Combat de Fafa — Wikipédia
Date | |
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Lieu | Fafa, près de Labbezenga |
Issue | Victoire franco-malienne |
Mali France | État islamique dans le Grand Sahara |
Inconnues Inconnues 2 avions Mirage 2000[1] 2 hélicoptères Tigre[1] 1 drone MQ-9 Reaper[1] | ~ 15 hommes[2] |
1 mort[3] 2 blessés[3] Aucune | 9 morts[1] 2 prisonniers[1] |
Batailles
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- 3e Ber
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- Bourem
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- 2e Bamba
- Taoussa
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- 5e Kidal
- Niafunké
- Labbezanga
- Farabougou
- Dinangourou
- Kwala
- 2e Wagadou
- Mourdiah
- 2e Tinzawatène
- Bamako
Coordonnées | 15° 19′ 13″ nord, 0° 44′ 51″ est | |
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Le combat de Fafa a lieu le lors de la guerre du Mali.
Déroulement
[modifier | modifier le code]Le , une mission d'escorte logistique de l'armée malienne, constituée d'une dizaine de véhicules, part du poste-frontière de Labbézanga et se porte en direction de la ville de Gao[3],[2],[1]. Mais en chemin, entre les villages de Fafa et Bentia, elle tombe dans une embuscade tendue par les djihadistes[3]. La région se situe alors dans la zone d'action de l'État islamique dans le Grand Sahara[3].
L'alerte est donnée et des forces maliennes sont envoyées en renfort depuis Ansongo, au Nord, et Labbézanga, au Sud[2]. À 11h30, les troupes françaises de la force Barkhane sont averties et dépêchent un drone MQ-9 Reaper et des avions légers pour observer la zone des combats[2],[1]. Avec l'arrivée des renforts, les djihadistes battent en retraite après 1h30 de combats[1]. Des motos sont vues par les appareils français en train de s'exfiltrer[2]. Cependant un individu suspect à moto est ensuite repéré et suivi jusqu'à ce qu'il rejoigne à 13h50 un groupe de djihadistes armés, estimés à une quinzaine d'hommes, dissimulés sous des arbres, à une trentaine de kilomètres au sud-est de la zone d'attaque[2].
À 16h50, les forces françaises lancent l'attaque : deux bombes sont larguées par des avions Mirage 2000 sur les points de rassemblements djihadistes, avant que des hélicoptères Tigre n'ouvrent le feu avec leurs canons[1],[2]. Vingt minutes plus tard, des commandos de montagne sont déposés au sol pour reconnaître et fouiller la zone[2]. Les opérations s'achèvent à 21h00[2].
Pertes
[modifier | modifier le code]Le 18 juillet, les Forces armées maliennes annoncent qu'un militaire a été tué lors de l'embuscade et que deux autres sont blessés[3]. Elles font également état d'un « bilan de cinq terroristes tués » dans les opérations de poursuite[3].
Le Ministère français des Armées annonce pour sa part le même jour qu'une dizaine de terroristes ont été neutralisés[2]. L'État-Major des armées donne ensuite un bilan plus précis de « 9 ennemis tués, de 2 individus capturés et de nombreuses ressources trouvées [radio, armement, motos…] »[1].
Références
[modifier | modifier le code]- Laurent Lagneau, « La force Barkhane a mis hors de combat une dizaine de jihadistes lors d’une opération « d’opportunité » au Mali », sur Zone militaire Opex360.com,
- « Point de situation des opérations du 11 au 18 juillet », Ministère des Armées,
- Le Figaro avec AFP, « Mali: un soldat tué et deux blessés dans une embuscade près du Niger »,