliennes repartent à l'offensive à l'été 2024. Fin juin 2024, elles atteignent Abeïbara, où au moins 60 à 70 civils touaregs sont massacrés[15]. Le , un convoi de 21 véhicules entre dans la localité d'Inafarak, sur la frontière algérienne, près d'In Khalil[16],[3]. Il s'en retire le même jour, mais le lendemain un autre convoi de 24 véhicules fait étape à Boghassa[16].

Déroulement

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Le 25 juillet, les FAMa et le Groupe Wagner, venues de Boghassa, atteignent la petite ville de Tinzawatène, sur la frontière avec l'Algérie[14],[17]. Ce convoi est constitué de plus 80 hommes[1] et de 24 véhicules[3],[18], dont six blindés, et six motos[18]. Pour le journaliste Wassim Nasr, les images filmées par les assaillants laissent supposer que le convoi est majoritairement constitué de Russes[3].

Cette fois, les rebelles, menés par Alghabass Ag Intalla[17], opposent une résistance et des combats éclatent vers 15 h dans la localité d'Achibrich, aux abords de la ville[14]. Les forces russo-maliennes parviennent à progresser jusqu'à proximité du camp militaire, mais sans y accéder et les combats s'achèvent à la tombée de la nuit[14]. Le CSP revendique alors la destruction de quatre véhicules, dont deux blindés[14].

Les combats reprennent le 27 juillet, aux environs de Zakak, sur la route de Kidal[8]. Les affrontements tournent à l'avantage des rebelles et le CSP annonce que « l'ennemi est en débandade »[8]. Une tempête de sable se lève alors et joue en faveur des Touaregs[4]. Selon le Groupe Wagner, les rebelles en profitent pour se regrouper et lancer une contre-attaque avec plus de 1 000 combattants[5],[19]. Le CSP revendique également la destruction d'un hélicoptère malien[8]. L'armée malienne déclare quant à elle qu'un hélicoptère de combat Mi-24 a rencontré des « difficultés techniques » et a été endommagé lors d'un « atterrissage d'urgence »[20] qui n'a pas fait de victimes[8].

Après trois jours d'affrontements, l'armée malienne annonce avoir volontairement quitté le secteur de Tinzawatène[21]. Les rebelles se lancent cependant à la poursuite des troupes russo-maliennes et les combats se déplacent vers Abeïbara[22]. À la fin de la journée, le CSP revendique une « victoire éclatante » et affirme que ses forces « ont définitivement anéanti les colonnes de l’ennemi. [...] Les rares survivants des rangs FAMA et de la milice Wagner ont été faits prisonniers »[9]

Au cours de la retraite, les militaires maliens et les mercenaires russes tombent dans une embuscade des djihadistes du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM) dans une vallée des montagnes de Tin-Gamera, à 40 ou 70 kilomètres au sud de Tinzawatène[23],[1],[24]. Le CSP dément quant à lui une implication du GSIM[9]. Cependant, le GSIM diffuse également des images de sa participation aux combats[25]. L'assaut djihadiste est dirigé par Sedane Ag Hita, l'un de ses hauts commandants[25], et Abdorrahmane Zaza, dit « Abdorrahmane Al-Targui », émir de la région de Tin-Essako[26]. Selon le journaliste Wassim Nasr, les djihadistes prennent le convoi en embuscade alors que celui-ci est poursuivi par les rebelles du CSP qui participent ensuite aux échanges de tirs depuis une colline surplombant le lieu de l'embuscade[3]. Pour Wassim Nasr : « Si le déroulement de l’embuscade peut laisser penser qu’il y aurait eu une forme de partenariat temporaire entre les rebelles et les groupes jihadistes, il faut plutôt y voir une forme d’alliance de circonstance dirigée contre l’armée malienne et Wagner »[3].

Le 26 juillet, l'armée malienne publie une communiqué où elle déclare avoir que ses pertes sont de deux soldats tués et dix blessés, tandis que les « terroristes » ont eu « plus de vingt personnes tuées »[21]. Ce bilan est démenti par le CSP qui diffuse des images prises sur terrain, où gisent de nombreux cadavres de militaires maliens et de mercenaires russes[9],[21],[22]. Il affirme que « le bilan provisoire révèle la mort, et la capture de plusieurs dizaines d’ennemis »[21]. Le 1er août, le CSP publie un bilan détaillé dans lequel il affirme que les pertes russo-maliennes sont 84 morts pour le Groupe Wagner, 47 morts pour l'armée malienne « en état d'être comptés », environ 30 morts ou blessés héliportés vers Kidal, 7 prisonniers russes et maliens, 6 véhicules blindés et 6 véhicules de transport détruits, 1 hélicoptère crashé à Kidal après avoir été endommagé par les combats[2],[27]. Il revendique également la prise de 5 véhicules blindés, 5 pick-up, 1 camion de transport, 1 citerne, 15 lance-roquettes RPG, 8 lance-grenades, 28 armes lourdes et 137 armes individuelles[2],[27].

Le CSP annonce également le 28 juillet que ses pertes sont de sept morts et douze blessés[9],[10]. Le 1er, il réhausse son bilan à neuf tués, douze blessés et trois véhicules détruits[2],[27]. Selon Wassim Nasr, les pertes du CSP sont de 12 hommes, dont un commandant, et 32 blessés[28].

Dans un nouveau communiqué publié le 29 juillet, l'armée malienne ne donne pas de bilan précis mais reconnaît « un nombre important de pertes en vies humaines et matérielles »[29],[30].

Le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans revendique quant à lui le 28 juillet la mort de 50 mercenaires russes de Wagner et de 10 soldats maliens[9],[24].

Le Wall Street Journal rapporte que selon les déclarations d'un commandant du CSP, 54 mercenaires russes et sept militaires maliens ont été tués lors du combat[31]. Selon la BBC, des sources russes affirment que 20 à 82 militaires russes ont trouvé la mort lors des combats[9],[32] D'après le collectif All Eyes on Wagner, les corps de 67 mercenaires russes ont été enterrés sur le lieux de l'attaque[23]. Pour le journaliste Wassim Nasr, environ 50 mercenaires russes ont été tués, au moins deux ou trois autres ont été faits prisonniers par le CSP-DPA, mais aucun n'a été capturé par le GSIM[3]. Il s'agit alors de l'attaque la plus meurtrière pour le Groupe Wagner hors du théâtre ukrainien depuis la bataille de Khoucham en 2018[3],[23].

En novembre 2024, le New York Times affirme être en mesure de confirmer la mort d'au moins 46 combattants de Wagner et de 24 soldats maliens en comparant les détails vus dans les images vidéos. Il indique également que deux Russes et neuf Maliens ont été faits prisonniers et que les pertes des séparatistes sont de 18 morts et 45 blessés d'après un de leurs conseillers militaires[33].

Anton Ielizarov, dit « Lotus », chef du groupe Wagner, est déclaré le 28 juillet soit mort par une source, soit prisonnier par d'autres[34],[35]. Pour la BBC, cette information n'est cependant pas confirmée[32]. Selon la chaîne Telegram « Razgrouzka Wagnera », associée au Groupe Wagner, le détachement était dirigé par Sergueï Chevtchenko, dit « Proud » le commandant du 13e détachement d'assaut du groupe, qui trouve la mort lors des combats[9],[5],[19]. Son dernier message radio, reçu le 27 juillet à 17 h 10, aurait été : « Nous ne sommes plus que trois, nous continuons à nous battre »[5],[19]. L'agence de presse russe Tass annonce également que Nikita Fedianine, dit « Bely », administrateur de la chaîne Telegram « Grey Zone » consacrée à l’activité de Wagner, a été tué lors de l'offensive[9],[35],[26].

Implication ukrainienne

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Le 29 juillet, la Direction générale du renseignement ukrainien, dirigée par Kyrylo Boudanov, affirme avoir fourni une assistance aux rebelles de l'Azawad dans leur combat contre les mercenaires du groupe Wagner[36],[26]. Selon le Kyiv Post, Andriy Ioussov (en) déclare que « les rebelles ont reçu les informations nécessaires, qui ont permis une opération militaire réussie contre les criminels de guerre russes. [...] Nous ne discuterons pas des détails au cours de la réunion. moment, mais il y aura plus à venir »[26]. Certains rebelles proposent également de remettre les prisonniers russes à l'Ukraine « en signe de soutien et de solidarité »[26]. Le , le Burkina Faso, le Mali et le Niger écrivent au Conseil de sécurité des Nations Unies pour se plaindre du soutien apporté par l'Ukraine à des groupes rebelles dans la région du Sahel[37].

Pour le journaliste Wassim Nasr : « Des tentatives de prise de contact entre des groupes armés du nord du Mali et des membres de l'armée ukrainienne ont eu lieu. Ces contacts ont abouti à une légère aide matérielle et quelques formations en Ukraine, ce qui a permis notamment aux rebelles du CSP d'utiliser des drones légers portant de petites charges explosives, mais ce n’est pas ce qui a été le plus déterminant pour la bataille du 27 juillet »[3].

Le 30 juillet, l'armée malienne annonce débuter une campagne aérienne dans le secteur de Tinzawatène, en coordination avec les Forces armées du Burkina Faso[38]. Le même jour, plusieurs civils sont tués par une frappe de drone à Tinzawatène[39]. Des élus locaux évoquent au moins 6 à 10 tués, tandis que le CSP fait état de plus d'une cinquantaine de victimes[39],[40]. Les victimes sont des orpailleurs d'origine nigérienne, soudanaise et tchadienne[39],[41].

Le 25 août, au moins 21 civils sont tués par une frappe de drone à Tinzawatène, dont au moins 11 enfants, et des dizaines d'autres sont blessées[42].

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a b et c Tanguy Berthemet, Au Mali, le lourd revers des mercenaires russes de Wagner, Le Figaro, 29 juillet 2024.
  2. a b c d e et f Nord du Mali : les séparatistes affirment avoir tué 84 Wagner et 47 soldats maliens, France 24, 1er août 2024.
  3. a b c d e f g h et i Wassim Nasr, 10 points sur la géopolitique de Wagner au Sahel, Le Grand Continent, 31 juillet 2024.
  4. a et b Célian Macé, Dans le Sahara malien, une colonne de Wagner terrassée par les rebelles touaregs, Libération, 29 juillet 2024.
  5. a b c et d Orlane Edouard, Mali: les rebelles séparatistes revendiquent "une victoire éclatante" sur l'armée et la milice Wagner, BFM TV avec AFP, 30 juillet 2024.
  6. a b c d e et f Christiaan TriebertElian PeltierRiley Mellen and Sanjana Varghese, How Wagner’s Ruthless Image Crumbled in Mali, The New York Times, 1er novembre 2024.
  7. a et b David Baché, Mali: aucune négociation en cours pour les soldats maliens et russes prisonniers du CSP, RFI, 24 octobre 2024.
  8. a b c d et e « Reprise des affrontements entre l'armée et des séparatistes dans le nord du Mali », sur Voice of America, (consulté le )
  9. a b c d e f g h i et j Les séparatistes du nord du Mali revendiquent une « victoire éclatante » contre l’armée et ses alliés russes, Le Monde avec AFP, 29 juillet 2024.
  10. a et b Communiqué du CSP-DPA du 28 juillet 2024
  11. Manon Laplace et Benjamin Roger, « Mali : ce que l’on sait de la colonne de l’armée qui avance vers Kidal », Jeune Afrique, (consulté le )
  12. Cyril Bensimon, « Au Mali, Kidal, bastion de la rébellion, reconquis par l’armée », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  13. David Baché, Mali: le Jnim frappe l'armée à Dinangourou, un cadre du CSP tué par l'armée à Tinzaouatène, RFI, 22 décembre 2023.
  14. a b c d e et f « Mali: combats entre l'armée et les rebelles du CSP près de Tinzaouatène », sur RFI, (consulté le )
  15. David Baché, Mali: une soixantaine de corps retrouvés près d’Abeibara, dans la région de Kidal, RFI, 5 juillet 2024.
  16. a et b David Baché, « L'armée malienne arrive à Inafarak, près de la frontière algérienne », sur RFI, (consulté le )
  17. a et b Bianca Bridger, Tuareg Rebels Ambush Malian, Russian Forces Near Algerian Border, Atlas News, 25 juillet 2024.
  18. a et b L’armée malienne et Wagner repoussés par un groupe armé touareg, Mondafrique, 26 juillet 2024.
  19. a b et c Philippe Chapleau, La SMP Wagner reconnaît de lourdes pertes au Mali sans les détailler, Lignes de défense, 29 juillet 2027.
  20. (en) « 405008 », sur Flight Safety,
  21. a b c et d « Mali: lourdes pertes pour l'armée et ses alliés russes lors de combats face aux rebelles du CSP », sur RFI, (consulté le )
  22. a et b « Mali : revers et lourdes pertes de l'armée malienne et de ses alliés russes », sur Le Figaro, (consulté le )
  23. a b et c Clément Machecourt, Ce que l’on sait de la lourde défaite des mercenaires de Wagner au Mali, Le Point, 31 juillet 2024.
  24. a et b « Mali : plusieurs instructeurs russes tués dans le nord », sur APAnews - Agence de Presse Africaine, (consulté le )
  25. a et b [vidéo] Laureline Savoye et Elisa Bellanger, Mali : les images de la première défaite d’ampleur pour Wagner, Le Monde, 30 juillet 2024.
  26. a b c d et e Martin Thévenot, Vidéos. La milice Wagner se fait tailler en pièces, des dizaines de morts russes dont un commandant, que s’est-il passé au Mali ?, Sud Ouest avec AFP, 29 juillet 2027.
  27. a b et c Communiqué du CSP-DPA du 1er août 2024
  28. Wassim Nasr, #Mali le #CSP a enterré dignement les morts, même si les siens ont été mutilés auparavant par #Wagner, et garde les prisonniers. Ce sont ses combattants qui ont levé le plus gros poids de la bataille sur 2/3 jours. Ils ont perdu 12 hommes, dont un commandant, et ont eu 32 blessés, Twitter, 28 juillet 2024.
  29. Serge Daniel, Mali: l'armée malienne reconnait dans un nouveau communiqué d'importantes pertes à Tinzaouatène, RFI, 30 juillet 2024.
  30. Judith Renoult, Au Mali, les paramilitaires russes de Wagner subissent leur première défaite d’ampleur, Le Monde, 29 juillet 2024.
  31. Benoit Faucon, Bojan Pancevski et Michael M. Phillips, Dozens of Russian Mercenaries Killed in Attack in Mali, The Wall Street Journal, 28 juillet 2024.
  32. a et b « PMC Wagner au Mali : Ce que l'on sait de la mort de dizaines d'anciens mercenaires de la compagnie », sur BBC News Afrique, (consulté le )
  33. (en) Christiaan Triebert, Elian Peltier, Riley Mellen et Sanjana Varghese, « How Wagner’s Ruthless Image Crumbled in Mali », The New York Times,‎ (lire en ligne)
  34. (en-US) « PMC Wagner's losses in Mali: dozens of militants and a well-known propagandist killed », sur mil.in.ua, (consulté le )
  35. a et b Laurent Lagneau, « Une offensive de l'armée malienne et de paramilitaires russes a viré au fiasco dans le nord du Mali », sur Zone Militaire, (consulté le )
  36. (en) Shaun Walker, « Ukraine military intelligence claims role in deadly Wagner ambush in Mali », sur The Guardian, (consulté le )
  37. (en-US) « West African juntas write to UN over Ukraine's alleged rebel support », sur Reuters, (consulté le )
  38. Nord du Mali : l’armée lance une « campagne aérienne » avec l’appui du Burkina Faso, Jeune Afrique avec AFP, 31 juillet 2024.
  39. a b et c Mali: au moins six civils tués par des tirs de drones à la frontière algérienne, Le Figaro avec AFP, 30 juillet 2024.
  40. Les séparatistes du nord du Mali affirment avoir tué 84 mercenaires Wagner et 47 soldats maliens fin juillet, Le Monde avec AFP, 1er août 2024.
  41. Mali: six civils tués dans des tirs de drone à Tinzaouatène après le revers subi par l'armée dans la région, RFI, 31 juillet 2024.
  42. Au moins 20 civils tués, dont 10 enfants, au Mali dans des frappes de drone, Jeune Afrique avec AFP, 25 août 2024.

Vidéographie

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Liens externes

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